**Le Jugement Juste de l’Éternel : Une Histoire Inspirée d’Ézéchiel 18**
Dans les temps anciens, lorsque les enfants d’Israël étaient exilés à Babylone, le prophète Ézéchiel reçut une parole de l’Éternel. Cette parole était un message profond et puissant, destiné à corriger une pensée erronée qui s’était répandue parmi le peuple. Les Israélites murmuraient, disant : « Les pères ont mangé des raisins verts, et les dents des enfants en sont agacées. » Autrement dit, ils croyaient que les générations futures souffraient à cause des péchés de leurs ancêtres. Mais l’Éternel, dans Sa sagesse infinie, voulait leur montrer que Sa justice est parfaite et que chaque individu est responsable de ses propres actions.
Un jour, dans une vallée aride près du fleuve Kebar, Ézéchiel s’assit sous un vieux tamaris, cherchant l’ombre pour échapper à la chaleur brûlante du soleil. Alors qu’il méditait, la présence de l’Éternel l’enveloppa, et une voix retentit, claire et puissante : « Fils de l’homme, écoute Ma parole et transmets-la à Mon peuple. »
Ézéchiel se prosterna, le visage contre terre, et répondit : « Parle, Seigneur, Ton serviteur écoute. »
La voix de l’Éternel continua : « Pourquoi répétez-vous ce proverbe en Israël : « Les pères ont mangé des raisins verts, et les dents des enfants en sont agacées » ? Aussi vrai que Je suis vivant, déclare le Seigneur, l’Éternel, vous n’aurez plus lieu de répéter ce proverbe en Israël. Car toutes les vies M’appartiennent, la vie du père comme celle du fils. C’est celui qui pèche qui mourra. »
Ézéchiel écoutait attentivement, son cœur battant à l’unisson avec la vérité divine. L’Éternel poursuivit : « Si un homme est juste, s’il pratique le droit et la justice, s’il ne mange pas sur les montagnes et ne lève pas les yeux vers les idoles de la maison d’Israël, s’il ne déshonore pas la femme de son prochain et ne s’approche pas d’une femme pendant son impureté, s’il n’opprime personne, s’il rend le gage de sa dette, s’il ne commet pas de vol, s’il donne son pain à celui qui a faim et couvre d’un vêtement celui qui est nu, s’il ne prête pas à intérêt et ne prend pas d’usure, s’il détourne sa main de l’iniquité et rend un jugement véritable entre les hommes, s’il suit Mes lois et observe Mes ordonnances en agissant avec fidélité, cet homme est juste, il vivra certainement, déclare le Seigneur, l’Éternel. »
Ézéchiel voyait dans son esprit l’image d’un tel homme : un père de famille, honnête et pieux, qui marchait dans les voies de l’Éternel. Cet homme enseignait à ses enfants la crainte de Dieu et vivait dans l’intégrité. Mais l’Éternel continua : « Supposons qu’il engendre un fils violent, qui verse le sang ou commet l’une de ces choses que le père n’a pas faites. Ce fils mange sur les montagnes, déshonore la femme de son prochain, opprime le pauvre et l’indigent, commet des vols, ne rend pas le gage, lève les yeux vers les idoles, fait des abominations, prête à intérêt et prend de l’usure. Ce fils-là vivrait-il ? Non, il ne vivra pas. Il a commis toutes ces abominations, il mourra certainement, et son sang sera sur lui. »
Le prophète frémit en entendant ces paroles. Il comprenait que la justice de Dieu ne fait pas de favoritisme. Chacun est jugé selon ses propres actions. Mais l’Éternel ne s’arrêta pas là. Il ajouta : « Supposons maintenant que ce fils engendre à son tour un fils, et que ce petit-fils voie tous les péchés que son père a commis, mais qu’il les voie et ne les imite pas. Qu’il ne mange pas sur les montagnes, qu’il ne lève pas les yeux vers les idoles de la maison d’Israël, qu’il ne déshonore pas la femme de son prochain, qu’il n’opprime personne, qu’il ne prenne pas de gage, qu’il ne commette pas de vol, qu’il donne son pain à celui qui a faim et couvre d’un vêtement celui qui est nu, qu’il détourne sa main de l’iniquité, qu’il ne prenne ni intérêt ni usure, qu’il observe Mes ordonnances et suive Mes lois. Celui-là ne mourra pas pour l’iniquité de son père ; il vivra certainement. Quant à son père, parce qu’il a pratiqué la fraude, qu’il a dépouillé son frère et fait ce qui n’est pas bien au milieu de son peuple, il mourra pour son iniquité. »
Ézéchiel comprenait maintenant la profondeur de la justice divine. L’Éternel ne punit pas les enfants pour les péchés des pères, ni les pères pour les péchés des enfants. Chacun est responsable devant Dieu. La voix de l’Éternel résonna à nouveau : « Mais vous dites : « Pourquoi le fils ne porte-t-il pas l’iniquité de son père ? » C’est parce que le fils a pratiqué le droit et la justice, qu’il a observé toutes Mes lois et les a mises en pratique ; il vivra certainement. Celui qui pèche, c’est celui qui mourra. Le fils ne portera pas l’iniquité du père, et le père ne portera pas l’iniquité du fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. »
Ézéchiel sentit une lourde responsabilité peser sur ses épaules. Il devait transmettre ce message à son peuple, un message d’espoir et de responsabilité personnelle. L’Éternel conclut : « Si le méchant se détourne de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe toutes Mes lois et pratique le droit et la justice, il vivra, il ne mourra pas. Toutes les transgressions qu’il a commises ne seront pas retenues contre lui ; à cause de la justice qu’il a pratiquée, il vivra. Est-ce que Je prends plaisir à la mort du méchant, déclare le Seigneur, l’Éternel ? N’est-ce pas plutôt à ce qu’il se détourne de ses voies et qu’il vive ? »
Ézéchiel se releva, rempli d’une détermination nouvelle. Il savait que le message de l’Éternel était une invitation à la repentance, un appel à revenir à Dieu. Il se rendit auprès des exilés et leur parla avec passion, leur expliquant que chacun avait le pouvoir de choisir la vie ou la mort, la justice ou le péché. Et il les exhorta : « Rejetez loin de vous toutes les transgressions par lesquelles vous avez péché ; faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau. Pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? Car Je ne prends pas plaisir à la mort de celui qui meurt, déclare le Seigneur, l’Éternel. Convertissez-vous donc, et vivez ! »
Ainsi, la parole de l’Éternel, transmise par Ézéchiel, résonna comme un écho dans le cœur de ceux qui étaient prêts à écouter. Et pour ceux qui choisirent de se tourner vers Dieu, il y eut une promesse de vie, de restauration et de grâce. Car l’Éternel est un Dieu de justice, mais aussi de miséricorde, toujours prêt à accueillir ceux qui reviennent à Lui.