Bible Sacrée

**La Répartition des Habitants à Jérusalem** Voici un titre concis et respectant les contraintes : **Jérusalem repeuplée sous Néhémie** (99 caractères, sans symboles ni guillemets)

**La Répartition des Habitants à Jérusalem**

En ces jours-là, après que les murailles de Jérusalem eurent été reconstruites sous la direction de Néhémie, le gouverneur, et qu’Esdras, le scribe, eut enseigné la Loi au peuple, une grande question se posa : qui habiterait dans la ville sainte ? Car Jérusalem, bien que restaurée, était vaste et ses maisons nombreuses, mais peu s’y étaient établis. La majorité du peuple préférait demeurer dans les villages environnants, parmi leurs champs et leurs vignes, là où la vie était plus facile et les terres fertiles.

Alors, les chefs du peuple, les sacrificateurs et les Lévites se rassemblèrent devant Néhémie pour discuter de cette affaire. « Il ne convient pas que la cité de David reste dépeuplée, » déclara l’un des anciens. « Si nous voulons que Jérusalem soit forte et honorée, il faut que des hommes pieux et courageux y résident. »

Néhémie, homme de prière et d’action, écouta leurs paroles et sentit dans son cœur que c’était là la volonté de Dieu. Ainsi, il fut décidé que l’on tirerait au sort pour désigner une famille sur dix parmi tout le peuple, afin qu’elle vienne s’installer dans la ville sainte. Ceux qui se portèrent volontaires pour y habiter furent bénis et loués pour leur zèle.

**Les Familles qui s’Installèrent à Jérusalem**

Parmi les chefs de Juda qui choisirent de résider à Jérusalem, il y avait Athaja, fils d’Ozias, descendant de Zérach, de la tribu de Juda. C’était un homme de noble lignée, pieux et respecté. Avec lui habitaient quatre cent soixante-huit vaillants hommes, prêts à défendre la ville en cas de besoin.

Il y avait aussi Maaséja, fils de Baruc, de la famille de Schélomit, un homme diligent qui veillait sur les affaires de la cité. Les fils de Pérets, un autre groupe de Juda, s’établirent également dans Jérusalem, renforçant ainsi la présence des descendants de Juda, la tribu royale.

Les Benjamites ne furent pas en reste. Sallu, fils de Meschullam, conduisit une partie de sa tribu à s’installer dans la ville. Ils étaient guerriers et vigilants, gardant les portes et les murailles avec soin. Leur nombre s’élevait à neuf cent vingt-huit, tous déterminés à servir Dieu et à protéger leur héritage.

**Les Sacrificateurs et les Lévites**

La maison de Dieu ne pouvait être négligée. Ainsi, de nombreux sacrificateurs, descendants d’Aaron, vinrent habiter près du Temple. Parmi eux se trouvaient Jedaeja, fils de Jojarib, un homme pieux qui servait devant l’autel, et Séraja, le chef de la maison de Dieu, dont la famille veillait sur les sacrifices et les cérémonies sacrées.

Les Lévites, chargés du service du Temple, ne manquèrent pas non plus à leur devoir. Schémaja, fils de Haschub, supervisait les chants et les louanges, tandis que d’autres s’occupaient des portes et des trésors sacrés. Mattania, un Lévite de la famille d’Asaph, dirigeait les actions de grâces et les prières, rappelant sans cesse au peuple la grandeur de l’Éternel.

**Les Serviteurs du Temple et les Descendants de Salomon**

Les Néthiniens, serviteurs dévoués du Temple depuis les jours de Josué, s’installèrent également dans la ville, veillant aux tâches quotidiennes qui permettaient aux sacrificateurs de se consacrer pleinement à leur ministère. Leur présence était essentielle, car sans eux, le service divin aurait été entravé.

Enfin, les descendants des serviteurs de Salomon, ceux dont les ancêtres avaient travaillé à la construction du premier Temple, demeurèrent aussi à Jérusalem. Leur héritage était lié à la gloire passée d’Israël, et leur présence rappelait les promesses de Dieu à la maison de David.

**La Vie dans la Ville Sainte**

Ainsi, Jérusalem commença à revivre. Les rues, autrefois silencieuses, résonnaient des pas des habitants et des chants des Lévites. Les places publiques voyaient les enfants jouer, tandis que les anciens discutaient des lois de Moïse sous l’ombre des figuiers.

Néhémie, voyant cette renaissance, rendit grâces à Dieu. « L’Éternel a ramené la vie dans cette ville, » murmura-t-il en contemplant les maisons restaurées et les portes solides. « Que son nom soit béni ! »

Les villages environnants, quant à eux, ne furent pas oubliés. Beaucoup y restèrent, cultivant la terre et entretenant les vignes, mais désormais, ils avaient un centre, un lieu vers lequel tous les regards se tournaient : Jérusalem, la cité de Dieu, où résidait son nom.

**Conclusion**

Ainsi s’accomplit la répartition des habitants, selon la sagesse divine et le besoin du peuple. Chacun, dans sa fonction, contribua à la restauration d’Israël, non seulement dans ses murs, mais aussi dans son âme. Car plus que des pierres et des portes, c’était la fidélité à l’Alliance qui faisait la véritable force de Jérusalem.

Et le peuple, uni dans ce dessein, marchait désormais avec plus d’assurance, car l’Éternel, leur Dieu, était avec eux.

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