Bible Sacrée

Le Voyage d’Éliam vers la Maison de Dieu

**Le Pèlerinage vers la Maison de Dieu**

Il était une fois, dans un pays lointain, un homme nommé Éliam. Éliam était un homme pieux, profondément attaché à Dieu, mais il vivait dans une vallée aride, loin du temple de Jérusalem. Chaque jour, il levait les yeux vers les montagnes lointaines, où se dressait la maison de l’Éternel, et son cœur soupirait après les parvis de Dieu. Il murmurait souvent les paroles du Psaume 84 : *« Que tes demeures sont aimables, Éternel des armées ! Mon âme soupire et même languit après les parvis de l’Éternel ; mon cœur et ma chair poussent des cris vers le Dieu vivant. »*

Un matin, Éliam décida qu’il ne pouvait plus rester éloigné de la présence de Dieu. Il prit son bâton de pèlerin, remplit une outre d’eau, et se mit en route vers Jérusalem. Le chemin était long et périlleux, traversant des déserts brûlants, des montagnes escarpées et des vallées obscures. Mais Éliam était déterminé, car il savait que chaque pas le rapprochait de la maison de Dieu.

Alors qu’il marchait à travers une plaine désolée, le soleil brûlant frappait sans pitié. La soif le tenaillait, et ses pieds étaient couverts de cloques. Mais dans son cœur, il gardait une image vivante : celle des parvis du temple, où les fidèles chantaient les louanges de Dieu, où les prêtres offraient des sacrifices, et où la présence divine se manifestait. Il murmurait : *« Même le passereau trouve une maison, et l’hirondelle un nid où elle dépose ses petits : tes autels, Éternel des armées, mon Roi et mon Dieu ! Heureux ceux qui habitent dans ta maison ! Ils te louent continuellement. »*

Un soir, alors que le soleil commençait à disparaître derrière les montagnes, Éliam arriva dans un petit village. Les habitants, voyant son visage fatigué mais rempli de paix, l’accueillirent avec hospitalité. Ils lui offrirent du pain et de l’eau, et l’un d’eux lui dit : « Tu es en route vers Jérusalem, n’est-ce pas ? » Éliam hocha la tête, et l’homme ajouta : « Continue, car ceux qui mettent leur force en Dieu sont bénis. Ils trouvent dans leur cœur des chemins élevés, et même dans la vallée de Baca, ils en font un lieu de sources. »

Le lendemain, Éliam reprit son voyage. Bientôt, il atteignit la vallée de Baca, un endroit aride et désolé, où la sécheresse semblait régner en maître. Mais Éliam se souvint des paroles de l’homme et commença à prier. Alors qu’il marchait, il vit des sources d’eau jaillir du sol, transformant la vallée en un jardin verdoyant. Il but à l’eau fraîche et se reposa à l’ombre des arbres. Il comprit alors que Dieu était avec lui, transformant chaque épreuve en bénédiction.

Enfin, après des jours de marche, Éliam aperçut au loin les murs de Jérusalem. Son cœur bondit de joie, et il pressa le pas. Lorsqu’il franchit les portes de la ville, il fut accueilli par le son des trompettes et les chants des lévites. Il se dirigea vers le temple, et lorsqu’il entra dans les parvis sacrés, il tomba à genoux, les larmes aux yeux. Il murmura : *« Un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs ; j’aimerais mieux me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu que d’habiter sous les tentes de la méchanceté. »*

Éliam passa plusieurs jours dans le temple, priant, adorant et offrant des sacrifices. Il sentait la présence de Dieu l’envelopper, comme un manteau de paix. Il comprit que la véritable maison de Dieu n’était pas seulement un lieu physique, mais un état de cœur, où l’on demeure en communion avec le Créateur.

Lorsqu’il fut temps de retourner dans sa vallée lointaine, Éliam partit avec un cœur rempli de joie et de reconnaissance. Il savait que désormais, où qu’il aille, il porterait en lui la présence de Dieu. Et chaque fois qu’il levait les yeux vers les montagnes, il se souvenait que l’Éternel des armées était son bouclier et sa force, et que ceux qui mettent leur confiance en Lui sont véritablement bénis.

Ainsi, Éliam vécut le reste de ses jours en paix, répandant autour de lui la lumière de la foi, et témoignant que *« l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier ; l’Éternel donne la grâce et la gloire ; il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. »* (Psaume 84:11)

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