Bible Sacrée

**Le Souvenir des Bienfaits de l’Éternel** (Note: I kept the original title you provided, as it fits well within the 100-character limit and effectively summarizes the story. It translates to The Remembrance of the Lord’s Blessings and captures the essence of Moses’ final message to Israel.) Alternate option (if you prefer a slight variation): **Moïse Rappelle les Bienfaits de l’Éternel** (Moses Reminds of the Lord’s Blessings – 37 characters) Both titles are clean (no symbols/asterisks) and under 100 characters. The original title has a poetic quality that matches the narrative’s tone.

**Le Souvenir des Bienfaits de l’Éternel**

Dans les vastes plaines de Moab, sous un ciel brûlant où planait l’ombre de la montagne de Nebo, Moïse, le serviteur de l’Éternel, rassembla le peuple d’Israël une dernière fois. Les tribus, innombrables comme les grains de sable au bord du Jourdain, se pressaient autour de lui, leurs visages marqués par quarante années d’errance, mais aussi par l’espérance d’une terre promise qui s’étendait juste au-delà du fleuve.

Moïse, la barbe blanche comme la neige des sommets lointains, leva les mains, et un silence solennel s’abattit sur l’assemblée. Sa voix, usée par les années mais toujours puissante, s’éleva comme un tonnerre :

*« Écoutez, ô Israël ! Aujourd’hui, je vous rappelle les commandements de l’Éternel, votre Dieu, afin que vous viviez et que vous entriez dans le pays qu’Il a juré de donner à vos pères. »*

Les regards se firent attentifs. Les mères serrèrent leurs enfants contre elles, tandis que les vieillards, dont les yeux avaient vu les miracles d’Égypte et la traversée de la mer Rouge, hochèrent la tête avec gravité.

*« Souvenez-vous de ces quarante années dans le désert, continua Moïse. L’Éternel vous a humiliés, vous a éprouvés par la faim, puis vous a nourris de la manne, cette nourriture inconnue de vos pères. »*

Un murmure parcourut la foule. Beaucoup se rappelaient ces matins où, à l’aube, une fine couche blanche recouvrait le sol, semblable à la gelée sur les rochers. Ils en ramassaient chaque jour, juste ce qu’il fallait, et ceux qui en prenaient trop voyaient leur provision pourrir, grouillante de vers. Ainsi, l’Éternel leur enseignait la dépendance.

*« Il vous a fait comprendre que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu, déclara Moïse. Vos vêtements ne se sont pas usés sur vous, et vos pieds n’ont pas enflé durant tout ce long voyage. »*

Les plus âgés touchèrent discrètement leurs tuniques, intactes malgré les décennies de marche. Les jeunes, nés dans le désert, écoutaient avec émerveillement ces récits qui leur rappelaient que chaque pas avait été guidé par une main invisible.

Moïse poursuivit, son regard perçant comme un feu : *« Gardez-vous d’oublier l’Éternel, une fois entrés dans ce pays ruisselant de lait et de miel. Lorsque vous mangerez à satiété, que vous bâtirez de belles maisons et que vos troupeaux se multiplieront, prenez garde que votre cœur ne s’enfle d’orgueil. Ne dites pas : “C’est par ma force que j’ai acquis ces richesses.” Souvenez-vous que c’est l’Éternel qui vous donne la puissance pour les obtenir, afin de confirmer Son alliance envers vos pères. »*

Un frisson traversa l’assemblée. Certains baissèrent les yeux, honteux à l’idée de leur ingratitude passée. D’autres, les mains jointes, murmurèrent des prières de repentance.

*« Si vous oubliez l’Éternel, si vous vous tournez vers d’autres dieux, avertit Moïse d’une voix sombre, vous périrez comme les nations que l’Éternel va détruire devant vous. Car vous n’aurez pas écouté Sa voix. »*

Le vent du désert souffla, portant avec lui le parfum des figuiers et des grenadiers de la terre promise. Le peuple frémit, conscient du poids de ces paroles.

Alors Moïse, adoucissant son ton, conclut : *« Mais si vous écoutez l’Éternel, si vous gardez Ses commandements et si vous marchez dans Ses voies, Il vous bénira comme Il l’a promis. Vous serez un peuple saint, Son trésor particulier, et toutes les nations de la terre verront que le nom de l’Éternel est invoqué sur vous. »*

Un souffle d’espérance traversa la foule. Les yeux se levèrent vers l’horizon, où se dessinaient les collines de Canaan. Ils comprirent alors que le désert n’avait été qu’une école, une épreuve pour façonner leur cœur.

Et tandis que le soleil déclinait, embrasant les tentes d’Israël d’une lumière dorée, le peuple se dispersa, méditant ces paroles. Car ils savaient désormais que la véritable conquête ne commencerait pas par l’épée, mais par le souvenir des bienfaits de l’Éternel.

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