Bible Sacrée

Le Pardon et la Loi : Offrandes et Violateur du Sabbat (96 characters)

**Le Pardon et la Loi : L’Histoire des Offrandes et du Violateur du Sabbat**

*Nombres 15*

Le soleil se levait sur le désert, projetant des ombres allongées sur le camp d’Israël. Les tribus s’éveillaient lentement, le murmure des prières du matin se mêlant au crépitement des feux de camp. Moïse, le serviteur de l’Éternel, sortit de sa tente, le visage grave. Après la rébellion de Koré et le châtiment qui s’en était suivi, le peuple avait besoin de rappels solennels sur la sainteté de Dieu et Sa miséricorde.

L’Éternel parla à Moïse, lui donnant des instructions précises pour les générations futures.

### **Les Offrandes en Action de Grâce**

« Lorsque vous serez entrés dans le pays que Je vous donne, » déclara l’Éternel, « vous offrirez des sacrifices par feu en odeur agréable à l’Éternel. »

Moïse rassembla les anciens et les sacrificateurs pour leur transmettre ces paroles.

« Qu’il s’agisse d’un holocauste, d’un sacrifice d’accomplissement, ou d’une offrande de bétail ou de brebis, vous y joindrez une offrande de fleur de farine pétrie à l’huile, accompagnée d’une libation de vin. »

Les Israélites écoutaient attentivement, comprenant que chaque détail avait son importance. Une offrande n’était pas seulement un rituel, mais une expression de gratitude, de soumission et de communion avec le Dieu saint.

« Pour chaque agneau, vous présenterez un dixième de mesure de fleur de farine mélangée à un quart de hin d’huile, et une libation d’un quart de hin de vin. »

Les sacrificateurs notèrent scrupuleusement ces mesures, sachant qu’ils devraient les enseigner aux générations futures.

« Si c’est un bélier, deux dixièmes de fleur de farine, un tiers de hin d’huile, et une libation d’un tiers de hin de vin. »

Moïse continua, détaillant les offrandes pour les taureaux, soulignant ainsi que plus le sacrifice était important, plus l’offrande végétale et la libation devaient être abondantes.

### **La Loi pour Tous, Israélites et Étrangers**

Puis, l’Éternel ajouta une précision capitale :

« Tout étranger qui séjourne parmi vous offrira aussi ces sacrifices selon les mêmes règles. Il n’y aura qu’une seule loi pour vous et pour l’étranger. »

Cette parole résonna comme un rappel de l’universalité de la grâce divine. L’alliance avec Israël n’excluait pas ceux qui, venus d’autres nations, choisissaient de servir le Dieu d’Abraham.

### **Le Péché Involontaire et le Pardon**

Mais l’Éternel savait que le peuple, dans sa faiblesse, pécherait parfois sans le vouloir.

« Si quelqu’un pèche par erreur, » expliqua Moïse, « il offrira une chèvre sans défaut en sacrifice pour le péché. Le sacrificateur fera l’expiation pour lui, et il sera pardonné. »

Un murmure de soulagement parcourut l’assemblée. Dieu était juste, mais aussi miséricordieux.

« Mais celui qui pèche délibérément, » poursuivit Moïse d’une voix solennelle, « celui-là outrage l’Éternel. Il sera retranché du milieu de son peuple. »

Les visages se firent graves. La sainteté de Dieu ne tolérerait pas le mépris volontaire de Ses commandements.

### **L’Histoire de l’Homme qui Violait le Sabbat**

Peu après ces instructions, un événement dramatique vint illustrer la sévérité de la loi divine.

Un homme de la tribu de Juda fut surpris en train de ramasser du bois le jour du sabbat. Des témoins, consternés, l’amenèrent devant Moïse, Aaron et toute l’assemblée.

« Que faire de cet homme ? » demandèrent-ils.

Moïse consulta l’Éternel, qui répondit sans équivoque :

« Cet homme doit être mis à mort. Que toute l’assemblée le lapide hors du camp. »

Le cœur lourd, Moïse transmit le jugement. Le peuple obéit, conduisant le transgresseur hors des limites du camp. Là, sous un ciel implacable, les pierres s’abattirent jusqu’à ce que justice soit faite.

Ce jour-là, Israël comprit que la sainteté de Dieu n’était pas une simple formalité. Le sabbat était un signe éternel entre Lui et Son peuple, un rappel que c’était Lui qui les sanctifiait.

### **Les Franges en Souvenir des Commandements**

Pour que nul n’oublie, l’Éternel ordonna encore une chose :

« Fais-toi des franges aux coins de tes vêtements, avec un cordon bleu. En les voyant, vous vous souviendrez de tous Mes commandements. »

Dès lors, chaque Israélite porta ces franges, un rappel visible de leur engagement envers Dieu.

Ainsi, dans le désert, entre jugement et grâce, Israël apprenait à marcher avec son Dieu.

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