**Le Nouveau Ciel et la Nouvelle Terre**
En ces jours-là, le Seigneur Dieu parla à son peuple par la voix du prophète Ésaïe. Les cieux étaient lourds de promesses, et la terre semblait retenir son souffle, attendant la révélation de la gloire divine. Le peuple d’Israël, bien que souvent rebelle et infidèle, était toujours l’objet de l’amour inébranlable de Dieu. Mais le temps était venu où le Seigneur allait accomplir des choses nouvelles, des choses que l’œil n’avait jamais vues et que l’oreille n’avait jamais entendues.
Le Seigneur déclara : *« Voici, je vais créer un nouveau ciel et une nouvelle terre. On ne se souviendra plus des choses passées, elles ne monteront plus au cœur. Réjouissez-vous plutôt et soyez dans l’allégresse à jamais, à cause de ce que je vais créer. »* Sa voix résonna comme un tonnerre, et les montagnes tremblèrent à ses paroles. Les anges, dans les cieux, se tinrent en silence, contemplant la grandeur de ce que Dieu allait accomplir.
Le Seigneur continua : *« Car je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, et son peuple pour la joie. Je ferai de Jérusalem mon joyau, et de son peuple ma couronne. Plus jamais on n’entendra dans ses rues des pleurs ni des cris de détresse. »* Les paroles de Dieu étaient comme une pluie bienfaisante sur une terre desséchée, apportant espoir et consolation à ceux qui avaient longtemps souffert.
Le Seigneur promit encore : *« Il n’y aura plus de nourrissons qui ne vivent que quelques jours, ni de vieillards qui n’accomplissent pas leurs jours. Celui qui mourra à cent ans sera considéré comme jeune, et le pécheur qui n’atteindra pas cent ans sera maudit. »* La longévité et la paix seraient les marques de ce nouveau royaume, où la mort elle-même serait vaincue.
Dieu décrivit alors la vie dans ce nouveau monde : *« Ils bâtiront des maisons et les habiteront, ils planteront des vignes et en mangeront le fruit. Ils ne bâtiront pas pour qu’un autre habite, ils ne planteront pas pour qu’un autre mange. Car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres, et mes élus jouiront de l’œuvre de leurs mains. »* La justice régnerait, et chacun jouirait du fruit de son travail, sans crainte de l’oppression ou de l’injustice.
Le Seigneur ajouta : *« Ils ne travailleront pas en vain, et ils n’auront pas des enfants pour les voir mourir. Car ils seront la postérité des bénis de l’Éternel, et leurs descendants seront avec eux. Avant qu’ils ne m’appellent, je répondrai ; avant qu’ils ne finissent de parler, j’exaucerai. »* La communion entre Dieu et son peuple serait si intime que chaque prière serait entendue avant même d’être formulée.
Mais le Seigneur ne se contenta pas de promettre des bénédictions matérielles. Il parla aussi de la transformation spirituelle de son peuple : *« Le loup et l’agneau paîtront ensemble, le lion mangera de la paille comme le bœuf, et le serpent se nourrira de poussière. Il ne se fera ni mal ni destruction sur toute ma montagne sainte. »* La paix régnerait même parmi les créatures, car la nature elle-même serait restaurée dans son harmonie originelle.
Le peuple écoutait ces paroles avec un mélange de crainte et d’espérance. Ils comprenaient que ces promesses n’étaient pas seulement pour leur génération, mais pour toutes celles à venir. Le Seigneur conclut en disant : *« Voici, je vais créer un nouveau ciel et une nouvelle terre. Les choses anciennes seront oubliées, et elles ne monteront plus au cœur. Mais vous, réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse à jamais pour ce que je vais créer. »*
Et ainsi, le peuple d’Israël se tourna vers l’avenir avec une foi renouvelée, sachant que le Dieu qui avait promis était fidèle pour accomplir. Ils attendaient avec impatience le jour où ces promesses deviendraient réalité, où les larmes seraient essuyées et où la joie remplirait leurs cœurs pour l’éternité.
Et dans les cieux, les anges chantaient déjà la gloire de ce jour à venir, où Dieu habiterait avec les hommes, et où il serait leur Dieu, et eux seraient son peuple.