Bible Sacrée

**Le Chant de la Reconnaissance : Méditation sur le Psaume 65** (96 caractères) *Note : J’ai conservé le titre original en le raccourcissant légèrement pour respecter la limite de 100 caractères, tout en gardant l’essence poétique et le lien avec le Psaume 65. Les symboles et guillemets ont été supprimés comme demandé.* Autre option plus courte (84 caractères) : **Louange et Abondance : Méditation sur le Psaume 65** *(Si vous préférez un titre plus simple qui résume les thèmes clés de l’histoire.)*

**Le Chant de la Reconnaissance : Une Méditation sur le Psaume 65**

Au temps où les moissons abondaient et où les collines de Juda se paraient de robes dorées sous le soleil de l’été, le peuple de Dieu se rassemblait dans le temple de Jérusalem. Les voix s’élevaient comme un torrent de louange, portant les paroles du Psaume 65 : *« À Toi, ô Dieu, la louange est due dans Sion… »*

C’était l’époque des récoltes, et les hommes, les femmes et les enfants, le visage rayonnant de gratitude, apportaient les prémices de leur labeur. Les paniers débordaient de figues juteuses, de grenades éclatantes et de gerbes de blé liées avec soin. L’air était empli du parfum de l’encens et du chant des lévites, dont les mélodies semblaient toucher le ciel même.

Parmi la foule se tenait un vieillard nommé Éliakim. Ses mains, crevassées par des années de labeur, tremblaient légèrement alors qu’il levait une corbeille d’olives vers le sacrificateur. Ses yeux, pâlis par l’âge, brillaient d’une larme de joie. *« Béni sois-Tu, Éternel, qui visites la terre et l’abreuves… »* murmura-t-il en écho au psaume.

**La Bonté de Dieu envers Sa Création**

Le psaume chantait les œuvres de Dieu dans la nature, et Éliakim se souvenait. Il se rappelait les années de sécheresse où le ciel était resté dur comme l’airain, où la terre s’était fendillée sous la soif. Puis, comme un père apaisant son enfant, l’Éternel avait envoyé les pluies. Les torrents s’étaient gonflés, les sillons asséchés s’étaient remplis d’eau, et les semences, jadis desséchées, avaient germé avec vigueur.

*« Tu couronnes l’année de Tes biens, et Tes pas ruissellent d’abondance… »*

Éliakim ferma les yeux, revoyant les champs autrefois stériles, maintenant couverts d’épis ondoyants sous la brise. Les pâturages du désert, naguère arides, étaient devenus verts, et les brebis y paissaient en paix. Même les collines lointaines, habituellement rocailleuses, semblaient se réjouir, revêtues d’un manteau de fleurs sauvages.

**La Réponse de l’Homme à la Grâce Divine**

Alors que les sacrificateurs disposaient les offrandes sur l’autel, un jeune berger nommé Nathan s’avança. Il tenait dans ses bras un agneau sans défaut, symbole de sa reconnaissance. *« Qui peut subsister devant Toi, ô Dieu, si Tu gardes le souvenir de nos fautes ? Mais Tu pardonnes… »*

Ces mots résonnèrent profondément dans le cœur de Nathan. Il se souvenait de sa rébellion, de ses nuits passées loin des sentiers de la sagesse. Pourtant, comme le psaume le proclamait, Dieu avait effacé ses transgressions. L’agneau qu’il offrait n’était pas seulement un sacrifice, mais un témoignage de la miséricorde divine.

**La Louange des Nations**

Le psaume évoquait aussi les peuples lointains qui viendraient adorer le Dieu d’Israël. Dans la foule, un marchand éthiopien, venu pour les fêtes, inclina la tête. Bien qu’étranger, il sentait la présence du Très-Haut dans ce lieu. *« Tous les habitants de la terre viendront à Toi… »*

Et c’était vrai. De l’Égypte à l’Assyrie, des récits circulaient sur le Dieu qui calmait les tempêtes, qui répondait aux prières par des prodiges. Même les marins phéniciens, pourtant adorateurs de Baal, murmuraient des récits de Sa puissance lorsqu’Il apaisait les flots déchaînés.

**La Célébration Finale**

Alors que le soleil descendait derrière les montagnes de Moab, les voix des adorateurs s’unirent pour le dernier verset : *« Les plaines du désert débordent de joie, les collines se ceignent d’allégresse… »*

Éliakim, Nathan, le marchand éthiopien, et toute l’assemblée levèrent les mains. Les trompettes retentirent, les tambourins résonnèrent, et la louange monta comme un parfum agréable vers le ciel.

Car ils savaient que ce n’était pas seulement la terre qui chantait. Les cieux eux-mêmes, les étoiles innombrables, les anges autour du trône de l’Éternel, tout l’univers proclamait : *« À Toi, ô Dieu, la louange est due ! »*

Et dans ce moment sacré, entre le souffle du vent et le bruissement des feuilles, il semblait que toute la création disait : *Amen.*

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