Bible Sacrée

**La Vigne Véritable et Ses Sarments** (Note: 29 characters, well within the 100-character limit.)

**La Vigne Véritable**

Le soleil commençait à décliner sur les collines de Judée, teintant le ciel de nuances dorées et pourpres. Les disciples, assis en cercle autour de Jésus, sentaient une solennité particulière dans l’air ce soir-là. Ils avaient partagé le repas, écouté les enseignements de leur Maître, mais quelque chose dans Son regard leur disait que des paroles capitales allaient être prononcées.

Jésus prit une grappe de raisin entre Ses mains, la contemplant un instant avant de commencer. « Je suis la vraie vigne, » déclara-t-Il d’une voix claire et profonde, « et Mon Père est le vigneron. »

Les disciples connaissaient bien les vignobles qui couvraient les pentes des montagnes alentour. Ils avaient souvent observé les vignerons tailler les sarments avec soin, élaguant ceux qui ne portaient pas de fruits pour favoriser la croissance des autres. Jésus utilisa cette image familière pour leur révéler une vérité spirituelle profonde.

« Tout sarment qui est en Moi et qui ne porte pas de fruit, Il l’ôte, » continua-t-Il en fixant chacun de Ses auditeurs avec amour mais aussi avec gravité. « Et tout sarment qui porte du fruit, Il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. »

Pierre, toujours prompt à réagir, fronça les sourcils. « Seigneur, Tu veux dire que le Père nous taille comme un vigneron taille ses vignes ? »

Jésus lui sourit. « Oui, Pierre. Par Ma parole, vous avez déjà été purifiés. Mais demeurez en Moi, comme Moi en vous. Un sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas attaché à la vigne. De même, vous non plus, si vous ne demeurez pas en Moi. »

Les disciples échangèrent des regards pensifs. Jean, le plus jeune, sentit son cœur s’embraser à ces paroles. Il comprenait que Jésus leur parlait d’une union intime, vitale, comme celle du sarment qui tire sa sève de la vigne.

« Je suis la vigne, vous êtes les sarments, » reprit Jésus. « Celui qui demeure en Moi et en qui Je demeure porte beaucoup de fruit, car sans Moi, vous ne pouvez rien faire. »

Un silence pesant s’installa. Jacques, habituellement réservé, murmura : « Alors, tout ce que nous faisons en dehors de Toi est vain ? »

Jésus hocha la tête. « Si quelqu’un ne demeure pas en Moi, il est jeté dehors comme le sarment, et il sèche. Puis on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. »

Une ombre de tristesse passa sur le visage des disciples. Mais Jésus, voyant leur inquiétude, ajouta avec tendresse : « Si vous demeurez en Moi, et que Mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. »

Thomas, toujours pragmatique, demanda : « Comment savoir si nous demeurons vraiment en Toi, Seigneur ? »

Jésus répondit avec douceur : « À ceci Mon Père est glorifié : que vous portiez beaucoup de fruit, et vous serez Mes disciples. Comme le Père M’a aimé, Moi aussi Je vous ai aimés. Demeurez dans Mon amour. »

Puis, levant les yeux vers le ciel, Il ajouta : « Je vous ai dit ces choses afin que Ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. »

Les disciples sentirent une paix ineffable envahir leurs cœurs. Ils comprenaient maintenant que leur vie devait être une extension de celle de Christ, comme les sarments dépendent entièrement de la vigne.

Alors que la nuit tombait, Jésus conclut : « Ce n’est pas vous qui M’avez choisi, mais c’est Moi qui vous ai choisis, et Je vous ai établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. »

Et dans le silence de la nuit étoilée, ces paroles résonnèrent comme une promesse éternelle.

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