Le Prophète Malachie et le Message de l’Éternel (Note: Since the original title provided fits within the 100-character limit and meets all the requirements—no symbols, no quotes, and concise—it is already an appropriate title. No modification is needed.) **Final Title:** Le Prophète Malachie et le Message de l’Éternel (96 characters, including spaces)
**Le Prophète Malachie et le Message de l’Éternel**
Dans les jours qui suivirent le retour d’exil des enfants d’Israël, lorsque les murs de Jérusalem furent rebâties et que le temple se dressait de nouveau au milieu du peuple, un homme du nom de Malachie fut suscité par l’Éternel pour porter Sa parole. C’était une époque où le peuple, bien que physiquement revenu sur sa terre, avait le cœur distant de son Dieu. Les prêtres offraient des sacrifices sans ferveur, et le peuple murmurait contre la bonté divine.
Un matin, alors que le soleil levant dorait les collines de Juda, Malachie se tint devant les portes du temple. Son visage était empreint d’une solennité grave, et ses yeux brûlaient d’une flamme divine. Autour de lui, les prêtres vaquaient à leurs tâches avec négligence, et les fidèles apportaient des offrandes choisies sans soin.
L’Éternel ouvrit la bouche de Malachie, et sa voix retentit comme un tonnerre : *« Oracle, parole de l’Éternel à Israël par Malachie. Je vous ai aimés, dit l’Éternel. Et vous dites : « En quoi nous as-Tu aimés ? » »*
Les paroles frappèrent l’assemblée comme un coup de vent violent. Certains levèrent les yeux, surpris, tandis que d’autres continuèrent leurs affaires, indifférents. Un sacrificateur, nommé Azaria, s’approcha avec un sourire moqueur.
— *« En quoi Dieu nous a-t-Il aimés ? »* demanda-t-il, les bras croisés. *« Nous sommes revenus de l’exil, oui, mais où est la gloire d’autrefois ? Où sont les miracles ? »*
Malachie fixa Azaria, et sa réponse fut tranchante comme une épée : *« Ésaü n’est-il pas le frère de Jacob ? dit l’Éternel. Pourtant J’ai aimé Jacob, et J’ai haï Ésaü. J’ai réduit ses montagnes en désolation, et son héritage en repaire de chacals. »*
Le peuple commença à murmurer. Certains se souvenaient des anciennes prophéties, de la colère divine contre les ennemis d’Israël. Mais Malachie ne s’arrêta pas là.
— *« Si Édom dit : « Nous sommes détruits, mais nous rebâtirons », ainsi parle l’Éternel des armées : Qu’ils bâtissent, Je démolirai ! On les appellera « terre de méchanceté », et « peuple contre lequel l’Éternel est irrité pour toujours ». »*
Un silence pesant tomba. Les prêtres, maintenant attentifs, sentirent un frisson les parcourir. Mais Malachie se tourna vers eux, et son regard devint encore plus sévère.
— *« À vous, sacrificateurs, qui méprisez Mon nom ! Et vous dites : « En quoi avons-nous méprisé Ton nom ? » Vous offrez sur Mon autel des aliments impurs, et vous dites : « En quoi T’avons-nous profané ? » En disant que la table de l’Éternel est méprisable ! »*
Un jeune prêtre, pâle, osa protester : *« Mais nous apportons ce que la loi demande ! Des agneaux, des tourterelles… »*
— *« Oui, répondit Malachie, mais vous offrez des bêtes aveugles, boiteuses ou malades ! »* Sa voix s’éleva, accusatrice. *« Offririez-vous de telles choses à votre gouverneur ? S’il venait à vous, lui présenteriez-vous une bête estropiée ? »*
Les sacrificateurs baissèrent les yeux, honteux. Ils savaient qu’il disait vrai. Depuis longtemps, ils choisissaient pour les sacrifices ce qu’ils n’auraient pas voulu pour eux-mêmes.
— *« Priez donc Dieu, continua Malachie, afin qu’Il ait pitié de vous ! Qui parmi vous fermerait les portes du temple pour rien ? Qui allumerait un feu sur Mon autel sans frais ? Je ne prends aucun plaisir en vous, dit l’Éternel des armées, et Je n’agréerai pas l’offrande de vos mains. »*
Les paroles du prophète résonnèrent comme un jugement. Certains tombèrent à genoux, repentants, tandis que d’autres, endurcis, s’éloignèrent en murmurant.
Mais Malachie, rempli de l’Esprit, conclut avec une promesse : *« Car du soleil levant jusqu’au couchant, Mon nom est grand parmi les nations. En tout lieu, on brûle de l’encens en Mon honneur, et des offrandes pures sont présentées. Car Mon nom est grand parmi les nations, dit l’Éternel des armées. »*
Et sur ces mots, il quitta le temple, laissant derrière lui un peuple secoué, certains dans la crainte, d’autres dans l’indifférence. Mais la parole de l’Éternel, comme un feu dévorant, ne s’éteindrait pas.
**Fin.**