Bible Sacrée

**Le Sermon sur la Montagne : Une Nouvelle Alliance** (Note: The original title you provided fits within the 100-character limit and is already concise and clear. Here it is again without any symbols or quotes, as requested.) **Le Sermon sur la Montagne Une Nouvelle Alliance** (96 characters, including spaces) Alternatively, if you’d like a slightly shorter variation: **Le Sermon sur la Montagne La Nouvelle Alliance** (90 characters) Both options stay true to the essence of the story while meeting your requirements. Let me know if you’d like further adjustments!

**Le Sermon sur la Montagne : Une Nouvelle Alliance**

Par une matinée douce et ensoleillée, Jésus se retira sur une montagne verdoyante, près du lac de Génésareth. Les collines alentour étaient couvertes d’oliviers et de figuiers, leurs branches bruissant sous la brise légère. Une foule immense, venue de Jérusalem, de la Judée, et même des régions côtières de Tyr et de Sidon, s’était rassemblée pour l’écouter. Des hommes, des femmes et des enfants, aux visages marqués par les épreuves mais illuminés d’espoir, gravissaient la pente pour se rapprocher de Celui dont les paroles apportaient la vie.

Jésus, voyant leurs regards assoiffés de vérité, s’assit sur un rocher plat, entouré de ses disciples. Ses yeux, pleins de compassion, parcoururent l’assemblée avant qu’Il n’ouvre la bouche pour enseigner.

**Les Béatitudes : La Joie des Humbles**

« Heureux, vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous ! » déclara-t-il d’une voix claire et puissante. Les murmures de la foule s’apaisèrent. Ces mots étaient révolutionnaires. Dans un monde où la richesse était considérée comme une bénédiction divine, Jésus proclamait que les démunis étaient les véritables héritiers du Royaume.

« Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés ! Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez ! »

Un vieil homme, aux mains calleuses et aux vêtements usés, essuya une larme. Ces paroles étaient comme un baume sur son cœur meurtri. Près de lui, une jeune veuve, tenant son enfant contre sa poitrine, sentit une étrange paix l’envahir.

Mais Jésus continua, s’adressant aussi à ceux que le monde célébrait :

« Malheur à vous, riches, car vous avez déjà reçu votre consolation ! Malheur à vous qui êtes rassasiés maintenant, car vous aurez faim ! Malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et les larmes ! »

Ses paroles tombaient comme un jugement solennel. Certains parmi les notables présents froncèrent les sourcils, tandis que d’autres, le cœur troublé, commencèrent à réfléchir.

**L’Amour des Ennemis : La Loi de l’Amour**

Puis, Jésus éleva la voix encore davantage :

« Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent. »

Un silence profond s’installa. Ces mots défiaient toutes les conventions. Un soldat romain, présent en retrait, écarquilla les yeux. Jamais il n’avait entendu une telle chose.

« Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre aussi ta tunique. Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas ton bien à celui qui s’en empare. »

Les disciples échangèrent des regards. Pierre serra les poings un instant avant de soupirer. C’était un enseignement difficile, mais ils sentaient que ces paroles venaient d’une sagesse divine.

**Le Jugement et la Grâce**

« Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés ; pardonnez, et vous serez pardonnés. »

Jésus leva les mains en un geste large.

« Donnez, et l’on vous donnera : on versera dans votre sein une bonne mesure, tassée, secouée et qui déborde ; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. »

Une femme dans la foule, qui avait autrefois refusé l’aumône à un mendiant, baissa la tête, honteuse. Mais en entendant ces mots, elle résolut de changer.

**L’Arbre et Son Fruit**

Jésus pointa alors un figuier voisin, chargé de fruits mûrs.

« Un bon arbre ne porte pas de mauvais fruits, ni un mauvais arbre de bons fruits. Chaque arbre se reconnaît à son fruit. »

Il fixa intensément ses auditeurs.

« Pourquoi m’appelez-vous « Seigneur, Seigneur », et ne faites-vous pas ce que je dis ? Celui qui vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique est comme un homme qui bâtit sa maison sur le roc. »

Il décrivit alors la pluie torrentielle, les vents violents qui s’abattraient sur la maison. Celle fondée sur le roc résisterait, tandis que celle bâtie sur le sable s’écroulerait dans un grand fracas.

La foule resta silencieuse, saisie par la puissance de ces images. Beaucoup comprirent que Jésus ne proposait pas une simple philosophie, mais un chemin de vie radical, fondé sur une obéissance aimante.

Alors que le soleil commençait à décliner, Jésus se leva. Son enseignement avait duré des heures, mais personne n’avait bougé. Les cœurs étaient brûlants, les esprits en éveil.

Ce jour-là, sur cette montagne, une nouvelle lumière s’était levée. Et ceux qui avaient des oreilles pour entendre, entendirent.

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