Bible Sacrée

Le Cri du Juste et la Justice Divine dans le Psaume 64

**Le Psaume 64 : Le Cri du Juste et la Justice Divine**

Dans les temps anciens, alors que le peuple d’Israël traversait des périodes de grande adversité, un homme nommé Éliakim vivait dans une petite ville près des montagnes de Judée. Éliakim était un homme pieux, connu pour sa droiture et sa dévotion envers l’Éternel. Cependant, il était entouré d’ennemis qui complotaient dans l’ombre pour le détruire. Ces hommes, remplis de malice, murmuraient des mensonges et ourdissaient des plans perfides pour le faire tomber.

Un soir, alors que le soleil descendait derrière les collines, Éliakim se retira dans sa chambre, le cœur lourd. Les paroles de ses ennemis résonnaient dans son esprit comme des flèches acérées. Il s’agenouilla devant une petite fenêtre, les yeux levés vers les étoiles qui commençaient à scintiller dans le ciel nocturne. Dans un murmure rempli de douleur, il commença à prier, s’inspirant des paroles du Psaume 64.

« Ô Éternel, entends ma voix quand je gémis, protège ma vie de la terreur de l’ennemi », soupira-t-il. Ses mains tremblaient légèrement, mais sa foi demeurait ferme. Il savait que l’Éternel était son refuge, même dans les moments les plus sombres.

Pendant ce temps, dans une maison sombre et isolée à l’autre bout de la ville, les ennemis d’Éliakim se réunissaient. Ils parlaient à voix basse, leurs visages éclairés par la lueur vacillante d’une lampe à huile. « Nous devons agir avec ruse, murmura l’un d’eux, un homme au regard perçant et aux lèvres minces. Personne ne doit savoir ce que nous préparons. » Un autre ajouta : « Nous aiguiserons nos langues comme des épées, et nos paroles amères seront comme des flèches. » Ils riaient méchamment, croyant que leur plan était parfait et qu’aucune oreille ne pouvait les entendre.

Mais l’Éternel, qui sonde les cœurs et les reins, entendait tout. Il voyait leurs complots et connaissait leurs intentions mauvaises. Alors qu’ils croyaient agir dans l’obscurité, leurs actions étaient exposées à la lumière de Sa présence.

Le lendemain matin, Éliakim se rendit au marché pour acheter du pain. Alors qu’il marchait, il sentit des regards hostiles peser sur lui. Des murmures s’élevaient autour de lui, mais il garda la tête haute, se rappelant les promesses de l’Éternel. « Ils s’encouragent l’un l’autre dans leur méchanceté, pensa-t-il, mais leur propre langue les fera tomber. »

Soudain, un homme se précipita vers lui, le visage pâle et les yeux écarquillés. « Éliakim, viens vite ! cria-t-il. Quelque chose d’étrange se passe près de la place publique ! » Intrigué, Éliakim suivit l’homme. Lorsqu’ils arrivèrent, une foule s’était rassemblée, et au milieu d’elle se tenaient les ennemis d’Éliakim, mais leur arrogance avait disparu. Ils tremblaient, leurs visages déformés par la peur.

« L’Éternel les a frappés ! » s’exclama quelqu’un dans la foule. En effet, les hommes qui avaient comploté dans l’ombre étaient maintenant exposés. Leurs propres paroles, qu’ils avaient utilisées comme des armes, s’étaient retournées contre eux. L’un d’eux, saisi de remords, tomba à genoux et confessa leurs plans malveillants. Les autres, incapables de supporter le poids de leur culpabilité, s’enfuirent, mais ils trébuchèrent et tombèrent, comme si une main invisible les avait frappés.

Éliakim regarda la scène, le cœur rempli de gratitude. Il leva les yeux au ciel et murmura : « Tous les hommes verront, et ils craindront, et ils proclameront l’œuvre de Dieu. » La foule, témoin de ce qui s’était passé, commença à chanter les louanges de l’Éternel, reconnaissant Sa justice et Sa puissance.

Ce jour-là, Éliakim comprit que l’Éternel n’abandonne jamais ceux qui se confient en Lui. Les méchants peuvent comploter et tramer dans l’ombre, mais leur propre malice finit par les détruire. Quant aux justes, ils peuvent se réjouir, car l’Éternel est leur bouclier et leur défenseur.

Ainsi, la ville entière apprit une leçon précieuse : craignez l’Éternel, car Il est le juge suprême, et Sa justice triomphe toujours. Et Éliakim continua à marcher dans la droiture, sachant que l’Éternel était avec lui, maintenant et pour toujours.

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