**Le Choix entre Bénédictions et Malédictions** (Note: 49 characters, fits within the 100-character limit, and removes symbols/quotes.)
**Le Mont des Bénédictions et des Malédictions**
Le soleil levant dorait les sommets des montagnes de Canaan alors que le peuple d’Israël, conduit par Moïse, se rassemblait dans la plaine près du Jourdain. Après des années d’errance dans le désert, ils se tenaient enfin aux portes de la Terre Promise. L’air était chargé d’une solennité palpable, car ce jour marquerait une alliance solennelle entre Dieu et Son peuple.
Moïse, le visage empreint d’une sagesse divine, s’avança vers les anciens d’Israël et leur déclara d’une voix forte : « Écoutez, ô Israël ! Aujourd’hui, vous allez renouveler votre engagement envers l’Éternel, votre Dieu. Lorsque vous aurez traversé le Jourdain, vous vous tiendrez entre le mont Garizim et le mont Ébal, comme le Seigneur l’a ordonné. »
Les chefs des tribus hochèrent gravement la tête, comprenant l’importance de ce moment. Moïse poursuivit : « Vous dresserez de grandes pierres, vous les enduirez de chaux, et vous y écrirez toutes les paroles de cette loi, afin qu’elles soient claires pour tous. »
Des ouvriers s’affairèrent aussitôt, taillant des pierres lisses et les préparant pour y graver les commandements divins. Pendant ce temps, Moïse désigna six tribus—Siméon, Lévi, Juda, Issacar, Joseph et Benjamin—pour se tenir sur le mont Garizim et proclamer les bénédictions. Les six autres tribus—Ruben, Gad, Aser, Zabulon, Dan et Nephthali—monteraient sur le mont Ébal pour prononcer les malédictions.
Le peuple se mit en marche, une foule immense serpentant entre les deux montagnes. Les prêtres, revêtus de leurs habits sacrés, portaient l’arche de l’alliance, symbole de la présence divine. Lorsque tous furent en place, un silence profond s’établit.
Alors, du haut du mont Garizim, les voix des Lévites retentirent, fortes et claires : « Béni soit l’homme qui ne fabrique pas d’idole, une abomination pour l’Éternel, œuvre des mains d’un artisan, et qui ne la place pas dans un lieu secret ! »
Et tout le peuple répondit d’une seule voix : « Amen ! »
Puis, depuis le mont Ébal, une autre voix s’éleva, solennelle et grave : « Maudit soit l’homme qui fait une image taillée ou coulée, une abomination pour l’Éternel ! »
Et de nouveau, la foule répondit : « Amen ! »
Les bénédictions et les malédictions se succédèrent ainsi, chaque commandement divin proclamé et confirmé par le peuple. Les bénédictions promettaient prospérité, protection et faveur divine à ceux qui obéiraient à la loi de Dieu. Les malédictions, en revanche, avertissaient des terribles conséquences de la désobéissance : maladies, défaites, désolation.
Le vent soufflait entre les montagnes, portant les paroles sacrées jusqu’aux extrémités du camp. Certains frissonnaient en entendant les malédictions, se rappelant les moments où leurs pères avaient défié Dieu dans le désert. D’autres, le cœur brûlant de foi, s’engageaient intérieurement à marcher dans les voies du Seigneur.
À la fin de cette cérémonie, Moïse éleva les mains vers le ciel et bénit l’assemblée. « Vous avez entendu aujourd’hui les bénédictions et les malédictions. Choisissez donc la vie, afin que vous viviez, vous et vos descendants, en aimant l’Éternel votre Dieu, en obéissant à Sa voix et en vous attachant à Lui, car c’est Lui qui est votre vie. »
Le soleil commençait à descendre, teintant le ciel de pourpre et d’or. Le peuple, profondément ému, retourna à ses tentes, méditant les paroles entendues. Ils savaient désormais que leur entrée en Canaan ne serait pas seulement une conquête de terre, mais aussi un engagement à vivre selon la justice de Dieu.
Et ainsi, entre le mont des bénédictions et celui des malédictions, Israël renouvela son alliance avec le Dieu qui l’avait délivré d’Égypte et qui le conduisait vers un avenir de promesse.