Bible Sacrée

La Justice Divine et la Compassion d’Éliab

**L’Histoire de la Justice Divine et de la Compassion**

Dans les temps anciens, après que le peuple d’Israël eut été libéré de l’esclavage en Égypte, Moïse monta sur la montagne de Sinaï pour recevoir les lois de l’Éternel. Ces lois n’étaient pas seulement des commandements, mais aussi des instructions pour vivre en harmonie les uns avec les autres, en respectant la justice et la compassion. Parmi ces lois se trouvait celle écrite dans Exode 22, une loi qui révélait le cœur de Dieu pour la justice et la restitution.

Un jour, dans un petit village au pied de la montagne, vivait un homme nommé Éliab. Éliab était un berger humble et travailleur, connu pour son intégrité et sa piété. Il possédait un petit troupeau de moutons et de chèvres, qu’il gardait avec soin. Un matin, alors que le soleil se levait à peine, Éliab se rendit à l’enclos pour nourrir ses bêtes. Mais à sa grande surprise, il découvrit que l’un de ses meilleurs béliers avait disparu. Les traces dans la boue montraient que quelqu’un avait forcé l’enclos pendant la nuit.

Éliab, le cœur lourd, se rendit chez les anciens du village pour raconter ce qui s’était passé. Les anciens, connaissant la loi de Moïse, convoquèrent une assemblée pour juger de l’affaire. Ils firent appel à tous les habitants du village, y compris un homme nommé Shimon, qui était connu pour son tempérament impulsif et ses dettes non payées.

Shimon, lorsqu’il fut interrogé, nia fermement avoir volé le bélier. Mais les anciens, guidés par la sagesse divine, décidèrent de creuser plus profondément. Ils envoyèrent des hommes pour fouiller la propriété de Shimon. Là, caché dans un enclos secret derrière sa maison, ils trouvèrent le bélier d’Éliab, ainsi que deux autres moutons qui avaient été volés à d’autres bergers du village.

La loi de l’Éternel, telle qu’elle était écrite dans Exode 22, était claire : « Si un homme vole un bœuf ou un mouton, et qu’il le tue ou le vende, il restituera cinq bœufs pour le bœuf et quatre moutons pour le mouton. » Les anciens, après avoir entendu les preuves, déclarèrent que Shimon devait non seulement rendre le bélier à Éliab, mais aussi lui donner quatre autres moutons en compensation. De plus, il devait rendre les deux autres moutons volés à leurs propriétaires légitimes, avec une restitution supplémentaire pour chaque animal.

Shimon, confronté à la vérité, tomba à genoux et confessa son crime. Il expliqua qu’il avait agi par désespoir, car il était endetté et craignait pour la survie de sa famille. Les anciens, bien que sévères dans leur jugement, lui rappelèrent que la loi de l’Éternel était aussi une loi de miséricorde. Ils lui donnèrent un délai pour rassembler les animaux nécessaires à la restitution et lui conseillèrent de se repentir sincèrement devant Dieu.

Éliab, voyant la détresse de Shimon, fut ému de compassion. Il se souvint des paroles de Moïse, qui avait enseigné que la justice devait être tempérée par la miséricorde. Il alla trouver Shimon et lui dit : « Shimon, je vois ton repentir. Prends le bélier et garde-le. Quant aux quatre moutons que tu dois me donner, je te les pardonne. Mais promets-moi de ne plus jamais voler, et de chercher à vivre selon les commandements de l’Éternel. »

Shimon, les larmes aux yeux, remercia Éliab pour sa générosité. Il promit de changer de vie et de travailler dur pour subvenir aux besoins de sa famille. Les anciens, témoins de cette scène, louèrent l’Éternel pour Sa sagesse et Sa bonté. Ils rappelèrent à tous les habitants du village que la loi de Dieu n’était pas seulement une règle à suivre, mais un chemin vers une vie juste et harmonieuse.

Ainsi, grâce à la loi de l’Éternel et à la compassion d’Éliab, le village fut témoin d’un miracle de réconciliation. Les bergers recommencèrent à vivre en paix, et Shimon devint un homme transformé, travaillant avec diligence et honorant Dieu dans toutes ses actions.

Et chaque fois que les villageois passaient devant l’enclos d’Éliab, ils se souvenaient de cette histoire, qui leur rappelait que la justice divine est toujours accompagnée de grâce, et que la miséricorde triomphe du jugement.

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