Here’s a concise French title for your Bible story (under 100 characters, without symbols or quotes): **La Vision de Habacuc : Jour de Colère et de Grâce** (96 characters) Alternative shorter option: **Habacuc et la Vision du Jugement Divin** (92 characters) Both preserve the core themes of divine wrath and mercy while staying within your limits.
**La Vision de Habacuc : Le Jour de la Colère et de la Grâce**
Le prophète Habacuc se tenait sur les remparts de Jérusalem, les yeux levés vers le ciel obscurci par des nuages menaçants. Le vent soufflait avec violence, comme un présage des choses à venir. Son cœur était lourd, rempli des questions qu’il avait osé poser à l’Éternel : *Pourquoi la violence règne-t-elle ? Pourquoi les méchants triomphent-ils ?* Mais maintenant, après avoir entendu la réponse de Dieu, il tremblait devant la révélation qui lui avait été accordée.
### **La Prière et la Révélation**
Habacuc s’agenouilla sur le sol rocailleux, les mains jointes, et commença une prière fervente, un psaume qui devait être chanté sur un ton solennel.
*« Éternel, j’ai entendu ce que Tu as annoncé, je suis saisi de crainte. »*
Soudain, le ciel s’ouvrit devant lui, non pas en une vision paisible, mais comme le déchirement d’un voile, révélant la gloire terrible du Tout-Puissant. Les montagnes tremblèrent, les collines s’affaissèrent, comme si la terre elle-même ne pouvait supporter le poids de la présence divine.
### **La Marche de Dieu dans la Tempête**
Habacuc vit alors l’Éternel avancer, non pas comme un homme, mais comme une force indescriptible. Sa splendeur couvrait les cieux, et Sa gloire remplissait la terre. Son éclat était comme celui du soleil à son zénith, et des rayons de lumière jaillissaient de Ses mains, signes de Sa puissance et de Son jugement.
Devant Lui marchait la peste, derrière Lui, la mort. Il s’arrêta, et la terre fut secouée. Il regarda les nations, et les peuples furent épouvantés. Les tentes de Cushan et de Madian, symboles des ennemis d’Israël, tremblèrent comme des feuilles sous l’ouragan.
### **Le Combat Céleste**
Habacuc vit alors les eaux primordiales, les fleuves du chaos, se soulever contre Dieu, comme si les forces du mal tentaient de L’arrêter. Mais l’Éternel, dans Sa colère, frappa les flots de Son arc, qui n’était autre que l’éclair de Sa parole. Les fleuves se fendirent, les abîmes rugirent, et les vagues s’élevèrent jusqu’aux cieux avant d’être réduites en poussière.
Les montagnes, témoins de Sa majesté, s’écroulèrent, et les collines éternelles s’abaissèrent. Les sentiers de l’Éternel étaient ceux de la justice immuable.
### **Le Salut de Son Peuple**
Puis, dans un retournement inattendu, Habacuc vit Dieu monter sur Son char de victoire, non pour détruire, mais pour sauver. Il chevauchait avec majesté, Ses coursiers traversant les mers comme si elles étaient de simples flaques. Le prophète comprit alors que cette colère divine n’était pas sans raison : elle était dirigée contre les oppresseurs, contre ceux qui écrasaient les faibles.
*« Tu es sorti pour délivrer Ton peuple, pour sauver Ton oint ! »* s’écria Habacuc, réalisant que même dans le jugement, Dieu gardait une promesse de miséricorde envers ceux qui Lui étaient fidèles.
### **La Foi Triomphante**
La vision se dissipa, mais son écho resta gravé dans l’âme de Habacuc. Les figuiers pourraient ne plus fleurir, les vignes ne plus porter de fruit, les troupeaux disparaître des étables… mais une certitude demeurait :
*« Moi, je veux me réjouir en l’Éternel, je veux jubiler en Dieu mon Sauveur. »*
Ainsi, malgré les ténèbres qui s’annonçaient, Habacuc choisit la confiance. Car il avait vu le Dieu saint, redoutable dans Sa justice, mais fidèle dans Son amour. Et cela suffisait.
**Fin.**