**Le Psaume 118 : Un récit de louange et de délivrance**

Dans les temps anciens, au cœur d’une ville fortifiée, vivait un homme nommé Éliam. Il était connu pour sa piété et son amour profond pour le Seigneur. Éliam avait traversé de nombreuses épreuves dans sa vie, mais il avait toujours gardé une foi inébranlable en Dieu. Un jour, alors que la ville était assiégée par une armée ennemie, Éliam se retrouva face à une situation désespérée. Les murs de la ville tremblaient sous les coups des béliers, et les cris de guerre résonnaient dans les rues. Les habitants étaient terrifiés, et beaucoup commençaient à perdre espoir.

Mais Éliam, au lieu de céder à la peur, se retira dans sa chambre et ouvrit un rouleau des Écritures. Ses yeux tombèrent sur les paroles du Psaume 118 : *« Louez l’Éternel, car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours ! »* Ces mots résonnèrent dans son cœur comme un écho céleste. Il se mit à prier avec ferveur, invoquant la miséricorde de Dieu et rappelant les promesses divines.

Alors qu’il priait, une paix surnaturelle envahit son esprit. Il se leva, déterminé à proclamer la bonté de Dieu, même au milieu du chaos. Il sortit dans les rues et commença à encourager les habitants : *« Ne craignez point, car l’Éternel est avec nous ! Sa miséricorde dure à toujours, et il ne nous abandonnera pas ! »* Sa voix, pleine de conviction, commença à rallier les cœurs découragés.

Pendant ce temps, les ennemis, confiants dans leur supériorité numérique, se moquaient des habitants de la ville. Leur chef, un homme orgueilleux nommé Rabsaké, cria depuis les remparts : *« Où est votre Dieu maintenant ? Il ne peut vous sauver de nos mains ! »* Mais Éliam, debout sur les murailles, répondit avec assurance : *« L’Éternel est pour moi, je ne craindrai rien ; que peuvent me faire des hommes ? »* (Psaume 118:6).

La nuit tomba, et les ennemis préparèrent leur assaut final. Mais au petit matin, un événement miraculeux se produisit. Un brouillard épais enveloppa le camp ennemi, semant la confusion parmi les soldats. Dans leur désarroi, ils commencèrent à se battre entre eux, croyant attaquer les défenseurs de la ville. Au lever du soleil, Éliam et les habitants découvrirent avec stupéfaction que l’armée ennemie s’était dispersée, laissant derrière elle des armes et des provisions.

Éliam, rempli de gratitude, rassembla le peuple dans la cour du temple. Il éleva sa voix et déclara : *« Voici le jour que l’Éternel a fait ; qu’il soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie ! »* (Psaume 118:24). Les habitants, libérés de la peur, se joignirent à lui pour chanter des louanges à Dieu. Ils offrirent des sacrifices d’actions de grâces, reconnaissant que c’était par la main puissante de l’Éternel qu’ils avaient été délivrés.

Éliam, devenu un symbole de foi et de courage, continua à enseigner le peuple. Il leur rappelait souvent : *« La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle. C’est de l’Éternel que cela est venu : c’est un prodige à nos yeux. »* (Psaume 118:22-23). Il expliquait que même dans les moments où tout semble perdu, Dieu peut transformer une situation désespérée en une victoire éclatante.

Les années passèrent, et l’histoire de la délivrance miraculeuse devint une légende dans la région. Les enfants apprenaient à chanter le Psaume 118, et les anciens racontaient comment Éliam avait tenu ferme dans sa foi. La ville prospéra, non pas grâce à ses propres forces, mais parce qu’elle avait appris à mettre sa confiance en l’Éternel.

Ainsi, le Psaume 118 devint bien plus qu’un chant pour Éliam et son peuple. Il devint un témoignage vivant de la fidélité de Dieu, un rappel que sa miséricorde dure à toujours, et que ceux qui se confient en lui ne seront jamais déçus. *« Donnez grâces à l’Éternel, car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours ! »* (Psaume 118:29). Ces paroles, gravées dans les cœurs, continuèrent à inspirer des générations, rappelant que Dieu est toujours présent, même dans les tempêtes de la vie.