Bible Sacrée

L’Amour Éternel sous les Étoiles de Jérusalem

**Le Cantique des Cantiques 7 : Une Ode à l’Amour Divin**

Le soleil commençait à décliner à l’horizon, teintant le ciel de nuances dorées et pourpres, comme un tableau peint par la main même de Dieu. Les collines de Jérusalem se découpaient dans la lumière douce du soir, et une brise légère portait avec elle les parfums des vignes et des jardins en fleurs. C’était un moment de paix, un moment où la création semblait chuchoter les louanges de son Créateur.

Dans ce cadre idyllique, Salomon, le roi sage et aimant, contemplait sa bien-aimée, la Sulamithe. Elle était pour lui bien plus qu’une épouse ; elle était le reflet de la beauté divine, une création parfaite, façonnée par les mains de l’Éternel. Son amour pour elle était profond, pur, et rempli d’une admiration sans bornes. Il s’approcha d’elle, et, inspiré par l’Esprit, il commença à décrire sa beauté avec des mots qui résonnaient comme une mélodie céleste.

« Que tes pieds sont beaux dans tes sandales, fille de prince ! Les courbes de tes hanches sont comme des colliers, œuvre des mains d’un artiste. Ton nombril est une coupe arrondie où le vin parfumé ne manque jamais. Ton ventre est un monceau de froment, entouré de lis. Tes deux seins sont comme deux faons, les jumeaux d’une gazelle. Ton cou est comme une tour d’ivoire. Tes yeux sont comme les étangs de Hesbon, près de la porte de Bath-Rabbim. Ton nez est comme la tour du Liban, qui regarde du côté de Damas. Ta tête se dresse sur toi comme le Carmel, et les boucles de ta chevelure sont comme la pourpre ; un roi est enchaîné par tes boucles ! »

Chaque mot de Salomon était empreint d’une admiration profonde et d’un amour qui transcendait le simple attrait physique. Il voyait en elle une œuvre d’art divine, une créature façonnée avec soin et amour par le Créateur. Ses descriptions n’étaient pas seulement des compliments ; elles étaient une louange à la beauté que Dieu avait insufflée en elle. La Sulamithe, par sa grâce et sa pureté, reflétait la gloire de Dieu, et Salomon ne pouvait s’empêcher de l’admirer.

La Sulamithe, émue par les paroles de son bien-aimé, répondit avec humilité et gratitude. Elle savait que sa beauté ne venait pas d’elle-même, mais de Celui qui l’avait créée. Elle leva les yeux vers Salomon et lui dit : « Je suis à mon bien-aimé, et son désir se porte vers moi. Viens, mon bien-aimé, sortons dans les champs, passons la nuit dans les villages. Levons-nous de bon matin pour aller aux vignes ; nous verrons si la vigne pousse, si la fleur s’ouvre, si les grenadiers fleurissent. Là, je te donnerai mon amour. »

Son invitation était une promesse d’intimité et de communion, non seulement avec Salomon, mais aussi avec la création tout entière. Elle désirait partager avec lui les joies simples de la vie, les merveilles de la nature, et les bénédictions que Dieu avait répandues sur leur terre. Ensemble, ils marcheraient dans les vignes, ils contempleraient les fleurs qui s’ouvraient au soleil levant, et ils célébreraient l’amour que Dieu avait placé dans leurs cœurs.

Salomon, ému par ses paroles, prit sa main et l’embrassa tendrement. Ils partirent ensemble, marchant côte à côte à travers les champs et les vignes. La lune se levait à l’horizon, jetant une lumière argentée sur leur chemin. Les étoiles scintillaient au-dessus d’eux, comme des témoins silencieux de leur amour. Ils parlaient de leur vie, de leurs rêves, et de leur foi en Dieu, qui avait uni leurs cœurs d’une manière si profonde.

Arrivés dans les vignes, ils s’assirent sous un figuier, et la Sulamithe posa sa tête sur l’épaule de Salomon. Elle murmura : « Les mandragores répandent leur parfum, et à nos portes se trouvent tous les meilleurs fruits, nouveaux et anciens : mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi. »

Ces mots étaient un symbole de leur amour, un amour qui avait mûri avec le temps, comme les fruits des arbres. Elle avait gardé pour lui les meilleurs moments, les souvenirs les plus précieux, et les promesses d’un avenir rempli de bénédictions. Salomon, touché par sa dévotion, lui répondit : « Que tu es belle, que tu es agréable, ô mon amour, au milieu des délices ! Ta taille ressemble au palmier, et tes seins à des grappes. Je me dis : Je monterai sur le palmier, j’en saisirai les rameaux ! Que tes seins soient comme les grappes de la vigne, le parfum de ton souffle comme celui des pommes, et ta bouche comme un vin excellent… »

Leur amour était une image de l’amour que Dieu porte à son peuple, un amour passionné, fidèle, et éternel. À travers leurs paroles et leurs gestes, ils célébraient la beauté de la relation que Dieu avait établie entre eux, une relation fondée sur la confiance, le respect, et une profonde communion spirituelle.

Alors qu’ils restaient assis sous le figuier, entourés par la paix de la nuit, ils prièrent ensemble, remerciant Dieu pour les bénédictions qu’Il leur avait accordées. Ils savaient que leur amour était un don de Sa main, un reflet de Son amour infini pour l’humanité. Et dans ce moment de grâce, ils s’engagèrent à vivre leur vie en accord avec Sa volonté, à aimer comme Il les avait aimés, et à glorifier Son nom dans tout ce qu’ils feraient.

Ainsi, sous le ciel étoilé de Jérusalem, Salomon et la Sulamithe célébrèrent leur amour, un amour qui, comme celui de Dieu, était éternel, pur, et rempli de grâce. Et dans leurs cœurs, ils portaient la promesse d’une relation qui ne finirait jamais, car elle était ancrée dans l’amour même de Dieu.

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