**La Nuit de l’Amour Divin : Méditation sur Cantique des Cantiques 5** **L’Appel Nocturne : Une Méditation sur le Cantique des Cantiques 5** **Le Parfum de l’Absent : Cantique des Cantiques 5 en Méditation** **L’Amour Voilé et Désiré : Cantique 5 en Réflexion** **La Quête de l’Âme : Méditation sur le Cantique 5** (Choisissez celui qui correspond le mieux à votre intention !)
**Le Cantique de l’Amour : Une Méditation sur Cantique des Cantiques 5**
Par une nuit paisible, alors que la lune argentée baignait les collines de Jérusalem de sa douce clarté, la bien-aimée du Cantique des Cantiques reposait dans sa chambre, son cœur empli des délices de l’amour. Elle était étendue sur son lit, entourée des parfums enivrants de la myrrhe et de l’aloès, quand soudain, un bruit familier frappa à sa porte.
*« Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! »*
C’était la voix de son bien-aimé, tendre et pressante. Ses doigts, humectés de myrrhe, effleuraient la serrure, laissant derrière eux une trace embaumée. Mais la bien-aimée, bien que son cœur tressaillît d’allégresse à son appel, hésita. Elle avait déjà ôté sa tunique, lavé ses pieds, et le repos l’avait gagnée.
*« Je me suis dévêtue, comment me rhabillerai-je ? J’ai lavé mes pieds, comment les salirais-je ? »*
Pourtant, dès qu’elle entendit son bien-aimé pousser la porte, cherchant à l’atteindre, son âme s’émut. Elle se leva enfin, les mains dégouttantes de myrrhe, pour ouvrir… mais il était parti. Il avait disparu dans la nuit, ne laissant que le parfum de sa présence.
Son cœur se brisa. Elle l’appela, mais il ne répondit pas. Elle parcourut les rues sombres, cherchant celui que son âme chérissait. Les gardes, veillant sur la cité, la rencontrèrent et, la prenant pour une vagabonde, la frappèrent et lui arrachèrent son voile.
Mais l’amour ne peut être étouffé. Tournant vers les filles de Jérusalem, elle leur dit d’une voix empreinte de passion et de douleur :
*« Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? Que je suis malade d’amour ! »*
Les jeunes filles, étonnées, lui demandèrent :
*« Qu’a donc ton bien-aimé plus qu’un autre, ô la plus belle des femmes ? Qu’a donc ton bien-aimé plus qu’un autre, pour que tu nous conjures ainsi ? »*
Alors, la bien-aimée, le visage illuminé par le souvenir de celui qu’elle aimait, se mit à décrire sa gloire :
*« Mon bien-aimé est blanc et vermeil, distingué entre dix mille. Sa tête est de l’or pur, ses boucles sont noires comme le corbeau, ondoyantes comme les branches du palmier. Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, lavées dans le lait, reposant près des eaux vives. Ses joues sont comme des parterres d’aromates, des tours de parfums ; ses lèvres, des lis distillant la myrrhe la plus pure. Ses mains sont des anneaux d’or, sertis de chrysolithe ; son corps, une œuvre d’ivoire, rehaussée de saphirs. Ses jambes sont des colonnes de marbre, posées sur des bases d’or fin. Son aspect est comme le Liban, noble comme les cèdres. Sa bouche est toute douceur, et tout son être est désirable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, ô filles de Jérusalem ! »*
Les jeunes filles, émerveillées par cette description, lui demandèrent alors :
*« Où est allé ton bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? De quel côté ton bien-aimé s’est-il dirigé, afin que nous le cherchions avec toi ? »*
Mais la bien-aimée savait déjà où le trouver. Car l’amour véritable ne se laisse pas égarer longtemps. Elle répondit avec assurance :
*« Mon bien-aimé est descendu dans son jardin, vers les parterres d’aromates, pour paître parmi les lis et cueillir les roses. Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ; il paît son troupeau parmi les lis. »*
Ainsi se clôt ce chapitre d’amour et de désir, où l’âme, après une brève séparation, retrouve l’assurance que son Bien-Aimé n’est jamais bien loin. Car dans la relation d’amour entre Dieu et son peuple, entre Christ et son Église, même lorsque la présence semble voilée, la foi sait qu’Il est toujours là, au jardin de nos cœurs, attendant que nous le cherchions avec passion.
*« Cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. »* (Matthieu 7:7)