Bible Sacrée

La Sagesse de Qohéleth : Vanité et Éternité sous le Ciel

**L’histoire de la vanité, selon l’Ecclésiaste**

Il y avait une fois un homme nommé Qohéleth, un sage qui régnait sur Jérusalem. Il était fils de David, et son cœur était rempli de la sagesse que Dieu lui avait accordée. Un jour, alors qu’il méditait sous le ciel éclatant de la Terre Promise, il se mit à contempler les mystères de la vie et les cycles infinis de la création. Assis sur un rocher surplombant la ville sainte, il regarda au loin les collines verdoyantes, les oliviers qui dansaient sous la brise, et les ruisseaux qui serpentaient à travers les vallées. Pourtant, malgré la beauté qui l’entourait, une profonde mélancolie s’empara de son âme.

Qohéleth commença à murmurer des paroles qui résonnaient comme un écho dans les montagnes : *« Vanité des vanités, tout est vanité. »* Sa voix était grave, chargée d’une tristesse qui semblait venir des profondeurs de la terre. Il se tourna vers ses serviteurs et ses disciples, qui l’écoutaient avec attention, et leur dit : *« Voyez-vous ces choses magnifiques autour de nous ? Les montagnes, les rivières, les arbres qui portent des fruits ? Tout cela semble éternel, mais en vérité, tout est éphémère. »*

Il se leva et marcha lentement vers un champ où des laboureurs travaillaient sous le soleil brûlant. Leurs visages étaient ruisselants de sueur, et leurs mains calleuses serraient fermement les manches de leurs outils. Qohéleth s’arrêta et les observa un moment. *« Ces hommes travaillent sans cesse, jour après jour, année après année. Ils sèment, ils moissonnent, mais à quoi sert tout cela ? Leurs enfants reprendront leur labeur, et leurs enfants après eux. Le cycle ne finit jamais, et pourtant, rien de nouveau ne se produit sous le soleil. »*

Un jeune disciple, nommé Eliab, s’approcha timidement et demanda : *« Maître, si tout est vanité, pourquoi devons-nous continuer à vivre et à travailler ? N’y a-t-il aucun sens à notre existence ? »* Qohéleth tourna son regard vers le jeune homme, et ses yeux, bien que tristes, brillaient d’une lueur de compassion. *« Mon fils, la vie est un don de Dieu, et bien que nous ne puissions pas comprendre pleinement Ses desseins, nous devons chercher à vivre selon Sa volonté. Le travail, la joie, et même les épreuves ont leur place dans le plan divin. Mais souviens-toi : tout ce que nous accomplissons ici-bas est temporaire. »*

Qohéleth continua sa marche, suivi de ses disciples. Ils traversèrent une place de marché animée, où des marchands vendaient leurs marchandises avec enthousiasme. Les cris des vendeurs se mêlaient aux rires des enfants et aux discussions des acheteurs. Qohéleth s’arrêta devant un étal de fruits et prit une pomme dans sa main. *« Regardez cette pomme, dit-il. Elle est belle, parfumée, et pourtant, dans quelques jours, elle se flétrira et retournera à la poussière. Ainsi en est-il de toutes les choses de ce monde. »*

Un marchand, entendant ces paroles, s’approcha et dit : *« Maître, si tout est vanité, pourquoi devrions-nous continuer à travailler et à accumuler des richesses ? »* Qohéleth répondit : *« Les richesses peuvent apporter un certain confort, mais elles ne peuvent pas combler le vide de l’âme. Celui qui aime l’argent n’en aura jamais assez, et celui qui cherche la gloire sera toujours insatisfait. La véritable satisfaction ne se trouve que dans la crainte de Dieu et dans la reconnaissance de Sa souveraineté. »*

Le soir venu, Qohéleth et ses disciples montèrent sur une colline pour contempler le coucher du soleil. Les nuages s’embrasaient de rouge et d’or, et le ciel semblait se fondre dans l’infini. Qohéleth s’assit et dit : *« Voyez-vous ce soleil ? Il se lève, il se couche, et il se hâte vers son lieu d’où il se lèvera à nouveau. Les vents soufflent vers le sud, puis tournent vers le nord, tournant et retournant sans cesse. Les rivières coulent vers la mer, mais la mer n’est jamais remplie. Tout est en mouvement, mais rien ne change véritablement. »*

Eliab, assis à ses côtés, demanda : *« Maître, si tout est un cycle sans fin, quelle est la sagesse que nous devons en tirer ? »* Qohéleth répondit : *« La sagesse est de reconnaître que nous ne sommes que des êtres limités dans un monde infini. Nous devons accepter notre condition et chercher à vivre avec gratitude et humilité. La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse, et c’est en Lui que nous trouvons un sens à notre existence, même si nous ne comprenons pas tout. »*

Alors que la nuit tombait et que les étoiles commençaient à scintiller dans le ciel, Qohéleth conclut : *« Souvenez-vous, mes amis, que tout ce que nous voyons et expérimentons ici-bas est éphémère. Mais au-delà de cette vie, il y a une éternité avec Dieu. Cherchez-Le de tout votre cœur, et vous trouverez la paix qui surpasse toute compréhension. »*

Et ainsi, sous le ciel étoilé de Jérusalem, Qohéleth et ses disciples méditèrent sur les paroles du sage, cherchant à comprendre les mystères de la vie et à trouver leur place dans le grand dessein de Dieu.

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