Bible Sacrée

**La Victoire de l’Esprit dans Romains 8** (96 caractères)

**La Victoire de l’Esprit : Une Méditation sur Romains 8**

Le soleil levant teintait les collines de Judée d’une lumière dorée, tandis qu’un petit groupe de croyants se rassemblait dans une modeste maison d’Éphèse. Parmi eux se trouvait Marc, un jeune disciple au cœur ardent, qui écoutait avec attention la lecture de la lettre de l’apôtre Paul. La voix du lecteur, ferme et remplie de conviction, résonnait dans la pièce :

*« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. »*

Marc sentit son cœur bondir de joie. Ces mots étaient comme une libération après des années de lutte intérieure. Il avait grandi sous le poids de la Loi, craignant toujours de ne pas être assez pur, assez juste. Mais aujourd’hui, ces paroles lui rappelaient que sa justice ne venait pas de lui-même, mais de Celui qui l’avait aimé au point de mourir pour lui.

Le lecteur continua :

*« Car la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ t’a affranchi de la loi du péché et de la mort. »*

Marc ferma les yeux, se remémorant les nuits où il avait pleuré, écrasé sous le fardeau de ses échecs. Mais maintenant, une nouvelle force habitait en lui. Ce n’était plus lui qui vivait, mais Christ en lui. L’Esprit soufflait en son cœur comme un vent puissant, chassant les ténèbres du doute.

La lecture se poursuivit, dépeignant la lutte entre la chair et l’Esprit. Marc savait trop bien ce combat. Il se souvenait des moments où ses désirs charnels avaient failli l’emporter, mais aussi des instants où, par la prière, il avait ressenti la présence de l’Esprit le fortifier.

*« Si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de la justice. »*

Un frisson parcourut l’assemblée. Ces mots n’étaient pas de vaines promesses, mais une réalité vivante. Marc regarda autour de lui et vit des visages transformés—des hommes et des femmes qui, comme lui, avaient été tirés de l’esclavage du péché. Certains avaient été idolâtres, d’autres, voleurs ou menteurs. Mais aujourd’hui, ils étaient enfants de Dieu.

Le lecteur arriva au verset qui fit vibrer l’âme de Marc comme une harpe touchée par le doigt divin :

*« Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! »*

Des larmes coulèrent sur les joues de Marc. Abba. Ce mot intime, ce murmure d’un enfant à son père, lui était maintenant permis. Il n’était plus un étranger, un esclave—il était fils. Et si fils, alors héritier.

La lettre atteignit son sommet avec des mots qui semblaient embraser l’air même :

*« J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée en nous. »*

Marc pensa aux persécutions qu’ils subissaient, aux amis emprisonnés, aux biens confisqués. Mais ces épreuves, aussi douloureuses fussent-elles, n’étaient qu’un instant devant l’éternité de gloire qui les attendait.

Et puis vint la promesse qui scella son espérance :

*« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »*

Même dans les tempêtes, même dans les déserts, Dieu tissait une œuvre parfaite. Rien n’était perdu, rien n’était vain.

Enfin, les derniers versets résonnèrent comme un chant de triomphe :

*« Qui nous séparera de l’amour de Christ ?… Ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »*

Un silence sacré enveloppa la pièce. Marc leva les yeux vers le ciel, son âme débordante de louange. Plus de peur. Plus de condamnation. Rien ne pourrait l’arracher des mains de son Père.

Ce soir-là, en quittant la maison de prière, Marc marchait différemment. Il portait en lui une assurance nouvelle : il était plus que vainqueur par Celui qui l’avait aimé. Et aucune puissance des ténèbres ne pourrait jamais changer cela.

Ainsi, sous les étoiles scintillantes, il avança, porté par l’Esprit, vers l’éternité qui l’attendait.

LEAVE A RESPONSE

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *