**Le Psaume 138 : Un Cantique de Gratitude et de Fidélité**
Dans les temps anciens, au cœur de la cité de Jérusalem, un homme nommé Éliakim marchait lentement vers le Temple du Seigneur. Le soleil levant caressait les pierres dorées du sanctuaire, et l’air était empli du parfum des offrandes matinales. Éliakim, un homme humble et pieux, avait traversé des épreuves qui auraient brisé un cœur moins résolu. Mais aujourd’hui, son âme débordait de reconnaissance, car il avait expérimenté la main puissante de Dieu dans sa vie.
Éliakim s’arrêta devant les portes du Temple, levant les yeux vers les cieux. Il se souvenait des jours sombres où il avait crié vers l’Éternel dans sa détresse. Les ennemis l’avaient entouré, leurs paroles acérées comme des épées, leurs complots semblables à des pièges mortels. Mais dans sa faiblesse, Éliakim avait trouvé refuge en Dieu. Il avait prié avec ferveur, et l’Éternel avait incliné Son oreille vers lui.
Aujourd’hui, Éliakim était venu pour rendre grâce. Il entra dans la cour du Temple, où les prêtres préparaient les sacrifices du matin. Les chants des Lévites montaient vers le ciel, mêlés au son des harpes et des cymbales. Éliakim s’agenouilla devant l’autel, et de ses lèvres sortit un cantique inspiré par le Psaume 138 :
« Je Te célèbre de tout mon cœur, ô Éternel, devant les dieux, je Te chante des louanges. Je me prosterne vers Ton saint Temple, et je rends grâce à Ton nom, à cause de Ta bonté et de Ta fidélité. Car Tu as magnifié Ta parole au-dessus de tout Ton nom. »
Éliakim se souvenait comment Dieu avait répondu à ses prières. Un jour, alors qu’il était accablé par le désespoir, une parole de l’Éternel lui était venue, claire et puissante : « Ne crains point, car Je suis avec toi. » Cette promesse avait été comme une lumière dans les ténèbres, et elle s’était accomplie de manière miraculeuse. Ses ennemis, autrefois si fiers, avaient été humiliés, et leurs plans avaient échoué.
« Le jour où je T’ai invoqué, Tu m’as exaucé, Tu as fortifié mon âme, » murmura Éliakim, les larmes aux yeux. Il se releva et continua son cantique, sa voix portée par la brise matinale : « Tous les rois de la terre Te loueront, ô Éternel, quand ils entendront les paroles de Ta bouche. Ils chanteront les voies de l’Éternel, car la gloire de l’Éternel est grande. »
Éliakim savait que Dieu était souverain, même sur les puissants de ce monde. Il avait vu comment l’Éternel abaissait les orgueilleux et élevait les humbles. Les rois et les princes, malgré leur pouvoir, étaient comme de l’herbe devant la majesté de Dieu. Et pourtant, l’Éternel regardait avec bienveillance ceux qui marchaient dans l’intégrité.
« Bien que l’Éternel soit élevé, Il voit les humbles, mais Il reconnaît de loin les orgueilleux, » déclara Éliakim, levant les mains vers le ciel. Il se souvenait des moments où il avait marché dans la vallée de l’ombre de la mort, mais la main de Dieu l’avait soutenu. Les épreuves l’avaient façonné, et sa foi en avait été renforcée.
« Si je marche au milieu de la détresse, Tu me rends la vie, Tu étends Ta main contre la colère de mes ennemis, et Ta droite me sauve, » chanta Éliakim, sa voix remplie d’assurance. Il savait que Dieu ne l’abandonnerait jamais, car l’Éternel est fidèle à Ses promesses. Les œuvres de Ses mains étaient parfaites, et Il achèverait ce qu’Il avait commencé dans la vie d’Éliakim.
Alors qu’Éliakim terminait son cantique, un profond sentiment de paix l’envahit. Il savait que sa vie était entre les mains du Créateur, et que rien ne pourrait le séparer de l’amour de Dieu. Il quitta le Temple, son cœur léger et son esprit rempli d’espérance. Le soleil brillait maintenant haut dans le ciel, illuminant les rues de Jérusalem, et Éliakim marchait avec confiance, sachant que l’Éternel accomplirait Ses desseins pour lui.
Ainsi, l’histoire d’Éliakim devint un témoignage vivant de la fidélité de Dieu, rappelant à tous ceux qui l’entendaient que l’Éternel est proche de ceux qui L’invoquent avec sincérité. Et chaque fois qu’un pèlerin passait devant le Temple, il entendait peut-être l’écho du cantique d’Éliakim, un rappel que Dieu est digne de toute louange, aujourd’hui, demain, et pour l’éternité.