Bible Sacrée

**Le Psaume 85 : Grâce, Pardon et Paix Divine** (99 caractères)

**Le Psaume 85 : Une Histoire de Grâce et de Fidélité**

Dans les temps anciens, alors que les collines de Juda se teintaient d’or sous le soleil couchant, le peuple de Dieu se souvenait des jours passés. Ils murmuraient entre eux, évoquant les temps où le Seigneur avait montré sa faveur en ramenant les captifs à Sion. Les vieillards, assis aux portes de la ville, racontaient comment l’Éternel avait pardonné l’iniquité de son peuple et couvert tous ses péchés.

Parmi eux se trouvait un homme nommé Eliakim, un lévite aux cheveux blancs, dont les yeux pétillaient encore de la sagesse des années passées dans la maison de Dieu. Un soir, alors que les ombres s’allongeaient sur Jérusalem, il rassembla les enfants autour de lui et commença à leur raconter l’histoire du Psaume 85.

— *« Écoutez, ô petits d’Israël, écoutez la parole du Seigneur ! »*

Sa voix était douce, mais empreinte d’une gravité qui captivait les cœurs.

— *« Il fut un temps où notre peuple avait oublié la loi de l’Éternel. Nos pères se sont détournés de ses commandements, et le courroux de Dieu s’est enflammé contre nous. Nos ennemis nous ont emmenés en captivité, loin de la terre promise. Nos champs étaient désolés, nos villes réduites en cendres. »*

Les enfants frissonnèrent en imaginant ces jours sombres. L’un d’eux, un jeune garçon nommé Nathan, demanda :

— *« Mais alors, comment sommes-nous revenus ici ? Comment Dieu nous a-t-il pardonné ? »*

Eliakim sourit et leva les yeux vers le ciel, comme s’il voyait au-delà des nuages.

— *« Parce que l’Éternel est miséricordieux, mon enfant. Il a entendu nos gémissements et a ramené les captifs. Comme le dit le Psaume : *« Tu as été favorable à ton pays, ô Éternel, tu as ramené les captifs de Jacob. »*

Il fit une pause, laissant la puissance de ces mots pénétrer les cœurs.

— *« Mais ce n’était pas tout. Dieu a fait plus encore. Il a pardonné nos péchés, comme un père pardonne à son enfant égaré. Il a retiré sa colère et apaisé son indignation. »*

Un silence solennel tomba sur l’assemblée. Eliakim reprit, sa voix tremblant d’émotion :

— *« Pourtant, même après un tel pardon, notre cœur reste fragile. Nous demandons encore : *« Ne seras-tu pas irrité contre nous, Éternel ? »* Car nous connaissons notre faiblesse. Mais écoutez la réponse du Seigneur ! »*

Il ouvrit un rouleau usé par le temps et lut avec ferveur :

— *« Je veux écouter ce que dit Dieu, l’Éternel ; car il parle de paix à son peuple et à ses fidèles. »*

Les yeux de Nathan brillèrent.

— *« Alors… Dieu nous promet la paix ? »*

Eliakim hocha la tête avec gravité.

— *« Oui, mais à une condition : que nous ne retournions pas à la folie. Car la grâce et la vérité se rencontrent, la justice et la paix s’embrassent. La fidélité germe de la terre, et la justice regarde du haut des cieux. »*

Les enfants écoutaient, captivés.

— *« Cela signifie, mes petits, que Dieu nous donne sa paix, mais il attend de nous que nous marchions dans sa vérité. Sa miséricorde est grande, mais nous ne devons pas la mépriser. »*

Un vent doux souffla à travers les rues de Jérusalem, comme un souffle divin confirmant ces paroles. Eliakim conclut :

— *« C’est pourquoi, chaque matin, nous devons chercher la face de Dieu. Car il ne refusera aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. Sa justice marchera devant nous, et la gloire de l’Éternel sera notre arrière-garde. »*

Les enfants restèrent silencieux, méditant ces paroles. Nathan regarda vers le ciel, où les premières étoiles commençaient à scintiller. Dans son cœur, une prière monta : *« Seigneur, fais que je marche toujours dans ta vérité. »*

Et sous le regard bienveillant de l’Éternel, la nuit tomba sur Jérusalem, portant avec elle la promesse d’une paix éternelle pour ceux qui mettent leur confiance en Lui.

**Fin.**

LEAVE A RESPONSE

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *