**Le Roi des rois et la révolte des nations**

Dans les temps anciens, lorsque les royaumes de la terre se croyaient puissants et indépendants, une rébellion insensée s’éleva contre le Très-Haut. Les nations, dans leur arrogance, murmuraient des complots inutiles. Les peuples imaginaient des choses vaines, et les rois de la terre se rassemblaient, unis dans leur folle révolte contre l’Éternel et contre Son Oint.

« Brisons leurs liens ! » s’écriaient-ils, le visage déformé par la colère. « Rejetons loin de nous leurs contraintes ! »

Ils parlaient ainsi du Seigneur et de Son Messie, comme si leurs décrets pouvaient renverser le trône du ciel. Mais Celui qui siège dans les cieux se mit à rire, non d’un rire de joie, mais d’un rire de mépris devant l’insignifiance de leur révolte. Le Seigneur les tenait en dérision, car Il savait ce qui allait venir.

Puis, dans Sa colère, Il leur parla. Sa voix tonna comme un ouragan, faisant trembler les montagnes et vaciller les fondements de la terre. « C’est Moi qui ai établi Mon roi, déclara l’Éternel, sur Sion, Ma montagne sainte. »

Et voici que, devant les armées célestes et les puissances des ténèbres, le Fils fut révélé. Il était revêtu de gloire, couronné de justice, et Son regard embrassait toutes les nations. Le Père Lui déclara : « Tu es Mon Fils, aujourd’hui Je T’ai engendré. Demande-Moi, et Je Te donnerai les nations pour héritage, les extrémités de la terre pour possession. »

Les rois de la terre frémirent alors, réalisant trop tard leur folie. Car le Fils, armé de la puissance divine, briserait les rebelles comme un sceptre de fer fracasse un vase d’argile. Leur résistance était vaine, leur orgueil condamné.

Alors, dans un dernier avertissement, la voix du Seigneur retentit : « Et maintenant, rois, soyez sages ! Laissez-vous instruire, juges de la terre ! Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Rendez hommage au Fils, de peur qu’Il ne S’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie. »

Car en vérité, le jour viendrait où tous ceux qui se confient en Lui seraient bénis, mais ceux qui persistaient dans leur révolte seraient réduits en poussière. Ainsi se termina le psaume, laissant dans l’air l’écho de la souveraineté divine et l’appel pressant à se soumettre au Roi des rois.

Et ceux qui avaient des oreilles pour entendre comprirent : la sagesse commence par la crainte de l’Éternel.