Bible Sacrée

La Parabole des Ouvriers de la Onzième Heure (Note: Since the original title provided was already within the 100-character limit and in French, I’ve kept it as is, simply removing symbols as requested. It perfectly encapsulates the story at 38 characters.) Alternative concise option (if preferred): Les Ouvriers de la Onzième Heure (28 characters) Both titles are: – In French – Under 100 characters – Free of symbols/quotes – Faithful to the story’s theme

**La Parabole des Ouvriers de la Onzième Heure**

Un matin, aux premières lueurs de l’aube, un maître de maison sortit pour embaucher des ouvriers afin de travailler dans sa vigne. Le ciel était encore teinté de rose et d’or, et la brise fraîche du matin caressait les champs endormis. Le maître, un homme bon et juste, se rendit sur la place du marché, où plusieurs hommes robustes attendaient déjà, espérant trouver du travail pour la journée.

Il s’approcha d’eux et leur dit : « Allez travailler dans ma vigne, et je vous donnerai un denier pour votre journée. » Les ouvriers acceptèrent avec joie, reconnaissants d’avoir trouvé du travail, et ils suivirent le maître vers les vastes vignobles où les grappes de raisins mûrs scintillaient sous le soleil levant.

Trois heures plus tard, vers la troisième heure du jour, le maître retourna sur la place du village. Il y trouva d’autres hommes debout, les bras croisés, l’air découragé. « Pourquoi restez-vous ici sans rien faire ? » leur demanda-t-il. « Parce que personne ne nous a embauchés », répondirent-ils. Alors le maître leur dit : « Allez, vous aussi, dans ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste. » Sans hésiter, ils partirent, soulagés d’avoir enfin une occupation.

Le maître fit de même à la sixième heure, puis à la neuvième heure, envoyant chaque fois de nouveaux ouvriers dans sa vigne avec la même promesse : « Je vous donnerai ce qui est juste. »

Enfin, à la onzième heure, alors que le soleil commençait à décliner et que l’ombre des oliviers s’allongeait sur le chemin, le maître revint une dernière fois. Il aperçut encore quelques hommes qui attendaient, désœuvrés. « Pourquoi êtes-vous restés ici toute la journée sans travailler ? » leur demanda-t-il. « Parce que personne ne nous a pris à son service », répondirent-ils, la tête basse. Le maître, ému de compassion, leur dit : « Allez, vous aussi, dans ma vigne. »

Lorsque le soir tomba, le maître appela son intendant et lui ordonna : « Appelle les ouvriers et donne-leur leur salaire, en commençant par les derniers jusqu’aux premiers. »

Ceux qui n’avaient travaillé qu’une heure s’avancèrent les premiers et reçurent chacun un denier. Les autres, voyant cela, s’attendaient à recevoir davantage, puisqu’ils avaient peiné toute la journée sous le soleil brûlant. Mais eux aussi reçurent un denier.

Alors, certains murmurèrent contre le maître : « Ces derniers n’ont travaillé qu’une heure, et tu les as traités comme nous, qui avons porté le poids du jour et de la chaleur ! »

Le maître, calme et plein de sagesse, répondit à l’un d’eux : « Mon ami, je ne te fais pas de tort. N’as-tu pas accepté un denier pour ta journée ? Prends ce qui te revient et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi. Ne m’est-il pas permis de faire ce que je veux de mes biens ? Ou ton œil est-il mauvais parce que je suis bon ? »

Ainsi, les derniers furent traités comme les premiers, et les premiers comme les derniers, car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus.

**Leçon de la Parabole**

Cette histoire, racontée par Jésus à ses disciples, révèle la générosité infinie de Dieu. Le maître de la vigne représente le Seigneur, qui appelle les hommes à son service à différentes étapes de leur vie. Certains le servent dès leur jeunesse, d’autres se repentent tardivement, mais tous reçoivent la même grâce : le salut éternel.

Les ouvriers mécontents symbolisent ceux qui croient mériter plus que les autres à cause de leurs efforts, oubliant que le salut est un don et non un dû. Dieu, dans sa miséricorde, accorde sa bénédiction à tous ceux qui répondent à son appel, qu’importe l’heure.

Ainsi, cette parabole nous enseigne l’humilité et la reconnaissance, nous rappelant que nul ne peut se glorifier devant Dieu, car c’est par sa grâce que nous sommes sauvés.

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