**Le Psaume 92 : Un Cantique de Louange et de Fidélité**
Il était une fois, dans un petit village niché au creux des montagnes, un homme nommé Éliakim. Éliakim était un homme pieux, connu pour sa dévotion envers l’Éternel. Chaque matin, avant que le soleil ne caresse les sommets des montagnes, il se levait pour méditer sur les Écritures et chanter des louanges à Dieu. Sa voix, douce et mélodieuse, résonnait dans les collines, portée par le vent comme une offrande agréable à l’Éternel.
Un jour, alors que le village traversait une période de sécheresse et de difficultés, Éliakim se rendit au temple pour prier. Il ouvrit le livre des Psaumes et tomba sur le Psaume 92, un cantique pour le jour du sabbat. Les mots semblaient briller comme des éclats de lumière dans l’obscurité. Il commença à lire à voix haute :
« Il est bon de louer l’Éternel, et de célébrer ton nom, ô Très-Haut ! D’annoncer le matin ta bonté, et ta fidélité pendant les nuits. »
Éliakim sentit une paix profonde l’envahir. Il comprit que, malgré les épreuves, il était essentiel de continuer à louer Dieu, car Sa bonté et Sa fidélité étaient immuables. Il décida de partager ce message avec le village.
Le lendemain, à l’aube, Éliakim rassembla les habitants autour de la place centrale. Il leur parla du Psaume 92 et de l’importance de louer Dieu en tout temps. « Même dans les moments difficiles, dit-il, nous devons nous rappeler que l’Éternel est notre rocher. Il est comme un arbre planté près des eaux, dont les racines plongent profondément dans la terre. »
Les villageois, touchés par ses paroles, commencèrent à chanter avec lui. Leurs voix s’élevèrent comme un chœur céleste, et bientôt, le ciel s’assombrit, laissant place à une pluie bienfaisante qui arrosa la terre desséchée. Les champs reverdirent, et les récoltes furent abondantes.
Éliakim continua à enseigner le Psaume 92, expliquant chaque verset avec soin. « Les insensés ne comprennent pas, dit-il, mais ceux qui cherchent Dieu verront Sa gloire. Les méchants peuvent prospérer un temps, mais ils seront détruits, tandis que les justes grandiront comme le palmier et le cèdre du Liban. »
Les années passèrent, et Éliakim devint un vieil homme. Sa barbe était blanche comme la neige, mais sa foi restait aussi vivace que jamais. Un jour, alors qu’il se promenait près d’un ruisseau, il vit un jeune arbre qui avait poussé près de l’eau. Ses branches s’étendaient vers le ciel, et ses racines semblaient inébranlables. Éliakim sourit, se rappelant les paroles du Psaume : « Ils vieilliront encore et porteront des fruits, ils seront pleins de sève et verdoyants. »
Il comprit alors que sa vie avait été comme cet arbre : enracinée dans la Parole de Dieu, portant des fruits de justice et de louange. Il retourna au village et rassembla une dernière fois les habitants. « Mes amis, dit-il, continuez à louer l’Éternel, car Il est bon. Sa fidélité dure à toujours. Que vos vies soient comme des arbres plantés près des eaux, portant des fruits pour Sa gloire. »
Et ainsi, Éliakim s’endormit en paix, laissant derrière lui un héritage de foi et de louange. Le village continua à prospérer, et chaque matin, les voix des habitants s’élevaient pour chanter : « Il est bon de louer l’Éternel, et de célébrer ton nom, ô Très-Haut ! »
Et l’Éternel bénit ce peuple, car ils avaient appris à Le louer en tout temps, sachant que Sa bonté et Sa fidélité sont éternelles.