Here’s a concise French title for your Bible story (under 100 characters): **Le Feu Sacré : Le Châtiment de Nadab et Abihu** (Alternative option if you prefer a slightly different tone: **Nadab et Abihu : Le Feu de la Justice Divine**) Both titles stay within the limit, remove symbols, and capture the essence of the story. Let me know if you’d like any adjustments!
**Le Feu Étranger : L’Histoire de Nadab et Abihu**
Le soleil levant dorait les contours du Tabernacle, répandant une lumière chaude sur le camp des Israélites. L’air était chargé d’un parfum d’encens et de sacrifices, car c’était un jour saint, un jour où l’on célébrait la présence de l’Éternel au milieu de Son peuple. Moïse et Aaron venaient d’achever les rites d’inauguration du sanctuaire, et la gloire de Dieu s’était manifestée devant tout Israël, consumant l’holocauste sur l’autel dans un feu divin. La foule avait poussé des cris de joie et s’était prosternée, tremblante devant une telle puissance.
Mais au milieu de cette sainteté solennelle, deux hommes, fils d’Aaron, se préparèrent à accomplir un acte qui changerait à jamais leur destin. Nadab, l’aîné, aux traits nobles et à la barbe soigneusement taillée, et Abihu, son frère, au regard ardent, portaient tous deux leurs tuniques de lin fin, ornées des couleurs sacrées. Ils tenaient dans leurs mains des encensoirs, prêts à offrir un encens devant le Seigneur.
Pourtant, quelque chose n’était pas conforme. Leur cœur, peut-être empli d’un zèle imprudent, les poussa à agir sans attendre l’ordre divin. Au lieu de prendre le feu sacré de l’autel, celui que Dieu Lui-même avait allumé, ils utilisèrent un feu étranger, un feu profane, peut-être pris d’une source commune. Ils pénétrèrent dans le Lieu Saint, leurs pas résonnant sur les dalles, et approchèrent le voile qui séparait le lieu très saint, où résidait la Shekinah, la présence visible de l’Éternel.
Alors qu’ils élevaient leurs encensoirs, un silence soudain enveloppa le Tabernacle. Aucun souffle de vent, aucun murmure dans le camp. Puis, en un instant, un éclair de feu jaillit de devant l’Éternel, un feu dévorant qui engloutit Nadab et Abihu. Leurs corps tombèrent, consumés avant même d’avoir touché le sol, leurs encensoirs résonnant avec un bruit métallique. Une odeur âcre de chair brûlée se répandit, mêlée à l’encens.
Le peuple, témoin de la scène, resta pétrifié. Aaron, leur père, sentit son cœur se briser, mais il ne pleura point, car Moïse lui rappela les paroles de l’Éternel :
*« Je serai sanctifié en ceux qui s’approchent de Moi, et devant tout le peuple, Je serai glorifié. »*
Aaron inclina la tête en silence, acceptant le jugement divin. Moïse appela Mishael et Eltsaphan, cousins des défunts, pour emporter les corps hors du camp, car même dans la mort, la sainteté de Dieu devait être respectée. Les vêtements sacerdotaux des deux hommes restèrent intacts, symbole que leur sacerdoce était valide, mais leur désobéissance avait été fatale.
Ce jour-là, Israël apprit une leçon terrible et nécessaire : Dieu est saint, et ceux qui Le servent doivent le faire avec crainte et obéissance. Le feu qui avait consumé l’offrande en signe d’acceptation était le même qui avait frappé les rebelles. La présence divine n’était pas à prendre à la légère.
Et ainsi, dans le deuil et la crainte, le peuple comprit que l’amour de Dieu n’exclut pas Sa justice, et que Sa sainteté exige une adoration conforme à Sa volonté révélée.
**Fin.**