Bible Sacrée

**La Vision du Chandelier d’Or et des Oliviers**

**La Vision de la Lampe d’Or et des Deux Oliviers**

Dans la quatrième année du règne du roi Darius, le prophète Zacharie fut visité une fois de plus par la main de l’Éternel. La nuit était épaisse, silencieuse, comme voilée par le mystère des choses célestes. Alors que le prophète reposait, son esprit fut transporté dans une vision divine, une révélation qui allait éclairer non seulement son cœur, mais aussi celui du peuple d’Israël.

Soudain, devant lui se dressa un chandelier tout en or, d’une splendeur inégalable. Sa base était solide, ouvragée avec une précision qui ne pouvait être que l’œuvre du Créateur. Au sommet, une coupe principale s’élevait, entourée de sept lampes, chacune ornée de sept becs. La lumière qui en émanait était pure, éclatante, comme une flamme nourrie par l’huile la plus fine. Elle ne vacillait pas, ne faiblissait jamais, mais brillait d’un éclat constant, semblable à la gloire de l’Éternel qui ne s’éteint point.

À côté du chandelier se tenaient deux oliviers, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Leurs branches, chargées de fruits mûrs, semblaient s’étendre vers le ciel comme en adoration. Leurs racines, profondément ancrées dans la terre, puisaient une sève vivifiante, symbole de la providence divine. Et de leurs rameaux coulait une huile dorée, limpide, qui alimentait sans cesse les lampes du chandelier. C’était un flux ininterrompu, une provision abondante qui ne dépendait ni du travail des hommes ni de leurs efforts.

Zacharie, émerveillé et perplexe, contemplait cette scène lorsqu’un ange se tint à ses côtés.

— *Que vois-tu, Zacharie ?* demanda l’ange, comme pour éprouver la compréhension du prophète.

— *Je vois un chandelier tout en or, surmonté d’une coupe et de sept lampes, répondit Zacharie. Et il y a deux oliviers à ses côtés, l’un à droite, l’autre à gauche.*

L’ange inclina la tête, satisfait, puis déclara d’une voix empreinte de solennité :

— *Ceci est la parole de l’Éternel à Zorobabel : Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais par mon Esprit, dit l’Éternel des armées.*

La révélation était claire : le chandelier représentait Israël, appelé à être la lumière des nations, guidé non par sa propre sagesse, mais par l’Esprit de Dieu. Les deux oliviers symbolisaient les oints de l’Éternel, Josué le souverain sacrificateur et Zorobabel le gouverneur, instruments choisis pour reconstruire le temple et restaurer la nation. L’huile, signe de l’onction divine, coulait sans effort, rappelant que l’œuvre de Dieu ne dépend pas des moyens humains, mais de Sa grâce souveraine.

L’ange poursuivit :

— *Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel ? Tu deviendras une plaine ! Il posera la pierre principale aux acclamations de : Grâce, grâce pour elle !*

Ainsi, malgré les obstacles, malgré le découragement du peuple, la reconstruction du temple s’achèverait, non par la main puissante des hommes, mais par l’intervention miraculeuse de Dieu.

Zacharie, le cœur brûlant, comprit alors la profondeur du message. Ce n’était pas seulement une promesse pour Zorobabel et son époque, mais une prophétie pour les temps à venir. Un jour, le véritable Temple, le Messie, viendrait, éclairant le monde de Sa gloire. Et Son Esprit, comme l’huile des oliviers, serait répandu sans mesure sur ceux qui croiraient.

La vision s’estompa, mais la vérité demeura gravée dans l’esprit de Zacharie : la lumière de Dieu ne s’éteindrait jamais.

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