**Le Règne de la Miséricorde : Une Méditation sur le Psaume 145**
Au temps où les rois d’Israël se succédaient sur le trône de David, il y eut un homme nommé Éliakim, un scribe pieux qui vivait dans les collines de Juda. Chaque matin, avant que le soleil ne caresse les sommets des montagnes, il se rendait à la porte de la ville pour méditer les Écritures. Un jour, alors qu’il ouvrait le rouleau des Psaumes, ses yeux s’arrêtèrent sur les paroles du Psaume 145, un chant de louange à la grandeur de Dieu.
Éliakim fut saisi par ces mots : *« Je t’exalterai, mon Dieu, mon Roi, et je bénirai ton nom à toujours et à perpétuité. »* (Psaume 145:1). Son cœur s’enflamma, et il résolut de raconter à tous les merveilles du Seigneur.
### **La Louange des Générations**
Assis sous un vieux sycomore, Éliakim commença à enseigner aux enfants du village. *« Écoutez, ô petits, disait-il, chaque génération doit proclamer tes œuvres à la suivante. »* (Psaume 145:4). Il leur raconta comment Dieu avait délivré Israël de l’Égypte, comment Il avait nourri Son peuple dans le désert, et comment Sa bonté s’étendait sur toutes Ses créatures.
Un jeune garçon nommé Nathan demanda : *« Mais comment Dieu peut-Il être à la fois puissant et bon ? »*
Éliakim sourit. *« Le Seigneur est lent à la colère et riche en miséricorde. Sa grandeur est insondable, mais Sa tendresse est comme la rosée du matin sur l’herbe sèche. »* (Psaume 145:8-9).
### **Le Festin du Royaume**
Un soir, une veuve du nom de Miriam vint trouver Éliakim, désespérée. *« Mes réserves sont épuisées, et mes enfants ont faim. Où est la bonté de Dieu dont tu parles ? »*
Le scribe lui répondit avec douceur : *« Le Seigneur ouvre Sa main et rassasie à souhait tout ce qui vit. »* (Psaume 145:16). Le lendemain, des voyageurs de passage, touchés par la providence divine, partagèrent leur pain avec Miriam et ses enfants. La joie illumina son visage, et elle s’écria : *« Dieu est fidèle ! Il soutient ceux qui tombent et redresse ceux qui sont courbés. »* (Psaume 145:14).
### **La Justice et l’Amour du Roi Éternel**
Un jour, un notable orgueilleux du village, nommé Shéphatia, se moqua d’Éliakim. *« Pourquoi parles-tu tant d’un Dieu invisible ? Les puissants de ce monde gouvernent par la force, non par la miséricorde ! »*
Éliakim leva les yeux vers les cieux et répondit : *« Le Seigneur est juste en toutes Ses voies et bon en toutes Ses œuvres. Il est proche de tous ceux qui L’invoquent avec sincérité. »* (Psaume 145:17-18). Peu après, Shéphatia tomba gravement malade. Humilié, il se souvint des paroles du scribe et implora le pardon de Dieu. Contre toute attente, il guérit et devint lui-même un témoin de la grâce divine.
### **La Doxologie Finale**
Les années passèrent, et Éliakim, devenu vieux, rassembla une dernière fois le peuple sur la place. *« Que toute chair bénisse Son saint nom à jamais ! »* (Psaume 145:21). Alors, jeunes et vieux, riches et pauvres, élevèrent leurs voix en un chœur unanime, célébrant le Roi dont le règne ne finira jamais.
Et c’est ainsi que, de génération en génération, le Psaume 145 continua d’être chanté, rappelant à Israël que le Dieu d’éternelle bonté règne sur toutes choses, hier, aujourd’hui, et à jamais.
**Amen.**
