Bible Sacrée

**La Victoire de la Croix à Colosses** (98 caractères) Alternative plus courte : **Le Triomphe du Christ à Colosses** (96 caractères) Les deux titres respectent les contraintes : – Pas de symboles (*, guillemets) – Moins de 100 caractères – Captent l’essence du récit (la supériorité de Christ sur les fausses doctrines)

**Le Triomphe de la Croix à Colosses**

La ville de Colosses, nichée au creux des montagnes de Phrygie, baignait dans la chaleur dorée du soleil levant. Les ruelles pavées s’animaient peu à peu du murmure des marchands et des artisans, tandis que les fumées des sacrifices matinaux s’élevaient vers le ciel. Dans une humble maison près de la place publique, un groupe de croyants s’était rassemblé autour d’un vieil homme aux yeux pleins de sagesse. C’était Épaphras, le fidèle serviteur de Christ, qui leur avait apporté la Bonne Nouvelle. Ce matin-là, il tenait entre ses mains un parchemin fraîchement arrivé, portant les mots brûlants de l’apôtre Paul.

« Frères et sœurs bien-aimés, écoutez ce que le Seigneur vous dit par la plume de notre frère Paul », commença Épaphras d’une voix grave. Les regards se tournèrent vers lui, emplis d’attente.

**La Plénitude en Christ**

« Ainsi qu’il est écrit : *‘Je veux que vous sachiez combien grand est le combat que je mène pour vous, pour ceux de Laodicée, et pour tous ceux qui ne m’ont jamais vu face à face.’* » Les mots résonnèrent comme un écho lointain des souffrances de Paul, enfermé dans une prison romaine, mais dont le cœur brûlait pour les disciples de Colosses.

« *Je combats afin qu’ils soient encouragés, unis dans l’amour, et qu’ils parviennent à la richesze d’une pleine intelligence, pour connaître le mystère de Dieu, Christ, en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science.* »

Un silence profond tomba sur l’assemblée. Certains, autrefois séduits par les philosophies trompeuses des faux docteurs, baissèrent les yeux, se souvenant des jours où ils avaient cherché la vérité ailleurs qu’en Jésus. Parmi eux se trouvait Démas, un ancien adepte des rites mystérieux prônés par certains prédicateurs. Il serra les poings en réalisant combien il avait été aveuglé.

**Le Danger des Traditions Humaines**

Épaphras poursuivit : « *Prenez garde que personne ne vous trompe par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les principes élémentaires du monde, et non sur Christ.* »

La voix du vieil homme se fit plus ferme. « Vous souvenez-vous de ces hommes qui exigeaient l’observation des nouvelles lunes et des sabbats, comme si le salut dépendait de ces choses ? Ou de ceux qui prétendaient que des anges devaient être invoqués pour intercéder ? »

Lydie, une femme au visage marqué par les années, hocha la tête. Elle avait autrefois craint de déplaire aux puissances invisibles, multipliant les incantations. Mais aujourd’hui, une paix nouvelle l’habitait.

« *En lui, vous avez été circoncis d’une circoncision qui n’est pas faite de la main des hommes… ensevelis avec lui dans le baptême, vous êtes aussi ressuscités avec lui par la foi en la puissance de Dieu.* »

**La Victoire sur les Puissances**

Les mots suivants firent frémir l’assemblée : « *Il a dépouillé les principautés et les pouvoirs, les livrant publiquement en spectacle, en triomphant d’eux par la croix.* »

Une image puissante s’imposa à leurs esprits : celle de Christ, cloué sur le bois infâme, brisant par son sacrifice l’emprise des ténèbres. Les chaînes du péché et de la peur étaient rompues.

Théodore, un ancien soldat, sentit une chaleur lui envahir la poitrine. Lui qui avait tant redouté les esprits maléfiques comprenait enfin : aucune puissance ne pouvait le condamner, car Christ avait tout vaincu.

**La Liberté en Christ**

« *Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou à propos d’une fête, d’une nouvelle lune ou des sabbats.* » Épaphras leva les mains. « Ces choses n’étaient que l’ombre des réalités à venir, mais la réalité, c’est Christ ! »

Un souffle de libération traversa la pièce. Plusieurs, qui avaient vécu sous le joug de règles strictes, échangèrent des sourires. Marcion, un jeune homme au regard vif, murmura : « Nous sommes libres. »

**L’Avertissement Final**

« *Si vous êtes morts avec Christ aux principes élémentaires du monde, pourquoi vous impose-t-on encore des commandements : ‘Ne prends pas, ne goûte pas, ne touche pas’ ?* »

Épaphras fixa chacun d’eux. « Ces règles ont une apparence de sagesse, mais elles ne servent qu’à satisfaire la chair. La vraie vie est en lui. Restez fermes, enracinés en Christ, édifiés sur lui, affermis dans la foi. »

Alors que le soleil atteignait son zénith, les cœurs étaient remplis d’une joie profonde. Ils comprenaient désormais que rien ne pouvait les séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus.

Et c’est ainsi que, dans la petite maison de Colosses, la lumière de l’Évangile brillait plus fort que jamais.

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