**Le Grand Concert de Louange**
Dans les cieux éternels, où la lumière divine brille d’un éclat inimaginable, il y avait un jour particulier où toute la création était convoquée pour un grand concert de louange. Ce jour-là, les anges, les étoiles, les montagnes, les mers, et toutes les créatures vivantes se rassemblèrent dans la vaste salle du trône de Dieu. Le Psaume 150 avait été choisi comme thème central de cette célébration, et chaque être présent devait participer à cette symphonie universelle.
Au centre de la salle, le trône de Dieu resplendissait d’une gloire indicible. Des éclairs de lumière pure jaillissaient de son siège, et une douce brise, semblable au souffle de l’Esprit, parcourait l’assemblée. Les séraphins, avec leurs six ailes, volaient autour du trône, criant sans cesse : « Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » Leurs voix résonnaient comme des trompettes célestes, annonçant le commencement de la louange.
Les anges musiciens, vêtus de robes étincelantes, prirent place dans les airs. Ils tenaient des instruments de toutes sortes : des harpes d’or, des flûtes d’argent, des tambourins ornés de pierres précieuses, et des cymbales qui scintillaient comme des éclairs. Chaque instrument avait été créé par Dieu lui-même, et leur son était parfait, harmonieux, capable de toucher les cœurs les plus endurcis.
Soudain, un ange puissant, dont le visage brillait comme le soleil, s’avança et cria d’une voix forte : « Louez l’Éternel dans son sanctuaire ! Louez-le dans l’étendue de sa puissance ! » À ces mots, les anges musiciens commencèrent à jouer. Les harpes vibraient doucement, comme si elles murmuraient les secrets de l’univers. Les flûtes entonnèrent une mélodie envoûtante, semblable au chant des ruisseaux dans les vallées verdoyantes. Les tambourins résonnaient avec force, rappelant les pas de Dieu sur les montagnes. Et les cymbales claquaient avec éclat, comme des éclairs dans un ciel d’orage.
Les étoiles, qui avaient été placées dans le firmament par la main de Dieu, se mirent à danser. Elles tournoyaient dans les airs, formant des motifs complexes et magnifiques, comme si elles dessinaient les œuvres de Dieu dans le ciel. Les montagnes, bien qu’immobiles, semblaient s’élever un peu plus haut, comme pour se rapprocher de leur Créateur. Les mers, quant à elles, rugissaient avec puissance, leurs vagues s’élevant et s’abaissant en rythme avec la musique.
Les créatures vivantes sur la terre ne furent pas en reste. Les lions rugirent avec force, leurs voix puissantes se mêlant à la symphonie. Les oiseaux du ciel chantèrent de toutes leurs forces, leurs mélodies joyeuses s’élevant vers les cieux. Les arbres des forêts agitèrent leurs branches, comme pour applaudir leur Créateur. Même les pierres, silencieuses et immobiles, semblaient vibrer d’une énergie mystérieuse, comme si elles aussi désiraient louer Dieu.
Au milieu de cette cacophonie harmonieuse, les hommes et les femmes qui avaient marché avec Dieu sur la terre furent invités à se joindre à la louange. Ils étaient vêtus de robes blanches, symbolisant la pureté que Dieu leur avait accordée. Ils tenaient des palmes à la main, signes de leur victoire sur le péché et la mort. Leurs voix s’élevèrent, puissantes et unies, chantant : « Louez-le pour ses hauts faits ! Louez-le selon l’immensité de sa grandeur ! »
Les enfants, avec leurs voix innocentes et pures, entonnèrent un chant spécial : « Louez-le avec le son de la trompette ! Louez-le avec le luth et la harpe ! » Leurs voix étaient comme des cloches d’argent, claires et joyeuses, rappelant à tous la simplicité et la sincérité de la louange.
Les anciens, ceux qui avaient traversé de nombreuses épreuves sur la terre, se levèrent avec dignité. Leurs voix, bien que tremblantes, étaient remplies de gratitude et de sagesse. Ils chantèrent : « Louez-le avec le tambourin et la danse ! Louez-le avec les instruments à cordes et le chalumeau ! » Leurs paroles étaient empreintes d’une profonde reconnaissance, car ils avaient vu la fidélité de Dieu tout au long de leur vie.
Et enfin, tous ensemble, l’assemblée entière cria d’une seule voix : « Louez-le avec les cymbales sonores ! Louez-le avec les cymbales retentissantes ! Que tout ce qui respire loue l’Éternel ! Louez l’Éternel ! »
À ce moment, une lumière encore plus intense émana du trône de Dieu. C’était comme si toute la gloire, toute la puissance, et toute la majesté de Dieu se déversaient sur l’assemblée. Les anges, les étoiles, les montagnes, les mers, les créatures vivantes, et les hommes et les femmes tombèrent face contre terre, incapables de supporter la grandeur de cette présence.
Et dans ce silence sacré, une voix douce et puissante se fit entendre. C’était la voix de Dieu lui-même. Il dit : « Vous avez bien fait, mes créatures bien-aimées. Votre louange m’est agréable. Continuez à me louer, car je suis l’Éternel, votre Dieu, et je demeure à jamais. »
Ainsi se termina le grand concert de louange, mais la mélodie continua de résonner dans les cœurs de tous ceux qui y avaient participé. Car ils savaient que, chaque jour, chaque instant, ils étaient appelés à louer Dieu, non seulement avec des instruments et des chants, mais avec toute leur vie.
Et ainsi, la création entière continua de chanter, dans l’attente du jour où elle verrait son Créateur face à face, dans toute sa gloire éternelle.