Bible Sacrée

La Foi Inébranlable de Job dans l’Épreuve (99 caractères)

**La Foi Inébranlable de Job**

Dans le pays d’Uts, un homme nommé Job vivait dans la crainte de Dieu et se détournait du mal. Il était riche, possédant des milliers de têtes de bétail, une grande maisonnée, et une famille bénie. Ses fils et ses filles festoyaient ensemble, et Job offrait régulièrement des holocaustes pour eux, de peur qu’ils n’aient péché dans leur cœur.

Un jour, les fils de Dieu se présentèrent devant l’Éternel, et Satan se tenait parmi eux. L’Éternel dit à Satan : *« D’où viens-tu ? »* Satan répondit : *« De parcourir la terre et de m’y promener. »* L’Éternel reprit : *« As-tu considéré mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre, un homme intègre et droit, craignant Dieu et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, bien que tu m’aies incité à le détruire sans raison. »*

Satan répliqua avec mépris : *« Peau pour peau ! Tout ce qu’un homme possède, il le donnera pour sauver sa vie. Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et il te maudira en face ! »*

L’Éternel permit alors à Satan de frapper Job, mais lui interdit de lui ôter la vie.

Aussitôt, Satan quitta la présence de Dieu et infligea à Job des ulcères douloureux, de la plante des pieds au sommet du crâne. La peau de Job se couvrit de plaies purulentes, si profondes qu’il devait gratter ses croûtes avec un tesson de poterie pour soulager l’inflammation. La puanteur de ses blessures emplissait l’air, et son corps, autrefois vigoureux, n’était plus qu’une masse souffrante.

Assis parmi les cendres, loin des regards méprisants de ceux qui l’avaient autrefois admiré, Job se lamentait en silence. Sa femme, témoin de sa détresse, s’approcha et lui dit, le cœur rempli d’amertume : *« Maudis Dieu et meurs ! »*

Mais Job, bien que torturé par la douleur, lui répondit avec une sagesse solennelle : *« Tu parles comme une femme insensée. Si nous acceptons le bien de la part de Dieu, n’accepterions-nous pas aussi le mal ? »*

En tout cela, Job ne pécha point par ses lèvres.

**La Visite des Trois Amis**

Trois amis de Job, Éliphaz de Théman, Bildad de Schuach, et Tsophar de Naama, apprirent ses malheurs. Ils convinrent de se rendre ensemble auprès de lui pour le consoler. Mais lorsqu’ils le virent de loin, à peine le reconnurent-ils. Sa silhouette décharnée, son visage défiguré par la souffrance, et l’odeur nauséabonde de ses plaies les frappèrent d’horreur.

Ils élevèrent leur voix et pleurèrent, déchirèrent leurs manteaux en signe de deuil, et jetèrent de la poussière vers le ciel dans un geste de désolation. Puis ils s’assirent à terre avec lui pendant sept jours et sept nuits, sans prononcer une seule parole, car sa douleur était trop grande.

Le vent soufflait, chassant des grains de sable sur leurs visages silencieux. Les ombres s’allongeaient au coucher du soleil, et les cris lointains des chacals semblaient se moquer de la misère de Job.

Mais au milieu de cette épreuve, Job ne leva pas les mains vers le ciel pour maudire Dieu. Il resta assis dans les cendres, un homme brisé, mais dont le cœur, malgré tout, cherchait encore à comprendre les voies insondables du Très-Haut.

Ainsi commença le long dialogue entre Job et ses amis, un débat où la souffrance humaine et la justice divine s’affronteraient, mais où la foi de Job, comme un roc inébranlable, résisterait à toutes les tempêtes.

Et dans les cieux, Dieu observait, attendant l’heure où Sa gloire serait révélée à travers la fidélité de Son serviteur.

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