**Le Jour des Questions au Temple** (99 caractères) Autres options plus courtes : – **Jésus face aux questions des chefs** (34) – **La sagesse de Jésus devant les pièges** (38) – **Les défis des chefs religieux contre Jésus** (44) – **Les réponses de Jésus dans le Temple** (35) Tous les titres respectent la limite de 100 caractères, sans symboles ni guillemets.
**Le Jour des Questions**
Le soleil se levait sur Jérusalem, inondant de lumière dorée les murs blancs du Temple. Les pèlerins affluaient déjà dans les cours, leurs voix mêlées aux chants des prêtres et au bruit des animaux offerts en sacrifice. Au milieu de cette agitation, Jésus enseignait, assis sous les colonnades, entouré d’une foule attentive. Ses paroles, pleines d’autorité, résonnaient comme un fleuve d’eau vive au milieu d’une terre aride.
C’est alors que les chefs des prêtres, les scribes et les anciens s’approchèrent, le visage fermé, les yeux scrutateurs. Ils avaient longuement comploté pour le prendre en défaut, et maintenant, ils venaient l’interroger publiquement.
— **« Dis-nous, par quelle autorité fais-tu ces choses ? Et qui t’a donné cette autorité ? »**
Leurs voix étaient polies, mais leurs cœurs étaient remplis de ruse. S’il déclarait ouvertement son autorité divine, ils l’accuseraient de blasphème. S’il refusait de répondre, ils le discréditeraient devant le peuple.
Jésus, connaissant leurs pensées, les regarda avec une sagesse qui semblait percer leurs âmes.
— **« Je vous poserai moi aussi une question. Répondez-moi : Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? »**
Un silence pesant tomba sur l’assemblée. Les chefs se consultèrent du regard, leurs esprits tourmentés. S’ils reconnaissaient que Jean était un prophète, Jésus leur demanderait pourquoi ils ne l’avaient pas cru. Mais s’ils le rejetaient, le peuple, qui tenait Jean pour un saint, se soulèverait contre eux.
— **« Nous ne savons pas »**, murmurèrent-ils enfin, la honte teintant leurs voix.
Jésus sourit légèrement.
— **« Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses. »**
La foule retint son souffle, impressionnée par la sagesse de sa réponse. Les chefs, humiliés, se retirèrent, mais leur colère ne faisait que grandir.
### La Parabole des Vignerons Meurtriers
Alors Jésus se tourna vers le peuple et commença à raconter une parabole, sa voix grave et claire portant loin sous les voûtes du Temple.
— **« Un homme planta une vigne, la loua à des vignerons et partit pour un long voyage. Au temps des fruits, il envoya un serviteur pour recevoir sa part. Mais les vignerons le battirent et le renvoyèrent les mains vides. Le maître envoya un autre serviteur, qu’ils insultèrent et blessèrent. Puis un troisième, qu’ils tuèrent. »**
Les visages de la foule se durcirent, sentant la gravité du récit.
— **« Finalement, le maître envoya son fils bien-aimé, se disant : « Ils respecteront mon fils. » Mais les vignerons, le voyant, dirent entre eux : « Voici l’héritier ! Tuons-le, et l’héritage sera à nous ! » Alors ils le traînèrent hors de la vigne et le tuèrent. »**
Un frisson parcourut l’assemblée. Jésus les fixa intensément.
— **« Que fera donc le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr ces vignerons et donnera la vigne à d’autres. »**
Les chefs religieux comprirent aussitôt qu’il parlait d’eux : ils étaient les vignerons infidèles, Israël était la vigne, et le fils tué… c’était lui. Leurs cœurs s’emplirent de fureur, mais devant le peuple, ils n’osèrent rien faire.
### La Question de l’Impôt
Ne se décourageant pas, ils envoyèrent des espions, feignant l’honnêteté, pour le piéger sur une question politique.
— **« Maître, nous savons que tu parles et enseignes avec droiture. Dis-nous donc : est-il permis de payer l’impôt à César, ou non ? »**
S’il disait « oui », les zélotes l’accuseraient de trahison. S’il disait « non », les Romains le feraient arrêter pour rébellion.
Jésus, percevant leur fourberie, demanda :
— **« Montrez-moi un denier. De qui porte-t-il l’effigie et l’inscription ? »**
— **« De César »**, répondirent-ils.
Alors, d’une voix qui résonna comme un écho de la vérité éternelle, il déclara :
— **« Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »**
Stupéfaits, ils ne purent répliquer. Le peuple admirait sa sagesse, tandis que ses ennemis, démasqués, se retirèrent une fois de plus, rongés par leur propre défaite.
### La Question de la Résurrection
Les sadducéens, qui niaient la résurrection, s’avancèrent alors, le sourire narquois.
— **« Maître, Moïse a écrit que si un homme meurt sans enfants, son frère doit épouser la veuve pour lui donner une postérité. Or, il y avait sept frères. Le premier se maria et mourut sans enfant. Le second épousa la veuve, puis mourut aussi, et ainsi de suite jusqu’au septième. Finalement, la femme mourut aussi. À la résurrection, duquel sera-t-elle donc la femme, puisqu’ils l’ont tous eue ? »**
Ils croyaient avoir tendu un piège insoluble. Mais Jésus, sans se troubler, répondit :
— **« Les enfants de ce siècle se marient, mais ceux qui seront jugés dignes d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection ne prendront ni femme ni mari. Ils ne pourront plus mourir, car ils seront semblables aux anges, et ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection. »**
Puis, pour confirmer la réalité de la résurrection, il ajouta :
— **« Moïse lui-même l’a montré, quand, dans le buisson, il appelle le Seigneur « le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ». Or, Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants, car tous vivent pour lui. »**
Les scribes, émerveillés malgré eux, s’écrièrent :
— **« Maître, tu as bien parlé ! »**
Et dès lors, nul n’osa plus lui poser de questions.
### La Question du Christ
Alors Jésus, saisissant l’initiative, leur demanda :
— **« Comment disent-ils que le Christ est fils de David ? Car David lui-même dit dans le livre des Psaumes : « Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. » David l’appelle donc Seigneur. Comment est-il son fils ? »**
Personne ne put répondre. Le silence régna dans le Temple, tandis que les ombres de l’après-midi s’allongeaient.
Jésus avait une fois de plus révélé la profondeur des Écritures et exposé l’aveuglement de ceux qui prétendaient les maîtriser. Et tandis que la foule méditait ses paroles, les chefs, eux, ne pensaient plus qu’à une chose : comment se débarrasser de cet homme qui dévoilait leurs cœurs.
Mais l’heure n’était pas encore venue.