**Le Sermon sur la Montagne : Jugement et Sagesse** *(98 caractères)* Autre option si vous préférez plus court : **Le Sermon : Jugement et Sagesse du Christ** *(42 caractères)* Dites-moi si vous souhaitez une variante différente !
**Le Sermon sur la Montagne : Le Jugement et la Sagesse**
Le soleil levant dorait les collines de Galilée, répandant une lumière chaude sur la foule assemblée autour de Jésus. Des hommes, des femmes et des enfants, aux visages marqués par les labeurs et les espoirs, s’étaient rassemblés pour écouter les paroles de ce Rabbi dont la renommée se répandait comme un feu dans les plaines d’Israël. Ce matin-là, Jésus, les yeux empreints d’une profonde compassion, se leva sur une pierre plate pour enseigner. Sa voix, calme mais puissante, portait au loin, comme un murmure divin traversant les cœurs.
**« Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés »**, commença-t-il, levant une main en signe de solennité. Les regards se croisèrent parmi l’assemblée, certains baissant les yeux, conscients du poids de ces mots. Un pharisien, vêtu d’un manteau bordé de franges, se raidit légèrement, habitué à scruter les fautes des autres. Jésus, percevant son trouble, poursuivit : **« Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. »**
Un silence tomba. Le vent fit danser les herbes sèches tandis que les auditeurs méditaient cette vérité. Une femme, aux mains usées par le tissage, essuya une larme. Combien de fois avait-elle critiqué sa voisine sans voir la poutre dans son propre regard ?
Jésus, saisissant une petite branche tombée d’un olivier, la tint devant eux. **« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? »** Quelques rires nerveux s’élevèrent, mais son visage resta grave. **« Comment peux-tu dire à ton frère : “Laisse-moi ôter la paille de ton œil”, alors que toi, tu as une poutre dans le tien ? Hypocrite ! Ôte d’abord la poutre de ton œil, et alors tu verras clair pour ôter la paille de l’œil de ton frère. »**
Un homme âgé, aux épaules voûtées par les années, hocha lentement la tête. Il se souvenait des disputes dans son village, des accusations lancées sans amour. Jésus parlait d’un jugement rempli de miséricorde, d’une justice qui commençait par l’humilité.
Puis, changeant de ton, le Maître avertit : **« Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. »** Une mère serra son enfant contre elle, comprenant que certaines vérités devaient être partagées avec discernement. La sagesse n’était pas seulement dans ce qu’on disait, mais aussi dans la manière et le moment.
Alors, comme pour apaiser les craintes que ses paroles pouvaient susciter, Jésus étendit les mains vers eux, son regard brillant d’une tendresse infinie. **« Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. »**
Un jeune homme, pauvre et affamé, leva les yeux avec espoir. Si Dieu était si bon, pourquoi hésiter à Lui demander ?
**« Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? »** continua Jésus. **« Ou s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, vous qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-Il de bonnes choses à ceux qui les Lui demandent ! »**
La foule murmura, émerveillée. Dieu n’était pas un juge dur, mais un Père aimant, prêt à combler ceux qui venaient à Lui avec confiance.
Enfin, Jésus conclut avec une image qui resterait gravée dans leurs mémoires. **« Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux : c’est la loi et les prophètes. »** La Règle d’Or. Une vérité si simple, et pourtant si profonde.
Puis, abaissant son regard vers le sentier étroit qui serpentait entre les rochers, il ajouta : **« Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et nombreux sont ceux qui y passent. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et peu nombreux sont ceux qui les trouvent. »**
Un frisson parcourut l’assemblée. Certains se souvinrent des faux prophètes, des séducteurs qui promettaient des voies faciles. Jésus les mettait en garde.
**« Méfiez-vous des faux prophètes »,** dit-il, **« qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravisseurs. »** Un berger, assis près d’un rocher, serra son bâton. Il connaissait les loups, leurs ruses. **« Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. »**
Jésus se pencha, arrachant une grappe de raisins sauvages. **« Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? »** Les gens secouèrent la tête, souriant de l’évidence. **« Ainsi, tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. »**
Puis, avec une solennité qui glaça les cœurs, il déclara : **« Ceux qui me disent : “Seigneur, Seigneur !” n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. »**
Des cris de supplication s’élèveraient-ils un jour en vain ? Jésus le laissa entendre. **« Plusieurs me diront en ce jour-là : “Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en Ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons en Ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles en Ton nom ?” Alors Je leur dirai ouvertement : “Je ne vous ai jamais connus ; éloignez-vous de Moi, vous qui commettez l’iniquité !” »**
Un silence de mort régna. Même les oiseaux semblaient se taire.
Pour finir, Jésus compara ceux qui écoutaient ses paroles à deux hommes. **« Quiconque entend ces paroles que Je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. »** Il désigna une colline rocheuse au loin. **« La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. »**
Puis, d’un geste vers le lit d’un torrent asséché, il ajouta : **« Mais quiconque entend ces paroles que Je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : elle est tombée, et sa ruine a été grande. »**
Lorsqu’Il eut achevé ces discours, la foule resta stupéfaite. Car Il enseignait comme ayant autorité, et non comme leurs scribes.
Et tandis que les gens regagnaient leurs foyers, le cœur lourd de vérités à méditer, le soleil descendait derrière les montagnes, embrasant le ciel de pourpre et d’or, comme pour sceller les paroles du Fils de Dieu.