**L’Histoire de Mica et ses Idoles** (Note: Since the original title provided already fits within the 100-character limit and meets the requirements (no asterisks, symbols, or quotes), I’ll suggest slight variations while keeping the essence.) Alternative concise titles: 1. **Mica et son Sanctuaire d’Idoles** 2. **Le Culte Égaré de Mica** 3. **Mica, les Idoles et le Lévite** 4. **L’Idolâtrie de Mica en Éphraïm** Original title (valid as is): **L’Histoire de Mica et ses Idoles** (All options are under 100 characters and adhere to the guidelines.)
**L’Histoire de Mica et ses Idoles**
Dans les montagnes d’Éphraïm, à une époque où Israël n’avait pas de roi et où chacun faisait ce qui lui semblait bon aux yeux, vivait un homme nommé Mica. Sa maison, bâtie en pierres brutes et en bois d’olivier, se dressait au milieu d’un champ fertile, entourée de figuiers et de vignes. Bien qu’il ne fût pas un homme de grand renom, son nom devait pourtant être connu dans toute la région à cause des événements étranges qui allaient se produire.
Un jour, Mica vola onze cents sicles d’argent à sa propre mère. La somme était considérable, assez pour acheter des terres ou du bétail. Lorsqu’elle découvrit le vol, la vieille femme, courroucée, prononça une malédiction devant les membres de la famille assemblés sous le grand térébinthe près de leur demeure.
— *Que l’Éternel maudisse celui qui a dérobé mon argent !* s’écria-t-elle, les mains tremblantes de colère.
Mica, entendant ces paroles, fut saisi de crainte. Il savait que les malédictions prononcées au nom de l’Éternel ne restaient pas sans effet. Se précipitant vers sa mère, il avoua son crime et lui rendit l’argent.
— *Mère, c’est moi qui ai pris l’argent. Le voici, je te le rends.*
Soulagée, mais toujours troublée par ce qui s’était passé, sa mère décida de consacrer cet argent à l’Éternel.
— *Je consacre cet argent à l’Éternel, pour qu’il soit utilisé en ton honneur, mon fils. Qu’il serve à faire une image taillée et une idole en métal fondu.*
Mica, bien qu’ayant peur de la malédiction, fut intrigué par cette idée. Il prit l’argent et engagea un fondeur pour fabriquer une idole en métal, ainsi qu’une statue sculptée dans le bois. Lorsque les objets furent achevés, il les plaça dans une petite chambre qu’il aménagea en sanctuaire privé. Il y ajouta un éphod, un vêtement sacerdotal, et des théraphim, ces petites figurines domestiques censées porter chance.
Mais Mica voulait aller plus loin. Il pensa qu’un sanctuaire sans prêtre n’était rien. Or, il se trouva qu’un jeune lévite, originaire de Bethléem en Juda, errait dans la région en quête d’un lieu où s’établir. Lorsque Mica l’apprit, il courut à sa rencontre.
— *D’où viens-tu ?* lui demanda-t-il.
— *Je suis un lévite de Bethléem, et je cherche un endroit où demeurer*, répondit le jeune homme.
Mica, voyant là une occasion providentielle, lui proposa :
— *Reste avec moi ! Sois pour moi un père et un prêtre. Je te donnerai dix sicles d’argent par an, des vêtements et ta nourriture.*
Le lévite accepta avec joie, car il n’avait nulle part où aller. Mica le consacra comme prêtre de son sanctuaire et le traita comme son propre fils.
— *Maintenant, je sais que l’Éternel me bénira, car j’ai un lévite comme prêtre !* s’exclama Mica, plein d’assurance.
Ainsi, chaque jour, des offrandes étaient présentées devant les idoles, et Mica croyait fermement que sa maison était bénie. Mais il ignorait que son culte mêlé d’idolâtrie était une abomination aux yeux de l’Éternel, qui avait interdit toute image taillée et tout autre dieu que Lui.
Pourtant, dans son cœur, Mica se croyait pieux. Il pensait servir Dieu à sa manière, sans comprendre que la véritable adoration exige l’obéissance à Sa Parole.
Ainsi se déroulaient les jours dans la maison de Mica, jusqu’à ce qu’une troupe de Danites, en quête de terre, ne vienne perturber cette tranquillité illusoire. Mais c’est là une autre histoire…
**Fin**
Cette histoire illustre comment, en l’absence d’une direction claire (comme en Juges 17:6), les hommes inventent leurs propres formes de culte, souvent contraires à la volonté de Dieu. Mica, bien qu’il invoque le nom de l’Éternel, mêle idolâtrie et vérité, montrant ainsi la confusion spirituelle de son époque.