Here’s a concise French title for your Bible story (under 100 characters, no symbols or quotes): **Le Denier de César et l’Amour de Dieu** (If you need it shorter, you could use: **Jésus enseigne sur César et l’amour divin** – 43 characters.) Let me know if you’d like further adjustments!
**Le Denier de César et l’Amour de Dieu**
Un matin ensoleillé, alors que Jérusalem bruissait de l’agitation des pèlerins venus pour la Pâque, Jésus enseignait dans le Temple. Ses paroles, pleines de sagesse, attiraient une foule nombreuse. Les prêtres, les scribes et les anciens, jaloux de son autorité, cherchaient sans cesse un moyen de le piéger pour l’accuser.
Ce jour-là, ils envoyèrent vers lui quelques pharisiens et des hérodiens, des hommes rusés dont le cœur était loin de la vérité. Ils s’approchèrent avec des sourires hypocrites et commencèrent à flatter Jésus :
— Maître, lui dirent-ils, nous savons que tu es sincère, que tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes, mais tu enseignes la voie de Dieu en toute vérité. Dis-nous donc : est-il permis de payer l’impôt à César, ou non ? Devons-nous payer, ou ne pas payer ?
Le piège était subtil. S’il répondait qu’il fallait payer, les zélotes et les nationalistes juifs le rejetteraient comme un traître à la nation. S’il disait de ne pas payer, les hérodiens pourraient l’accuser de rébellion contre Rome.
Jésus, percevant leur hypocrisie, les fixa de son regard pénétrant.
— Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, que je le voie.
Ils lui présentèrent la pièce d’argent. Jésus la tint entre ses doigts, la faisant briller sous la lumière du soleil.
— De qui sont cette effigie et cette inscription ? demanda-t-il.
— De César, répondirent-ils.
Alors, Jésus, d’une voix calme mais puissante, déclara :
— Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
Stupéfaits, ils restèrent silencieux, n’ayant rien à répliquer. Son enseignement transcendait leurs querelles politiques : l’homme devait accomplir ses devoirs terrestres, mais sans jamais oublier que son cœur, son âme et son amour appartenaient à Dieu.
**La Question des Sadducéens**
Plus tard, ce furent les sadducéens, qui ne croyaient pas à la résurrection, qui s’avancèrent avec une question tortueuse.
— Maître, Moïse nous a prescrit que si un homme meurt en laissant une femme sans enfant, son frère doit épouser la veuve pour donner une postérité au défunt. Or, il y avait sept frères. Le premier se maria et mourut sans enfant. Le second épousa la veuve et mourut aussi sans postérité, et ainsi de suite jusqu’au septième. Finalement, la femme mourut aussi. À la résurrection, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme, puisque les sept l’ont eue pour épouse ?
Jésus secoua la tête, attristé par leur ignorance.
— N’êtes-vous pas dans l’erreur, parce que vous ne connaissez ni les Écritures ni la puissance de Dieu ? Lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne se marie pas, mais on est comme les anges dans les cieux. Et quant à la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au passage du buisson ardent, ce que Dieu lui a dit : *Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob* ? Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
La foule, émerveillée, murmurait. Les sadducéens, confondus, se retirèrent.
**Le Plus Grand Commandement**
Un scribe, ayant entendu ces débats et voyant que Jésus répondait avec sagesse, s’approcha à son tour.
— Quel est le premier de tous les commandements ? demanda-t-il.
Jésus, sans hésiter, répondit :
— Voici le premier : *Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force.* Et voici le second : *Tu aimeras ton prochain comme toi-même.* Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là.
Le scribe, ému, acquiesça :
— Bien, Maître, tu as dit avec vérité que Dieu est unique et qu’il n’y en a point d’autre que lui, et que l’aimer de tout son cœur et aimer son prochain comme soi-même vaut mieux que tous les holocaustes et tous les sacrifices.
Jésus, voyant qu’il avait parlé avec intelligence, lui dit :
— Tu n’es pas loin du royaume de Dieu.
Dès lors, plus personne n’osait l’interroger.
**L’Avertissement contre les Scribes**
Alors que la foule l’écoutait avec admiration, Jésus mit en garde contre l’hypocrisie des scribes :
— Méfiez-vous des scribes qui aiment se promener en longues robes, qui recherchent les salutations sur les places publiques et les premiers sièges dans les synagogues. Ils dévorent les maisons des veuves et font de longues prières pour l’apparence. Ils recevront une condamnation plus sévère.
Puis, s’asseyant près du tronc du Temple, il observa les gens qui y déposaient leurs offrandes. Beaucoup de riches donnaient de grandes sommes. Mais une pauvre veuve s’approcha timidement et y glissa deux petites pièces, une infime portion de ce qu’elle possédait.
Jésus, ému, appela ses disciples :
— En vérité, je vous le dis, cette pauvre veuve a donné plus que tous les autres. Car tous ont donné de leur superflu, mais elle, dans sa pauvreté, a donné tout ce qu’elle avait pour vivre.
Ainsi se termina ce jour dans le Temple, où Jésus avait une fois encore révélé les profondeurs du cœur humain et les exigences de l’amour divin.