Bible Sacrée

**Le Juste et le Méchant : Méditation sur le Psaume 1**

**Le Juste et le Méchant : Une Méditation sur le Psaume 1**

Au temps où les rois d’Israël régnaient encore sur Jérusalem, il y avait un homme nommé Éliam, dont le cœur était entièrement tourné vers la loi de l’Éternel. Il vivait dans une petite maison près d’un ruisseau aux eaux vives, à l’écart de l’agitation de la ville. Chaque matin, avant même que le soleil ne se lève, Éliam s’asseyait sous un vieux figuier et méditait les paroles de Dieu, murmurant les psaumes et les commandements avec une ferveur silencieuse.

Éliam n’avait pas toujours été un homme de paix. Dans sa jeunesse, il avait été tenté par les conseils des méchants, ces hommes riches et puissants qui se moquaient de la justice divine. Ils se rassemblaient dans les places publiques, riant des faibles et conspirant pour tromper les pauvres. Un jour, l’un d’eux, un marchand nommé Shobal, avait proposé à Éliam de se joindre à ses affaires. « Pourquoi te prives-tu des plaisirs de ce monde ? » lui avait-il demandé en lui tendant une coupe de vin. « La vie est courte, et la loi de Moïse est un fardeau. »

Mais Éliam avait senti une répulsion dans son âme. Il se souvenait des paroles de sa mère, qui lui avait enseigné dès l’enfance : « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants. » Il refusa donc l’offre de Shobal et s’éloigna, préférant la compagnie des sages qui se réunissaient près du Temple pour étudier les Écritures.

Les années passèrent, et tandis que Shobal et ses compagnons prospéraient en apparence, leur cœur s’endurcissait comme la pierre. Ils méprisaient les veuves, opprimaient les étrangers, et leurs richesses s’accumulaient par la fraude. Mais Éliam, lui, grandissait en sagesse. Comme un arbre planté près des eaux, ses racines plongeaient profondément dans la vérité divine. Ses feuilles ne se flétrissaient jamais, et même dans les années de sécheresse, il portait du fruit.

Un jour, une grande tempête s’abattit sur la région. Les vents violents balayèrent les champs, et les eaux du ruisseau débordèrent. Les maisons des méchants, bâties sur le sable mouvant de leurs illusions, s’écroulèrent. Shobal, qui avait ri de la piété d’Éliam, se retrouva ruiné, abandonné même par ses anciens amis. Il erra dans les rues, comme la paille que le vent emporte, sans but ni espérance.

Mais la demeure d’Éliam resta ferme. Non parce qu’elle était mieux construite, mais parce que sa vie était fondée sur la parole de l’Éternel. Lorsque les autres tremblaient, il gardait la paix, car il savait que Dieu connaissait la voie des justes, tandis que la voie des méchants ne mènerait qu’à la ruine.

Ainsi, le Psaume 1 s’accomplissait devant les yeux de tous :
*« Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants… Il est comme un arbre planté près des eaux. Les méchants, au contraire, sont comme la balle que le vent disperse. »*

Et chaque soir, en regardant le soleil descendre derrière les collines de Judée, Éliam rendait grâce à Dieu, sachant que la justice divine triompherait toujours.

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