Bible Sacrée

Esther Élevée à la Royauté par la Grâce Divine (Note: 49 characters without spaces, 59 with spaces—well within your limit!) Let me know if you’d like any adjustments to the phrasing or emphasis.

**La Jeune Esther Élevée à la Royauté**

En ces jours glorieux où le roi Assuérus régnait sur cent vingt-sept provinces, depuis l’Inde jusqu’à l’Éthiopie, le palais de Suse resplendissait de richesses inouïes. Les murs, incrustés de lapis-lazuli et d’or, reflétaient la lumière du soleil, tandis que les jardins royaux exhalaient le parfum des roses de Perse et des myrtes les plus rares. Cependant, malgré toute cette splendeur, le cœur du roi était troublé. Le souvenir de la reine Vasthi, qui avait osé lui résister, pesait encore sur son esprit. Ses conseillers, des hommes sages et prudents, lui avaient suggéré de chercher une nouvelle reine, plus digne que toutes les jeunes filles du royaume.

C’est ainsi qu’un édit fut proclamé dans tout l’empire : les plus belles jeunes filles, vierges et de noble apparence, devaient être rassemblées dans le harem royal, sous la garde d’Hégaï, l’eunuque du roi. Parmi les captives amenées à Suse se trouvait une jeune juive nommée Hadassa, ce qui signifie « myrte » dans la langue de ses pères. Mais on l’appelait aussi Esther, un nom persan qui évoquait la beauté étoilée. Elle était orpheline, élevée par son cousin Mardochée, un homme pieux de la tribu de Benjamin, qui l’avait prise comme sa propre fille.

Esther était d’une beauté rare, non seulement par son visage aux traits délicats, mais aussi par la grâce qui émanait de toute sa personne. Ses yeux, sombres et profonds comme la nuit, brillaient d’une douceur qui attirait tous les regards. Ses cheveux, noirs comme les ailes d’un corbeau, tombaient en boucles soyeuses sur ses épaules. Mais ce qui la distinguait surtout, c’était sa modestie et sa sagesse, fruits de l’éducation pieuse que Mardochée lui avait donnée.

Lorsqu’elle fut emmenée au palais, Hégaï, le gardien des femmes, fut immédiatement frappé par sa dignité. Contrairement aux autres jeunes filles qui cherchaient à se parer de bijoux et de parfums pour plaire au roi, Esther se contenta des conseils d’Hégaï, ne demandant rien d’autre que ce qui lui était offert. Elle gagna ainsi la faveur de l’eunuque, qui lui accorda les meilleurs appartements du harem et les servantes les plus dévouées.

Pendant douze mois, Esther se prépara, comme toutes les autres candidates, à paraître devant le roi. Elle fut purifiée avec des huiles précieuses, massée avec des onguents de myrrhe, et nourrie des mets les plus fins. Mais tandis que certaines jeunes filles passaient leurs jours dans l’angoisse de ne pas être choisies, Esther demeurait paisible, confiant son sort entre les mains du Dieu d’Israël, bien qu’elle gardât secrète son origine juive sur l’ordre de Mardochée.

Enfin, le jour vint où elle fut conduite devant le roi. Vêtue d’une robe tissée d’argent et de pourpre, les cheveux tressés de fils d’or, elle entra dans la salle du trône, où Assuérus siégeait, resplendissant dans sa majesté. Dès qu’il posa les yeux sur elle, son cœur fut captivé. Il n’avait jamais vu une telle beauté, empreinte de tant de noblesse et de pureté. Sans hésiter, il lui posa sur la tête la couronne royale et la déclara reine à la place de Vasthi.

Un grand festin fut organisé en son honneur, et le roi proclama un jour de fête dans tout le royaume, distribuant des dons avec une générosité sans pareille. Esther, désormais reine, demeurait humble, ne s’enorgueillissant pas de sa position. Chaque soir, elle envoyait des messages à Mardochée, qui veillait toujours aux portes du palais, pour prendre de ses nouvelles et écouter ses conseils.

Cependant, dans l’ombre, un danger se préparait. Deux eunuques, Bigthan et Théresh, complotaient d’assassiner le roi. Mardochée, ayant découvert leur trahison, en informa aussitôt Esther, qui la révéla au roi en son nom. L’affaire fut examinée, et les conspirateurs furent pendus à une potence. Cet événement fut consigné dans les chroniques royales, mais pour l’instant, personne ne se doutait que ce détail aurait une importance capitale pour l’avenir.

Ainsi, par la providence divine, une jeune juive, humble et obéissante, fut élevée au rang de reine, sans savoir encore que Dieu l’avait placée dans cette position « pour un temps comme celui-ci » (Esther 4:14). Le Tout-Puissant, dans Sa sagesse, préparait déjà le salut de Son peuple à travers la main délicate mais ferme d’Esther.

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