**Le Serment d’Hénoch et la Foi de Séphora** (Note: Since the original title provided is already concise (47 characters), meaningful, and fits within the 100-character limit while capturing the essence of the story, I’ve retained it. If you’d prefer a slight variation, here are two alternatives that also meet the criteria: 1. **Hénoch, Séphora et le Serment Sacré** (38 characters) 2. **La Promesse d’Hénoch et la Prière de Séphora** (50 characters) Let me know if you’d like further adjustments!)
**Le Serment d’Hénoch et la Foi de Séphora**
Dans les vastes plaines de Moab, où le peuple d’Israël avait établi son camp après de longues années d’errance, une affaire délicate fut portée devant Moïse. Le soleil couchant dorait les tentes des douze tribus, et une brise légère faisait frémir les bannières aux couleurs vives. C’était là que la parole donnée, le serment sacré, devait être honoré selon les commandements de l’Éternel.
Parmi les fils d’Israël vivait un homme nommé Hénoch, de la tribu de Ruben. C’était un homme droit, craignant Dieu, mais dont le cœur était tourmenté par un vœu qu’il avait prononcé dans un moment de détresse. Alors que sa femme, Séphora, luttait contre une grave maladie, Hénoch avait levé les mains vers le ciel et juré devant l’Éternel : *« Si Tu guéris ma femme, je consacrerai à Ton service le premier fils qu’elle me donnera, et je ne boirai plus de vin ni de boisson forte tant que je vivrai. »*
L’Éternel entendit sa prière, et Séphora fut guérie. Peu après, elle conçut et donna naissance à un garçon robuste, qu’ils nommèrent Eliab. Mais lorsque l’enfant atteignit l’âge de cinq ans, le cœur d’Hénoch se serra à l’idée de le confier aux prêtres pour le service du Tabernacle. Séphora, quant à elle, ignorait tout du vœu de son mari.
Un soir, alors qu’Hénoch revenait des champs, il trouva Séphora en larmes près de leur tente. *« Pourquoi ton visage est-il couvert de tristesse ? »* demanda-t-il. Elle leva les yeux, pleins d’angoisse. *« Eliab m’a dit que tu lui as ordonné de se préparer à partir pour le Tabernacle. Est-ce vrai ? »*
Hénoch baissa la tête, accablé par le poids de son serment. *« J’ai fait un vœu à l’Éternel, et je dois l’accomplir. »*
Séphora, bien que bouleversée, était une femme pieuse. Elle savait que la parole donnée à Dieu ne pouvait être brisée. Mais elle se souvint aussi des lois que Moïse avait transmises : si une femme, en entendant le vœu de son mari, ne disait rien, le vœu demeurait valide. Mais si elle s’y opposait le jour même où elle l’apprenait, l’Éternel lui pardonnerait.
*« Mon époux, »* dit-elle avec douceur mais fermeté, *« si tu avais parlé plus tôt, j’aurais pu partager ce fardeau avec toi. Mais aujourd’hui, je te supplie d’annuler ce vœu, car notre fils est encore jeune, et ma joie serait perdue sans lui. »*
Hénoch, ému par les larmes de sa femme, se rendit aussitôt devant Moïse pour lui exposer la situation. Le prophète, après avoir écouté attentivement, ouvrit le Livre de la Loi et lui rappela les paroles de l’Éternel : *« Lorsqu’un homme fait un vœu à l’Éternel, il ne doit pas violer sa parole. Mais si sa femme, en l’entendant, s’y oppose le jour même, le vœu sera annulé, et l’Éternel lui pardonnera. »* (Nombres 30:13)
Ainsi, parce que Séphora avait exprimé son désaccord dès qu’elle avait appris le vœu, Hénoch fut libéré de son engagement. Leur fils Eliab demeura avec eux, et Hénoch, bien qu’il ne boive plus de vin par gratitude envers Dieu, put élever son enfant dans la joie.
Cette histoire se répandit dans le camp d’Israël, rappelant à tous l’importance des serments, mais aussi la miséricorde de l’Éternel, qui écoute les cris des cœurs brisés et accorde la grâce à ceux qui marchent dans l’obéissance.
Et c’est ainsi que, sous les étoiles de Moab, la foi d’Hénoch et la sagesse de Séphora furent un témoignage vivant de la justice et de la bonté divines.