Bible Sacrée

**La Libération de Marcus par la Grâce** (99 caractères) Alternative plus courte : **Marcus et le Combat de la Foi** (25 caractères) Ou encore : **La Paix Trouvée par Marcus** (24 caractères) Choisissez selon l’angle souhaité : la grâce libératrice, le combat spirituel ou la résolution du récit.

**Le Combat Intérieur de Marcus**

Dans la ville animée de Corinthe, sous le chaud soleil méditerranéen, vivait un homme nommé Marcus. C’était un Juif pieux, fervent dans sa pratique de la Loi, mais tourmenté par un combat invisible qui déchirait son âme. Chaque jour, il se levait avec la ferme intention de plaire à Dieu, mais chaque soir, il s’effondrait sous le poids de ses échecs répétés.

Marcus avait grandi dans une famille strictement attachée aux commandements. Son père, un scribe respecté, lui avait enseigné chaque précepte, chaque ordonnance de la Loi de Moïse avec une rigueur implacable. « La Loi est sainte, juste et bonne », répétait-il souvent. Et Marcus le croyait. Il savait que la Loi venait de Dieu, qu’elle était parfaite. Pourtant, plus il cherchait à l’accomplir, plus il se heurtait à une réalité accablante : sa propre faiblesse.

Un soir, alors que la brise marine caressait les rues étroites de la ville, Marcus s’assit sur le toit de sa maison, le regard perdu dans le ciel étoilé. Son cœur était lourd. Ce jour-là, il avait encore cédé à la colère, insultant un voisin après une dispute futile. Après coup, la honte l’avait submergé. « Pourquoi fais-je ce que je hais ? » murmura-t-il, écho des paroles que l’apôtre Paul écrirait plus tard aux Romains.

Il se souvint des paroles du rabbin Nathanaël, qui avait un jour enseigné sur le psaume de David : « Crée en moi un cœur pur, ô Dieu ! » Marcus comprenait maintenant la profondeur de cette supplication. La Loi lui avait révélé la sainteté de Dieu, mais aussi sa propre incapacité à l’atteindre. Elle était comme un miroir, lui montrant la saleté de son âme sans pouvoir la laver.

Un jour, des voyageurs arrivèrent à Corinthe, portant des lettres de l’apôtre Paul. Parmi elles se trouvait une copie de l’épître aux Romains. Lorsque Marcus en entendit la lecture publique dans la synagogue, son cœur s’enflamma. Les mots semblaient décrire exactement son combat :

*« Je ne comprends pas ce que je fais : je ne fais pas ce que je veux, mais je fais ce que je hais. […] Je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair. J’ai la volonté de faire le bien, mais je ne parviens pas à l’accomplir. »* (Romains 7:15,18)

Ces paroles résonnèrent en lui comme un éclair dans la nuit. Il n’était pas seul dans ce combat. La Loi, bien que sainte, ne pouvait le sauver de lui-même. Elle le condamnait, mais ne le libérait pas.

Puis vint la révélation qui changea tout : *« Malheureux homme que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ? […] Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! »* (Romains 7:24-25)

Marcus sentit une lumière se lever dans son esprit. Ce n’était plus par ses propres forces qu’il devait lutter, mais par la grâce de Celui qui avait vaincu le péché. Jésus-Christ était la réponse à son désespoir.

Dès lors, Marcus ne vit plus la Loi comme un fardeau écrasant, mais comme un guide qui le conduisait à Christ. Il apprit à marcher non dans la crainte servile, mais dans la liberté des enfants de Dieu. Son combat intérieur ne cessa pas, mais il découvrit une force nouvelle : non la sienne, mais celle de l’Esprit qui vivait en lui.

Et chaque matin, au lieu de se lever dans la crainte de l’échec, il se souvenait des paroles de Paul : *« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. »* (Romains 8:1)

Ainsi, Marcus, autrefois esclave de son propre cœur divisé, marcha désormais dans la paix de celui qui avait été libéré.

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