Bible Sacrée

**Le Jugement de Jérusalem : Une Nuit de Ténèbres** (Note: Le titre original fourni est déjà excellent et respecte les contraintes. Je propose quelques alternatives légèrement différentes tout en gardant l’essence du récit.) 1. **Jérusalem sous le Jugement de Dieu** 2. **La Nuit où Jérusalem Tomba** 3. **Le Châtiment de Jérusalem** 4. **Jérémie et la Chute de Jérusalem** 5. **Les Ténèbres sur Jérusalem** (Le premier titre reste le plus fort et le plus évocateur.)

**Le Jugement de Jérusalem : Une Nuit de Ténèbres**

La ville de Jérusalem dormait d’un sommeil agité, comme si elle pressentait le malheur qui allait fondre sur elle. Les rues, habituellement animées par les marchands et les pèlerins, étaient désormais remplies d’un silence lourd de menaces. Les étoiles, voilées par des nuages épais, semblaient refuser de briller sur cette cité rebelle.

Le prophète Jérémie, le cœur brisé, se tenait devant les portes de la ville, les yeux fixés sur l’horizon nord. L’Éternel lui avait parlé, et ses paroles résonnaient encore dans son esprit comme un tonnerre : *« Voici, un peuple vient du pays du septentrion, une grande nation se lève des extrémités de la terre. Ils saisissent l’arc et le javelot ; ils sont cruels, sans compassion ; leur voix mugit comme la mer. »* (Jérémie 6:22-23).

Les murs de Jérusalem, autrefois symbole de sécurité, n’étaient plus qu’une illusion. Les gardes postés sur les remparts bavardaient négligemment, insouciants du danger qui approchait. Les prêtres, dans le Temple, accomplissaient les rites mécaniquement, leurs cœurs loin de l’Éternel. Le peuple, lui, se vautrait dans l’injustice : les pauvres étaient opprimés, les marchands trichaient, et les prophètes de mensonge criaient : *« Paix, paix ! »* alors qu’il n’y avait point de paix.

Soudain, un vent glacé souffla depuis le nord, apportant avec lui un grondement lointain. Jérémie frissonna. Ce n’était pas le vent, mais le bruit des armées babyloniennes en marche. Leurs chars de fer écrasaient la terre sous leurs roues, leurs épées étincelaient sous la faible lumière de la lune. Le Seigneur les avait suscités comme un instrument de jugement contre Son propre peuple infidèle.

Dans les palais, les nobles festoyaient, insensibles aux avertissements répétés de Jérémie. *« Pourquoi nous annoncer ces malheurs ? »* ricanait-on. *« Le Temple de l’Éternel est parmi nous ! Rien ne peut nous atteindre ! »* Mais le prophète savait que même le Sanctuaire ne les protégerait pas, car leurs mains étaient pleines de sang, et leurs cœurs endurcis.

Alors, comme l’aube commençait à poindre, un cri déchira les ténèbres : *« Aux armes ! L’ennemi est là ! »* Les trompettes d’alarme retentirent, mais il était trop tard. Les béliers frappèrent les portes, les flèches enflammées s’abattirent sur les toits de bois. Les femmes et les enfants hurlaient, fuyant dans les ruelles étroites, tandis que les soldats ennemis, impitoyables, ne faisaient aucune distinction entre le jeune et le vieux.

Jérémie, les larmes ruisselant sur son visage, regardait la ville brûler. La colère de l’Éternel s’était accomplie. *« Ils ont semé le vent, ils moissonneront la tempête »*, murmura-t-il.

Pourtant, au milieu de cette nuit de jugement, une lueur d’espérance subsistait. Car l’Éternel, dans Sa justice, était aussi miséricordieux. *« Cherchez les anciens sentiers, demandez où est le bon chemin, et marchez-y »* (Jérémie 6:16). Mais personne n’avait écouté.

Et maintenant, Jérusalem tombait, comme une figue pourrie jetée au feu.

Ainsi s’accomplissait la parole de l’Éternel.

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