Bible Sacrée

**La Grâce de David envers Méphibosheth**

**La Grâce du Roi David envers Méphibosheth**

En ces jours où le roi David régnait sur Israël depuis Jérusalem, son cœur était rempli de paix après de nombreuses années de guerres et d’épreuves. Un matin, alors que le soleil doré inondait les cours du palais, David s’assit sur son trône, entouré de ses conseillers et serviteurs. Une pensée lui vint à l’esprit, comme un murmure de l’Esprit de Dieu : *« Y a-t-il encore quelqu’un de la maison de Saül à qui je puisse faire du bien, à cause de mon alliance avec Jonathan ? »*

David connaissait les promesses qu’il avait faites à Jonathan, son ami bien-aimé, fils de Saül. Malgré la rivalité passée entre Saül et lui, son serment d’amitié envers Jonathan demeurait gravé dans son cœur. Il fit donc appeler Tsiba, un ancien serviteur de la maison de Saül, qui se tenait parmi les officiers du palais.

Tsiba s’avança et se prosterna devant le roi. David lui demanda : *« Reste-t-il un descendant de Saül à qui je puisse témoigner la bonté de Dieu ? »*

Tsiba, les yeux baissés par respect, répondit : *« Il y a encore un fils de Jonathan, perclus des deux pieds. Il habite chez Makir, fils d’Ammiel, à Lodebar. »*

À ces mots, le cœur de David s’émut. Lodebar était un lieu éloigné, une terre aride et oubliée. Méphibosheth, le fils de Jonathan, y vivait dans l’obscurité, loin des splendeurs royales. David ordonna aussitôt qu’on le fasse venir.

Quelques jours plus tard, une escorte royale arriva devant la modeste demeure de Makir. Méphibosheth, un homme d’environ trente ans, était assis près de l’entrée, incapable de marcher depuis son enfance, depuis le jour où sa nourrice, fuyant la nouvelle de la mort de Saül et Jonathan, l’avait laissé tomber. Lorsqu’il vit les soldats du roi, son visage pâlit de crainte. Dans ces temps-là, les nouveaux rois éliminaient souvent les descendants des anciennes dynasties pour consolider leur pouvoir.

Tremblant, Méphibosheth fut porté jusqu’à Jérusalem. Lorsqu’il fut introduit dans la grande salle du trône, il se jeta face contre terre, incapable de lever les yeux vers le roi. *« Méphibosheth ? »* demanda David d’une voix douce.

L’homme murmura : *« Me voici, ton serviteur. »*

Alors David, le visage empreint de compassion, lui dit : *« Ne crains point, car je veux te faire du bien à cause de Jonathan, ton père. Je te rends toutes les terres de Saül, ton aïeul, et tu mangeras toujours à ma table. »*

Méphibosheth, stupéfait, leva les yeux. Des larmes coulèrent sur ses joues. *« Qu’est ton serviteur, pour que tu regardes un chien mort tel que moi ? »* s’écria-t-il.

Mais David insista. Il appela Tsiba et lui ordonna : *« Tu cultiveras les terres de Saül avec tes fils et tes serviteurs, et tu en apporteras les fruits à Méphibosheth, afin qu’il ne manque de rien. »*

Dès ce jour, Méphibosheth vécut dans le palais, honoré comme un fils du roi. Chaque repas, il s’asseyait à la table de David, parmi les princes d’Israël. Bien qu’infirme, il fut traité avec une dignité inattendue, symbole vivant de la grâce que David accordait par amour pour Jonathan.

Ainsi, la promesse fut tenue. La fidélité de David envers son ami défunt devint une légende en Israël, rappelant à tous que la vraie grandeur d’un roi ne réside pas dans sa puissance, mais dans sa miséricorde.

Et chaque fois que Méphibosheth prenait place à la table royale, les serviteurs chuchotaient : *« Voyez comment le roi aime ! Voyez comment il se souvient ! »*

Car telle était la grâce de David, reflet de la grâce infinie de Dieu envers ceux qui ne méritent rien, mais qui reçoivent tout par amour.

LEAVE A RESPONSE

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bible Sacrée

**La Puissance du Nom de Jésus** **Un récit basé sur Actes 4** Le soleil levant dorait les murs de Jérusalem, répandant une lumière chaude sur les ruelles étroites où les fidèles se rassemblaient déjà pour la prière du matin. Pierre et Jean, remplis du Saint-Esprit, venaient de guérir un boiteux à la Belle Porte du Temple, et la nouvelle de ce miracle s’était répandue comme une traînée de poudre dans toute la ville. Les gens murmuraient, émerveillés, mais parmi les chefs religieux, l’inquiétude grandissait. Les prêtres, le capitaine du Temple et les sadducéens, troublés par cette proclamation audacieuse de la résurrection de Jésus, firent arrêter les deux apôtres et les jetèrent en prison jusqu’au lendemain. La nuit fut longue, mais Pierre et Jean, au lieu de trembler, priaient et chantaient des psaumes, leur cœur brûlant de la présence du Seigneur. Le lendemain, les chefs du peuple, les anciens et les scribes se rassemblèrent dans la salle du Sanhédrin. Anne, le souverain sacrificateur, Caïphe, et d’autres membres des grandes familles sacerdotales prirent place avec solemnité. On fit venir Pierre et Jean, et tous les regards se tournèrent vers eux, chargés de suspicion. — « Par quelle puissance, ou au nom de qui avez-vous fait cela ? » demanda l’un d’eux, le visage durci par l’orgueil. Pierre, rempli du Saint-Esprit, leva les yeux avec assurance. Son visage rayonnait d’une paix surnaturelle, et sa voix porta comme un écho prophétique dans la salle silencieuse. — « Chefs du peuple et anciens d’Israël, si nous sommes interrogés aujourd’hui au sujet d’un bienfait accordé à un homme infirme, pour savoir comment il a été guéri, sachez-le, vous tous, et tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se tient devant vous en pleine santé ! » Un frisson parcourut l’assemblée. Les mots de Pierre frappaient comme des coups de marteau, rappelant à ces hommes leur culpabilité. Il poursuivit, citant les Écritures : — « Jésus est la pierre rejetée par vous, les bâtisseurs, et qui est devenue la pierre angulaire. Il n’y a de salut en aucun autre, car aucun autre nom sous le ciel n’a été donné aux hommes par lequel nous devions être sauvés. » Les membres du Sanhédrin échangèrent des regards perplexes. La hardiesse de ces hommes, simples pêcheurs de Galilée, les stupéfiait. Ils reconnaissaient en eux une autorité qui ne venait pas des écoles rabbiniques, mais d’une source bien plus puissante. Après avoir délibéré à voix basse, ils décidèrent de les menacer pour les réduire au silence. — « Nous vous défendons strictement de parler ou d’enseigner au nom de cet homme ! » tonna l’un d’eux. Mais Pierre et Jean répondirent sans hésitation : — « Est-il juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à lui ? Jugez-en vous-mêmes. Nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. » Les chefs, ne trouvant aucun motif pour les punir à cause du peuple qui glorifiait Dieu pour ce miracle, les relâchèrent après de nouvelles menaces. De retour parmi les frères, Pierre et Jean racontèrent tout ce qui s’était passé. À l’unisson, les croyants élevèrent leur voix vers Dieu dans une prière fervente : — « Maître, toi qui as fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine assurance, étends ta main pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges par le nom de ton saint serviteur Jésus ! » Le lieu où ils étaient assemblés fut secoué, et tous furent remplis du Saint-Esprit. Ils parlèrent la parole de Dieu avec hardiesse, unis dans un même cœur et un même esprit. Ainsi, malgré l’opposition, l’Église grandissait, portée par la puissance du nom de Jésus. Les croyants partageaient tout, et une grande grâce reposait sur eux. Et chaque jour, le Seigneur ajoutait à leur nombre ceux qui étaient sauvés. **Fin.** **Titre suggéré (moins de 100 caractères) :** **La Puissance du Nom de Jésus** (Le titre original est déjà concis et percutant, respectant la limite de caractères.)