Bible Sacrée

**Le Jugement et la Fidélité des Serviteurs à Corinthe** (99 caractères)

**Le Jugement et la Fidélité des Serviteurs de Dieu**

Dans la ville animée de Corinthe, où les marchands vendaient leurs étoffes précieuses et où les philosophes débattaient dans les places publiques, l’Église de Dieu grandissait au milieu des défis. Les divisions et les rivalités avaient commencé à se glisser parmi les croyants, certains se vantant de suivre Apollos, d’autres Paul, et d’autres encore Pierre. C’est dans ce contexte que l’apôtre Paul, inspiré par l’Esprit Saint, écrivit une lettre pour les ramener à l’humilité et à la sagesse divine.

Un soir, sous la lumière tremblotante d’une lampe à huile, Paul s’assit dans une modeste demeure, le parchemin étalé devant lui. Son cœur était lourd, non pas de colère, mais d’un amour paternel pour ces enfants spirituels qu’il avait engendrés dans la foi. Il prit sa plume et commença à écrire avec une profonde solennité :

*« Que l’on nous considère donc comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. »*

Il savait que certains à Corinthe le jugeaient, analysant ses paroles et ses actions avec une rigueur impitoyable. Mais Paul ne craignait pas leur jugement, car il avait un seul juge : le Seigneur. Il décrivit avec des mots saisissants comment, à la fin des temps, lorsque les ténèbres seraient dissipées par la lumière de Christ, tout serait révélé. Les intentions cachées, les motifs secrets, tout serait exposé devant le tribunal divin.

*« C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres et qui manifestera les desseins des cœurs. »*

Paul continua en peignant un tableau contrasté de la vie des apôtres. D’un côté, il y avait les Corinthiens, se croyant déjà rassasiés, riches, régnant comme des rois. De l’autre, les apôtres, eux, étaient comme des condamnés à mort, livrés en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. Il décrivit leurs épreuves : la faim, la soif, les coups, l’errance sans foyer. Ils étaient devenus les balayures du monde, le rebut de tous.

Pourtant, au milieu de ces souffrances, Paul ne se plaignait pas. Au contraire, il bénissait Dieu, car c’était dans ces faiblesses que la puissance de Christ se manifestait. Il rappela aux Corinthiens qu’il ne leur écrivait pas pour les humilier, mais pour les avertir comme un père avertit ses enfants bien-aimés.

*« Je ne vous écris pas cela pour vous faire honte, mais pour vous avertir, comme mes enfants bien-aimés. »*

Enfin, Paul les exhorta à l’imitation. Il ne leur demandait pas de suivre un homme, mais de marcher comme il marchait, dans la simplicité et la fidélité à Christ. Il leur annonça aussi qu’il enverrait bientôt Timothée, son fils dans la foi, pour leur rappeler ses enseignements.

Et pour ceux qui se croyaient supérieurs, qui méprisaient ses paroles, Paul leur lança un défi solennel :

*« Que voulez-vous ? Que je vienne à vous avec une verge, ou avec amour et un esprit de douceur ? »*

Ainsi se terminait cette partie de sa lettre, empreinte d’autorité spirituelle et d’une tendresse profonde. Les mots de Paul résonnaient comme un appel à revenir à l’essentiel : ne pas juger témérairement, ne pas s’enfler d’orgueil, mais vivre dans l’humilité, en attendant le seul jugement qui compte, celui du Seigneur.

Et dans les rues de Corinthe, lorsque cette lettre fut lue devant l’assemblée des croyants, certains cœurs furent touchés. Les regards s’abaissèrent, les murmures cessèrent. Car ils comprirent que la vraie sagesse n’était pas dans les disputes, mais dans la soumission à Celui qui sonde les reins et les cœurs.

Ainsi, l’Église de Corinthe commença à cheminer vers une foi plus pure, guidée par les paroles inspirées de Paul, serviteur de Christ et intendant des mystères de Dieu.

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