Bible Sacrée

Psaume 107 : Délivrance et Grâce Divine

**Le Psaume 107 : Un Récit de Délivrance et de Grâce**

Au temps où les tribus d’Israël erraient encore dans les terres arides et les mers tumultueuses, il y eut des hommes et des femmes dont les cœurs criaient vers l’Éternel dans leur détresse. Et Dieu, dans sa miséricorde infinie, les entendit et les délivra de leurs tourments. Voici leur histoire.

### **Les Égarés dans le Désert**

Il y avait parmi eux des voyageurs solitaires, perdus dans l’immensité brûlante du désert. Le soleil impitoyable desséchait leurs lèvres, et leurs pieds se couvraient de plaies sur les pierres ardentes. Ils erraient sans chemin, sans ville où se réfugier, et leur âme défaillait de faim et de soif.

Mais dans leur angoisse, ils crièrent à l’Éternel, et Il les entendit.

Alors, comme un berger guide ses brebis, Dieu les conduisit par des sentiers droits vers une cité où ils pourraient habiter. Il fit jaillir des sources dans les lieux arides et transforma le rocher en étang, pour que les assoiffés puissent boire à satiété. Leurs cœurs, autrefois remplis de désespoir, furent inondés de joie, et ils rendirent grâce au Seigneur pour sa bonté et ses merveilles envers les fils des hommes.

### **Les Prisonniers dans les Ténèbres**

D’autres étaient assis dans les ténèbres, enchaînés par l’amertume et la rébellion. Leurs âmes étaient captives du péché, et les barreaux de leur prison semblaient indestructibles. Ils avaient méprisé les conseils du Très-Haut et s’étaient rebellés contre sa parole. Aussi furent-ils plongés dans l’affliction, travaillant sans repos sous le joug de l’oppression.

Mais lorsqu’ils crièrent à l’Éternel, Il brisa leurs chaînes.

La lumière se leva dans leurs cachots, et les portes de bronze furent réduites en poussière. Dieu les affranchit de leur captivité et leur rendit la liberté. Alors, ils élevèrent leurs voix vers Lui, reconnaissants pour sa grâce qui triomphe même des ténèbres les plus épaisses.

### **Les Marins dans la Tempête**

Certains, plus hardis, s’étaient embarqués sur les flots impétueux, confiants dans leur propre sagesse. Ils avaient construit de puissants navires pour commercer avec les nations lointaines, mais ils oublièrent que la mer appartient à l’Éternel.

Alors, Dieu souleva un vent furieux, et les vagues se dressèrent comme des montagnes. Les navires étaient soulevés jusqu’aux cieux, puis précipités dans les abîmes. Les marins, tremblants, virent leur courage se dissiper comme la brume au matin. Leur habileté ne leur servit à rien, et ils titubèrent comme des ivrognes sous la colère des flots.

Mais dans leur désespoir, ils crièrent à l’Éternel, et Il apaisa la tempête.

Les vents mugissants se turent, et les vagues s’aplatirent comme une plaine. Dieu les conduisit au port qu’ils désiraient, et leurs cœurs, remplis de crainte, se tournèrent vers Lui dans l’adoration. Ils racontèrent ses œuvres puissantes dans les assemblées, proclamant que seul Celui qui commande à la mer est digne de louange.

### **La Terre Frappée par la Famine**

Enfin, il y eut une terre fertile que Dieu avait bénie, où les champs produisaient d’abondantes moissons. Mais ses habitants devinrent orgueilleux et oublièrent la main qui les nourrissait. Alors, l’Éternel permit que la sécheresse consume le sol, que la famine ronge les réserves, et que les princes mêmes mendient du pain aux portes de la ville.

Mais lorsque le peuple humilié cria vers Dieu, Il envoya sa parole pour les guérir.

Les nuages s’amoncelèrent, et la pluie tomba en abondance. La terre stérile refleurit, et les greniers se remplirent à nouveau. Les affligés furent relevés, et les moissonneurs chantèrent des cantiques de joie. Tous reconnurent que c’est l’Éternel qui donne et qui retire, qui humilie et qui élève.

### **Conclusion : La Sagesse de Ceux qui Comprennent**

Ainsi, tous ceux qui furent délivrés apprirent une vérité immuable : la bonté de l’Éternel dure à jamais. Que les sages observent ces choses et méditent sur la fidélité de Dieu ! Car Il retire sa main lorsque l’homme s’endurcit, mais Il se laisse trouver par ceux qui le cherchent.

Que quiconque a des oreilles entende : celui qui crie à Dieu dans l’épreuve sera secouru. Et celui qui reconnaît sa grâce doit la raconter, afin que les générations futures sachent que l’Éternel est bon, et que sa miséricorde s’étend d’âge en âge.

Ainsi soit-il.

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