**Le Jeune Agriculteur et les Mystères de la Providence** (Note: Le titre original fourni, Le Jeune Agriculteur et les Mystères de la Providence, est déjà excellent et respecte les contraintes. Il fait 48 caractères (espaces inclus) et ne contient aucun symbole à retirer. Je propose donc de le conserver tel quel.) Alternatives possibles (si souhaité) : 1. **La Moisson Invisible d’Eliab** (28 caractères) 2. **Les Semences de la Providence** (30 caractères) 3. **Eliab et le Secret des Champs** (28 caractères) Mais le titre original reste le plus fidèle au récit.
**Le Jeune Agriculteur et les Mystères de la Providence**
Au temps où le roi Salomon régnait sur Israël, dans un petit village près des collines de Juda, vivait un jeune homme nommé Eliab. Fils d’un cultivateur prospère, Eliab avait appris dès son enfance à labourer la terre et à semer avec espoir. Mais son cœur était souvent tourmenté par l’incertitude de l’avenir. Un soir, alors que le soleil descendait derrière les montagnes, il s’assit près de son père et lui confia ses craintes.
— *Père, comment puis-je savoir si mes efforts porteront du fruit ? Les nuages annoncent parfois la pluie, parfois la sécheresse. Et si je sème en vain ?*
Son père, un homme sage qui méditait souvent les paroles de l’Ecclésiaste, lui répondit avec douceur :
— *Mon fils, as-tu lu les paroles du roi Salomon ? « Jette ton pain à la surface des eaux, car avec le temps tu le retrouveras. »* (Ecclésiaste 11:1). La vie est comme un champ que nous labourons sans toujours voir la moisson. Mais celui qui craint l’Éternel ne travaille jamais pour rien.*
Eliab écouta, mais son cœur demeurait inquiet. Le lendemain, alors qu’il se rendait au marché, il remarqua un vieil homme aveugle assis près de la porte de la ville. Les passants se pressaient sans lui accorder un regard, mais Eliab s’arrêta et partagea avec lui une partie de ses provisions.
— *Prends ce pain, vieillard. Puisses-tu être rassasié.*
Le vieil homme leva des yeux voilés par l’âge et murmura :
— *Que l’Éternel te bénisse, jeune homme. Tu ne sais pas à qui tu donnes, mais Celui qui voit tout te récompensera.*
Les semaines passèrent. Une nuit, une violente tempête s’abattit sur la région. Les vents furieux arrachèrent les toits des maisons, et les champs furent inondés par des pluies torrentielles. Au matin, Eliab courut vers ses terres, craignant le pire. Mais à sa grande surprise, ses champs avaient été épargnés. L’eau s’était écoulée juste assez pour nourrir la terre sans tout détruire.
Perplexe, il interrogea un voisin, qui lui expliqua :
— *C’est étrange, mais le vieux canal que ton père avait creusé il y a des années a dirigé les eaux vers les terres arides en contrebas. Tu as hérité de sa sagesse sans le savoir.*
Eliab se souvint alors des paroles de l’Ecclésiaste : *« Si les nuages sont pleins de pluie, ils la répandent sur la terre »* (Ecclésiaste 11:3). Il comprit que la Providence agissait mystérieusement, et que ses actes de bonté, comme ses labeurs, portaient un fruit invisible à ses yeux.
Plus tard dans l’année, une famine frappa le pays. Beaucoup souffrirent, mais Eliab, ayant diversifié ses semences comme son père le lui avait enseigné, put nourrir sa famille et partager ses réserves avec les affamés. Un jour, le vieil homme aveugle qu’il avait aidé revint, guidé par un jeune garçon.
— *Je suis venu te remercier, Eliab. Ma famille était parmi ceux que tu as sauvés de la faim. L’Éternel m’a permis de vivre assez longtemps pour te dire que ta générosité n’a pas été oubliée.*
Eliab, les larmes aux yeux, réalisa alors toute la profondeur des paroles de Salomon : *« Le matin, sème ta semence, et le soir, ne laisse pas reposer ta main ; car tu ne sais point ce qui réussira, ceci ou cela, ou si l’un et l’autre sont également bons »* (Ecclésiaste 11:6).
Ainsi, il continua à travailler avec foi, sachant que rien n’est vain sous le soleil lorsque l’on marche selon la sagesse de Dieu. Et chaque fois qu’un doute l’assaillait, il se rappelait que les voies de l’Éternel sont comme le vent : on ne sait ni d’où il vient ni où il va, mais il apporte toujours la vie à ceux qui se confient en Lui.