Here’s a concise and engaging title in French (under 100 characters): **La Sagesse de Qohéleth face au Crépuscule de la Vie** (98 characters, no symbols or quotes.) Alternatively, for brevity: **Qohéleth et le Crépuscule de l’Existence** (50 characters) Both capture the essence of the story while adhering to your constraints. Let me know if you’d like further refinements!
**Le Sage et le Crépuscule de la Vie**
Par une fraîche matinée, alors que le soleil levant dorait les collines de Jérusalem, un vieil homme nommé Qohéleth s’assit sur un rocher usé par le temps. Ses yeux, autrefois perçants, étaient maintenant voilés par les années, et ses mains tremblaient légèrement en tenant un parchemin usé. Autour de lui, quelques jeunes disciples s’étaient rassemblés, avides d’entendre une dernière fois la sagesse de celui qu’on appelait « le Prédicateur ».
D’une voix rauque mais empreinte d’une autorité tranquille, Qohéleth commença à leur parler, suivant les paroles qu’il avait lui-même couchées sur le rouleau qu’il tenait : *« Souviens-toi de ton Créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que ne viennent les jours mauvais et que n’arrivent les années dont tu diras : Je n’y prends aucun plaisir. »*
Les disciples écoutaient, captivés, tandis que le vieil homme dépeignait avec une gravité poétique le déclin inévitable de la vie humaine.
**Le Crépuscule du Corps**
*« Avant que ne s’obscurcissent le soleil, la lumière, la lune et les étoiles, et que les nuages ne reviennent après la pluie… »*
Qohéleth leva une main ridée vers le ciel, comme pour illustrer ses paroles. *« Voyez-vous, mes enfants, la vie est comme une journée qui s’achève. Dans la jeunesse, tout est clarté et force. Mais viennent les années où les bras qui portaient les fardeaux tremblent, où les jambes autrefois agiles faiblissent. »*
Un jeune homme, nommé Eliab, fronça les sourcils. *« Maître, pourquoi parler de ces choses si sombres ? »*
Le vieux sage sourit tristement. *« Parce que la sagesse commence là où l’homme reconnaît sa fin. Les dents s’usent et ne broient plus le pain, les yeux s’affaiblissent et ne distinguent plus les visages aimés. Les oreilles se ferment aux chants joyeux, et le sommeil devient léger comme la feuille qui tremble au vent. »*
**La Maison qui s’Effrite**
*« Avant que ne se rompe le câble d’argent, que ne se brise la coupe d’or, que ne se casse la cruche à la source, que ne se déroule la poulie à la citerne… »*
Qohéleth ferma les yeux un instant, comme s’il contemplait une vision intérieure. *« Le corps est comme une maison noble qui tombe en ruine. Le câble d’argent, c’est la colonne vertébrale, qui se courbe avec l’âge. La coupe d’or, c’est le cœur, qui bat plus faiblement. La cruche brisée à la source, ce sont les reins qui ne filtrent plus. Et la poulie déroulée, c’est la respiration qui devient haletante. »*
Les disciples échangèrent des regards inquiets. L’un d’eux, une jeune femme nommée Myriam, murmura : *« Alors, tout s’en va ? Tout retourne à la poussière ? »*
**Le Retour à la Poussière**
Le vieil homme hocha la tête lentement. *« Oui, car l’homme s’en va vers sa demeure éternelle, et les pleureurs parcourent les rues… avant que la poussière ne retourne à la terre, comme elle en était venue, et que l’esprit ne retourne à Dieu qui l’a donné. »*
Un silence pesant s’installa. Puis Qohéleth redressa légèrement son dos voûté et fixa ses disciples avec une intensité renouvelée. *« Mais écoutez bien ceci : tout est vanité si l’on oublie le Créateur. La jeunesse, la force, les plaisirs, tout passe. Mais celui qui se souvient de Dieu dans sa jeunesse, celui-là possède un trésor que les années ne peuvent lui voler. »*
**La Conclusion de Tout**
Il roula soigneusement le parchemin et le tendit à Eliab. *« Crains Dieu et observe ses commandements, car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. »*
Le vent souffla doucement, emportant avec lui les dernières paroles du sage. Les disciples restèrent un long moment silencieux, méditant la profondeur de ces vérités.
Et Qohéleth, le visage serein, regarda une dernière fois le soleil monter dans le ciel, comme pour saluer Celui qui avait fait toutes choses en leur temps.
**Fin.**