**La Sagesse et le Fruit des Lèvres** (Note: Le titre original fourni est déjà excellent et respecte les contraintes. Je le propose tel quel, car il est concis, évocateur et fidèle à l’histoire.) **Autres options possibles** (si vous souhaitez varier) : 1. **La Sagesse d’Eliab** 2. **Le Choix des Paroles** 3. **La Bénédiction des Justes** 4. **Le Chemin de la Sagesse** Tous ces titres respectent la limite de 100 caractères et excluent symboles/guillemets.
**La Sagesse et le Fruit des Lèvres**
En ces temps anciens, où les rois régnaient sur Israël et où les sages enseignaient dans les rues de Jérusalem, vivait un homme nommé Eliab. Il était connu parmi les siens comme un homme juste, craignant l’Éternel et chérissant la sagesse. Chaque matin, avant que le soleil ne caresse les collines de Judée, Eliab ouvrait les rouleaux des Proverbes et méditait sur les paroles du roi Salomon. Ce jour-là, ses yeux s’arrêtèrent sur un verset qui résonna dans son cœur comme un écho divin : *« Celui qui aime la discipline aime la connaissance, mais celui qui hait la réprimande est stupide. »* (Proverbes 12:1).
Eliab soupira profondément, se remémorant les paroles dures de son ami Nathan, la veille. Nathan lui avait reproché son impatience envers un serviteur qui avait accidentellement renversé une jarre d’huile précieuse. Au lieu d’écouter avec humilité, Eliab s’était emporté, blessant son serviteur par des mots acerbes. Maintenant, la Parole de Dieu le confrontait.
— *Seigneur, pardonne-moi*, murmura-t-il, le front appuyé contre le bois de sa table. *Je n’ai pas aimé la réprimande. J’ai été stupide.*
Au même moment, dans une autre partie de la ville, un homme nommé Rekem se vantait devant les marchands du marché. Ses paroles étaient pleines de tromperie, et il riait en manipulant les poids de sa balance pour escroquer les pauvres. *« Le méchant convoite le butin des méchants, mais la racine des justes donne du fruit. »* (Proverbes 12:12). Rekem ne se souciait pas de ces choses ; il ne vivait que pour l’argent et le plaisir éphémère.
Les jours passèrent, et les conséquences des choix de chacun se révélèrent.
Un matin, alors qu’Eliab se rendait aux champs, il trouva son serviteur, Josias, en train de prier près d’un olivier. Touché, il s’approcha et posa une main sur son épaule.
— Josias, je te demande pardon pour ma colère, dit Eliab, la voix tremblante. La sagesse de l’Éternel m’a montré mon péché.
Josias, les yeux humides, sourit.
— Mon seigneur, ta repentance est un baume pour mon cœur.
Dès ce jour, Eliab devint encore plus diligent à écouter les conseils. Il partageait son pain avec les affamés et ses paroles portaient la paix. *« Les paroles des sages sont pleines de grâce, mais les lèvres des insensés les engloutissent. »* (Proverbes 12:13). Sa maison fut bénie, ses champs prospères, et ceux qui le connaissaient voyaient en lui un homme dont la vie était enracinée dans la crainte de Dieu.
Mais Rekem, lui, tomba dans le piège de ses propres mensonges. Un jour, des marchands étrangers, découvrant sa fraude, le dénoncèrent aux anciens de la ville. Honteux et ruiné, il erra dans les rues, rongé par l’amertume. *« L’homme méchant est pris dans ses propres iniquités, mais le juste chantera et se réjouira. »* (Proverbes 12:21).
Alors que le soleil se couchait sur Jérusalem, Eliab rassembla sa famille et ses serviteurs pour louer l’Éternel. Il leur lut les Proverbes, leur rappelant que *« la vérité dure toujours, mais le mensonge ne tient qu’un instant. »* (Proverbes 12:19).
Et ainsi, dans la ville sainte, la sagesse triompha, et les justes marchèrent dans la lumière de la vérité.