**L’histoire de la lumière et de l’amour : Une méditation sur 1 Jean 2**

Dans une petite ville nichée au creux des collines, vivait une communauté de croyants qui cherchait à marcher dans la lumière de Dieu. Leur vie était simple, mais leur foi était profonde. Un jour, un vieil homme nommé Éliézer, connu pour sa sagesse et sa connaissance des Écritures, rassembla les fidèles dans la maison de prière pour leur partager un message tiré de la lettre de l’apôtre Jean.

Le soleil déclinait à l’horizon, teintant le ciel de nuances dorées et pourpres. Les bougies étaient allumées, projetant une douce lueur sur les visages attentifs. Éliézer, debout devant l’assemblée, tenait un parchemin usé entre ses mains. Sa voix, calme mais empreinte d’autorité, commença à résonner dans la pièce.

« Mes bien-aimés, commença-t-il, l’apôtre Jean nous a laissé des paroles qui sont comme une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier. Écoutons ce qu’il nous dit dans sa première lettre, au chapitre deux. »

Il lut lentement, en articulant chaque mot avec soin : *« Mes petits enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. »* (1 Jean 2:1)

Les visages de l’assemblée s’illuminèrent à ces paroles. Une femme, nommée Miriam, murmura : « Jésus est notre avocat… Quel réconfort ! » Éliézer hocha la tête et poursuivit : « Oui, Miriam. Jésus est notre défenseur. Il intercède pour nous auprès du Père. Mais Jean nous rappelle aussi que nous ne devons pas prendre cela à la légère. Il nous appelle à ne pas pécher, à marcher dans la sainteté. »

Il continua sa lecture : *« Nous savons que nous l’avons connu, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. »* (1 Jean 2:3-4)

Un jeune homme nommé Samuel, assis au premier rang, fronça les sourcils. « Mais comment pouvons-nous vraiment savoir si nous le connaissons ? » demanda-t-il. Éliézer sourit avec bienveillance. « Samuel, la réponse est dans ce qui suit. Jean nous dit : *Mais celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui ; par là nous savons que nous sommes en lui.* (1 Jean 2:5) Connaître Dieu, c’est garder sa parole. C’est vivre selon ses commandements, non par obligation, mais par amour. »

L’assemblée médita ces paroles en silence. Éliézer reprit : « Jean nous met en garde contre les séductions du monde. Il écrit : *N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui.* (1 Jean 2:15) Le monde nous offre des plaisirs éphémères, mais ils ne peuvent combler notre âme. Seul l’amour de Dieu est éternel. »

Une vieille femme, nommée Rachel, leva la main. « Mais comment distinguer l’amour de Dieu de l’amour du monde ? » demanda-t-elle. Éliézer répondit avec douceur : « Rachel, l’amour de Dieu se manifeste dans l’obéissance à sa parole et dans l’amour fraternel. Jean nous dit : *Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a point en lui de scandale.* (1 Jean 2:10) Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres. »

Les bougies vacillèrent légèrement, projetant des ombres dansantes sur les murs. Éliézer continua : « Mes amis, nous vivons dans les derniers temps. Jean nous avertit : *Petits enfants, c’est la dernière heure. Vous avez entendu dire que l’antichrist vient, et déjà maintenant il y a plusieurs antichrists.* (1 Jean 2:18) Nous devons être vigilants, rester fermes dans la vérité. »

Un frisson parcourut l’assemblée. Éliézer, voyant leur inquiétude, ajouta : « Mais ne craignez pas. Jean nous rappelle que nous avons reçu l’onction de la part du Saint, et que nous connaissons toutes choses. (1 Jean 2:20) L’Esprit de Dieu demeure en nous, nous guidant dans toute vérité. »

Il conclut sa lecture avec ces mots : *« Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et qu’à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui.* (1 Jean 2:28) »

Le silence régna dans la pièce, puis Miriam rompit le calme. « Que devons-nous faire, Éliézer ? » demanda-t-elle. Le vieil homme sourit. « Demeurez en Christ. Aimez-vous les uns les autres. Marchez dans la lumière, car *si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.* (1 Jean 1:7) »

La nuit était tombée, mais les cœurs des fidèles étaient remplis de lumière. Ils quittèrent la maison de prière, déterminés à vivre selon la parole de Dieu, à aimer leurs frères et à marcher dans la vérité. Et ainsi, sous le regard bienveillant du Père, ils continuèrent leur chemin, portant la lumière de Christ dans un monde souvent ténébreux.