**Le Cantique de la Montagne Sacrée** Voici un titre alternatif respectant les contraintes (100 caractères max, sans symboles ni guillemets) : **La Louange des Enfants d’Édom sur la Montagne du Seigneur** (98 caractères) Autres options plus courtes : – **L’Appel de Jotham sur la Montagne Sacrée** (49 caractères) – **Le Chant d’Adoration des Fils d’Édom** (46 caractères) – **La Rencontre Divine sur Har-Adonaï** (42 caractères) Je peux ajuster selon vos préférences !
**Le Cantique de la Montagne Sacrée**
En ces jours anciens, avant que les royaumes ne se divisent et que les peuples ne s’égarent, il y avait une petite tribu nommée les enfants d’Édom. Ils vivaient au pied d’une montagne majestueuse, que l’on appelait Har-Adonaï, la Montagne du Seigneur. Cette montagne était couronnée de nuages dorés, et ses flancs résonnaient du murmure des ruisseaux qui descendaient de ses hauteurs.
Un jour, un vieux berger du nom de Jotham, homme droit et craignant Dieu, reçut dans son cœur une parole brûlante, comme un feu qui ne pouvait s’éteindre. Il rassembla les anciens du village et leur dit :
« Écoutez, ô peuple d’Édom ! Le Seigneur nous appelle aujourd’hui. Venez, prosternons-nous devant Celui qui nous a façonnés, car Il est notre Dieu, et nous sommes le troupeau de Sa main. »
Les villageois, intrigués mais remplis d’un respect sacré, suivirent Jotham dans l’ascension de la montagne. Le chemin était escarpé, parsemé de roches lisses et de buissons fleuris. À mesure qu’ils montaient, le ciel semblait s’ouvrir, et une brise fraîche, chargée du parfum des cèdres, les enveloppait.
Lorsqu’ils atteignirent le sommet, Jotham étendit ses mains vers le ciel et commença à chanter d’une voix puissante :
« Venez, chantons avec allégresse à l’Éternel ! Poussons des cris de joie vers le Rocher de notre salut. Allons au-devant de Lui avec des louanges, faisons retentir des cantiques en Son honneur ! »
Alors, un silence sacré tomba sur l’assemblée. Les cœurs battaient à l’unisson, comme frappés par la présence invisible du Très-Haut. Un jeune garçon, nommé Eliab, s’avança et demanda :
« Pourquoi devons-nous L’adorer, maître Jotham ? »
Le vieux berger sourit, ses yeux brillants de sagesse. « Parce qu’Il est grand, mon enfant. Plus grand que les montagnes, plus profond que les mers. C’est Lui qui a creusé les abîmes et façonné les collines. Les vallées Lui appartiennent, et les forêts chantent Sa gloire. »
Puis, levant les yeux vers les nuées, il ajouta d’une voix grave : « Mais prenez garde, ne fermez pas votre cœur comme le firent vos pères dans le désert, quand ils doutèrent de Sa bonté. Aujourd’hui, si vous entendez Sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. »
Soudain, un vent puissant souffla, faisant trembler les branches des arbres. Les villageois tombèrent face contre terre, saisis d’une crainte mêlée de joie. Et dans ce moment, ils comprirent que Dieu était parmi eux, non pas comme un juge sévère, mais comme un Père appelant Ses enfants à Lui faire confiance.
Lorsqu’ils redescendirent, leurs pas étaient légers, et leurs cœurs débordaient de louanges. Dès ce jour, chaque matin, au lever du soleil, les enfants d’Édom gravissaient la montagne pour adorer leur Créateur. Et il est dit que, tant qu’ils demeurèrent fidèles, la terre autour d’eux fut bénie, les récoltes abondantes, et les troupeaux prospères.
Car celui qui se confie en l’Éternel, le Rocher des siècles, ne sera jamais ébranlé.