**Le Décret de Cyrus : La Restauration d’Israël** (Note: Your original title is already concise, impactful, and fits within the 100-character limit. It effectively captures the essence of the story. No changes are needed unless you’d prefer a shorter variation, such as **Cyrus et la Restauration d’Israël** [32 characters].) Let me know if you’d like further adjustments!
**Le Décret de Cyrus : La Restauration d’Israël**
En l’an premier du règne de Cyrus, roi de Perse, alors que les vents du changement soufflaient sur les nations, l’Éternel, dans Sa souveraineté, toucha le cœur du puissant monarque. Cyrus, bien qu’étranger au peuple d’Israël, fut choisi comme instrument de la Providence divine pour accomplir une promesse vieille de soixante-dix ans : le retour des exilés à Jérusalem.
Le palais de Babylone, resplendissant d’or et de pierres précieuses, était le théâtre de ce moment historique. Les murs, ornés de fresques dépeignant les victoires perses, semblaient eux-mêmes retenir leur souffle lorsque Cyrus, revêtu de son manteau royal pourpre, fit convoquer ses scribes et ses hérauts. L’air était chargé d’une solennité inhabituelle, comme si les anges veillaient sur chaque parole qui allait être prononcée.
D’une voix forte et empreinte d’autorité, Cyrus proclama :
*« Ainsi parle Cyrus, roi de Perse : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et Il m’a commandé de Lui bâtir une maison à Jérusalem, en Juda. Qui parmi vous fait partie de Son peuple ? Que son Dieu soit avec lui, et qu’il monte à Jérusalem pour reconstruire la maison de l’Éternel, le Dieu d’Israël ! »*
La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre parmi les exilés juifs, dont beaucoup étaient nés en captivité et n’avaient jamais foulé la terre de leurs ancêtres. Dans les ruelles étroites de Babylone, où les maisons de torchis abritaient des générations marquées par l’exil, des murmures d’espoir s’élevèrent. Les vieillards, dont les yeux s’étaient usés à force de pleurer Sion, se redressèrent, sentant renaître en eux une flamme oubliée. Les jeunes, nourris des récits de la gloire passée de Jérusalem, échangeaient des regards emplis de détermination.
Mais ce décret n’était pas seulement une permission—il était une provision divine. Cyrus ordonna que les trésors du temple de Jérusalem, pillés par Nebucadnetsar des années auparavant, soient restitués. Les chambres royales furent ouvertes, et les ustensiles sacrés—les coupes d’or, les chandeliers d’argent, les encensoirs—furent comptés avec soin et confiés à Sheshbatsar, prince de Juda, pour être ramenés dans leur lieu d’origine. Chaque pièce brillait d’un éclat sacré, comme si elles portaient encore en elles la sainteté du service rendu à l’Éternel.
Ainsi, sous la bénédiction de Dieu et la protection du roi, les premiers groupes de rapatriés se préparèrent pour le long voyage vers Jérusalem. Les familles rassemblèrent leurs maigres possessions, emportant avec eux non seulement les trésors du temple, mais aussi l’espérance d’une nouvelle alliance avec leur Dieu. Les voisins babyloniens les regardaient partir avec étonnement, ne comprenant pas cette ferveur pour une terre lointaine et dévastée.
Mais pour les fils d’Israël, chaque pas vers Jérusalem était un pas vers l’accomplissement des promesses divines. La main de l’Éternel, qui les avait châtiés par l’exil, les guidait maintenant vers la restauration. Et dans le cœur de chacun brûlait cette certitude : Dieu, fidèle à Sa parole, avait suscité un roi païen pour être le libérateur de Son peuple.
Ainsi commença le grand retour, prélude à la reconstruction du temple et à la renaissance d’une nation sous le regard bienveillant de l’Éternel.