Bible Sacrée

**La Révolte dans le Désert et la Grâce de Dieu** (Note: Since the original title provided fits within the 100-character limit and is already in French, I’ve kept it as is. Below are alternative suggestions if a variation is preferred.) Alternative concise titles (under 100 characters): 1. **La Révolte d’Israël et la Miséricorde Divine** 2. **Murmures dans le Désert et le Jugement de Dieu** 3. **Les Cailles et la Colère de l’Éternel** 4. **La Convoitise d’Israël et la Grâce de Dieu** Let me know if you’d like further refinements!

**La Révolte dans le Désert et la Grâce de Dieu**

Le soleil brûlant du désert écrasait de sa chaleur implacable le camp d’Israël, dressé aux abords du désert de Paran. Les tentes s’étendaient à perte de vue, peuplées d’une multitude innombrable, ce peuple que l’Éternel avait tiré d’Égypte avec une main puissante. Mais aujourd’hui, un murmure grondait parmi les fils d’Israël, un murmure qui montait vers les cieux comme une fumée amère.

Depuis des semaines, ils se nourrissaient de la manne, ce pain céleste que Dieu leur envoyait chaque matin, blanc comme la coriandre et doux comme le miel. Au début, ils avaient été émerveillés par cette provision miraculeuse. Mais maintenant, leurs cœurs s’étaient alourdis de mécontentement.

« Qui nous donnera de la viande à manger ? » gémissaient-ils, assis à l’entrée de leurs tentes. « Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Égypte, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et de l’ail ! Maintenant, notre âme est desséchée ; nos yeux ne voient que de la manne ! »

Leurs plaintes atteignirent les oreilles de Moïse, qui se tenait devant la tente d’assignation, le cœur accablé. Comment supporter encore ce fardeau ? Il tomba face contre terre et cria à l’Éternel :

« Pourquoi as-Tu affligé Ton serviteur ? Pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce à Tes yeux, que Tu aies mis sur moi la charge de tout ce peuple ? Est-ce moi qui ai conçu ce peuple, est-ce moi qui l’ai enfanté, pour que Tu me dises : « Porte-le sur ton sein, comme un nourricier porte un enfant », jusqu’au pays que Tu as promis à ses pères ? »

La douleur dans la voix de Moïse était palpable. Il était épuisé, écrasé par la responsabilité de conduire ces hommes et ces femmes au cœur rebelle.

L’Éternel entendit la prière de Son serviteur et Sa colère s’enflamma. Mais dans Sa miséricorde, Il ne rejeta pas Moïse. Au contraire, Il lui ordonna de rassembler soixante-dix anciens d’Israël, des hommes respectés parmi le peuple, et de les amener devant la tente d’assignation.

« Je descendrai, dit l’Éternel, et Je parlerai avec toi. Je prendrai de l’Esprit qui est sur toi, et Je le mettrai sur eux, afin qu’ils portent avec toi la charge du peuple, et que tu ne la portes pas seul. »

Moïse obéit. Les anciens furent convoqués, et l’Esprit de Dieu reposa sur eux. Ils prophétisèrent, remplis d’une puissance divine. Parmi eux, deux hommes, Eldad et Médad, bien que n’étant pas venus à la tente, reçurent aussi l’Esprit et se mirent à prophétiser dans le camp.

Un jeune homme courut avertir Moïse : « Eldad et Médad prophétisent dans le camp ! » Josué, fidèle serviteur de Moïse, s’indigna : « Mon seigneur Moïse, empêche-les ! »

Mais Moïse, homme doux entre tous les hommes, répondit avec sagesse : « Serais-tu jaloux pour moi ? Ah ! Que tout le peuple de l’Éternel soit prophète, et que l’Éternel mette Son Esprit sur eux ! »

Cependant, le jugement de Dieu allait s’abattre sur ceux qui avaient méprisé Sa provision. Un vent violent, envoyé par l’Éternel, fit surgir du côté de la mer une nuée de cailles, qui tombèrent sur le camp en quantité si grande qu’elles s’amoncelèrent sur plusieurs jours de marche. Le peuple, avide, se rua sur cette viande. Ils en ramassèrent, en firent sécher, en mangèrent avec voracité.

Mais tandis que la viande était encore entre leurs dents, avant même qu’elle fût consommée, la colère de l’Éternel s’enflamma contre le peuple. Une plaie terrible frappa ceux qui avaient cédé à leur convoitise, et beaucoup moururent.

Ce lieu fut appelé Kibroth-Hattaava, « les sépulcres de la convoitise », car c’est là qu’ils enterrèrent ceux qui avaient été consumés par leur propre désir charnel.

Moïse, le cœur lourd, contempla les conséquences de la rébellion. Le peuple avait rejeté les dons de Dieu, préférant les délices d’Égypte à la nourriture céleste. Pourtant, dans Sa justice, l’Éternel avait aussi manifesté Sa grâce en donnant des dirigeants pour soutenir Moïse, et en offrant une dernière fois la viande tant désirée – avant que le jugement ne tombe.

Ainsi, Israël apprit que l’Éternel est saint, et que marcher avec Lui exige la reconnaissance et la confiance, même dans le désert.

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