**La Sagesse et la Folie : Un Banquet pour l’Âme** (Note: The original title provided fits within the 100-character limit and aligns well with the story. No symbols or quotes are present.) Alternative (if a shorter variation is preferred): **Le Banquet de la Sagesse et de la Folie** (48 characters) Both titles capture the essence of the story while meeting the constraints.
**La Sagesse et la Folie : Un Banquet pour l’Âme**
En des temps anciens, où les sentiers de la vie se divisaient entre lumière et ténèbres, la Sagesse, cette noble hôtesse, bâtit sa maison. Elle avait taillé sept colonnes de pierres précieuses, symboles de la perfection divine, et son palais s’élevait majestueusement sur les hauteurs de la cité, visible à tous ceux qui levaient les yeux vers la vérité.
La Sagesse, vêtue d’une robe tissée d’or et de clarté, envoya ses servantes parcourir les rues animées de la ville. Elles montaient les places publiques, s’arrêtant aux carrefours, là où les foules se pressaient dans leurs quêtes terrestres. D’une voix mélodieuse, elles proclamaient :
*« Venez, ô vous qui manquez de discernement ! Entrez dans la maison de la Sagesse, goûtez au pain de l’intelligence et buvez le vin de la connaissance que j’ai préparé pour vous ! Abandonnez la simplicité, et vous vivrez ; marchez dans le chemin de l’intelligence ! »*
Les servantes étendaient leurs mains vers les passants, certains courbés sous le poids de l’ignorance, d’autres égarés par les illusions du monde. Parmi eux, un jeune homme nommé Éliakim écouta l’appel. Son cœur était troublé, car il avait longtemps erré dans les sentiers obscurs, séduit par les promesses vaines de la débauche. Mais aujourd’hui, la voix de la Sagesse pénétra son âme comme une douce pluie sur une terre aride.
Il gravit la colline, ses pas hésitants se raffermissant à mesure qu’il approchait. Les portes de la maison étaient grandes ouvertes, et une lumière dorée en émanait, répandant une paix profonde. À l’intérieur, la table était dressée : des pains frais, symbole de la Parole divine, et des coupes remplies d’un vin exquis, représentant la joie de la vérité. Autour de la table siégeaient des hommes et des femmes de tous âges, leurs visages rayonnants de compréhension.
La Sagesse s’avança vers Éliakim et posa une main bienveillante sur son épaule. *« Celui qui reprend le sage gagnera son amour, et celui qui instruit les justes en recevra la récompense »,* dit-elle avec un sourire. *« La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse, et la connaissance du Saint, c’est l’intelligence. Car par moi, tes jours seront multipliés, et les années de ta vie augmentées. »*
Éliakim s’assit parmi les convives, son cœur rempli d’une joie nouvelle. Il écouta les enseignements, méditant chaque parole comme un trésor inestimable.
Cependant, non loin de là, dans les bas-fonds de la ville, une autre voix retentissait. Celle de la Folie, bruyante et provocante, assise à l’entrée de sa demeure décrépie. Vêtue de séduction et de tromperie, elle criait aux passants : *« Eaux dérobées sont douces, et le pain mangé en secret est agréable ! »*
Elle attirait les insensés, ceux qui préféraient les plaisirs éphémères à la vérité éternelle. Parmi eux se trouvait un ami d’Éliakim, Ruben, qui, entendant les rires et les chants de la maison de la Folie, se laissa entraîner à l’intérieur. Mais il ne savait pas que les ombres y régnaient, et que les convives de la Folie étaient déjà des hôtes de la mort.
Alors que le soleil déclinait, Éliakim descendit de la maison de la Sagesse, son esprit renouvelé. Il chercha Ruben, voulant partager avec lui la lumière qu’il avait reçue. Mais lorsqu’il arriva devant la demeure de la Folie, il n’entendit plus que des gémissements. Les portes étaient désormais closes, et une inscription sinistre y était gravée : *« Celui qui s’égare ici ne comprendra jamais que les profondeurs du séjour des morts l’attendent. »*
Le cœur lourd, Éliakim réalisa le choix qui s’offrait à chaque homme : suivre la Sagesse et vivre, ou céder à la Folie et périr.
Ainsi se manifeste le message éternel : *« La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse. »* Que celui qui a des oreilles entende, et que celui qui cherche la vérité trouve refuge à la table de la Sagesse.